Voilà, c'est comme çà, Benoît Brisefer est très très fort. C'est sûrement génétique sinon on ne voit par très bien pourquoi les Brisefer se serait justement appelés Brisefer. Mais Benoît n'est pas que fort, il est mignon, gentil, serviable. Et en plus, il représente dignement le béret français, alors...
Petit, j'adorais les héros de BD forts mais pas trop décalés quand même, plutôt Popeye et dame Tartine que Superman, quoi !
Avec les taxis rouges, nous replongeons dans un monde délicieusement désuet. L'humour est toujours au rendez-vous comme lors de ce désopilant épisode des navigateurs solitaires qui naviguent à deux ou du Robinson qui ne veut surtout pas être secouru.
Manuel Pradal a réalisé un film tiré de cet album mais réaliser un film à partir d'un BD est, pour moi, presque toujours, une très mauvaise idée.
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Voilà un exemple de BD disparue dans les mystères des déménagements. J'ai eu étant gamin “Les Taxis Rouges”, je l'ai lu au moins 25 ou 30 fois. Jamais lassé. Et puis un jour je l'ai acheté à un de mes fils qui a adoré… Depuis il a toute la collection et je peux tous les relire avec bonheur. de purs chefs-d'oeuvre d'humour et de gentillesse.
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Benoît Brisefer serait-il le fils caché d'Obélix ? Probablement pas. Mais ce petit garçon bien sous tous rapports est lui aussi doté d'une force phénoménale. Ce qui va lui être bien utile pour déjouer le plan machiavélique imaginé par le directeur des "taxis rouges".
J'ai été plutôt agréablement surpris par cette première aventure de Benoît Brisefer : une histoire gentillette certes mais bien construite, de l'humour, de l'aventure. Franchement, même si cet album est prioritairement destiné à un jeune public, j'ai passé un sympathique moment de lecture.
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Benoît Brisefer est un petit garçon d'une force prodigieuse. Mais un rhume lui enlève tout sa force.
Comme quoi un simple rhume peut vouer à l'inaction et à l'impuissance... On est alors dans l'attente: quand va t-il enfin guérir et s'en sortir?
Un jeune héros pour qui j'ai de la tendresse, peut-être à cause de son sourire irrésistible...
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Parlons un peu du cas de Benoît Brisefer : ce héros pose un problème de suspension d'incrédulité, déjà parce qu'on ne sait pas d'où lui vient sa force surhumaine et ensuite pourquoi il la perd avec une maladie aussi anodine qu'un rhume. Mais soit, suspension d'incrédulité, du moment que le récit se conforme à ses propres règles.
C'est alors qu'on se retrouve avec un premier tome où surgit la révélation fracassante : A. Poiloné, un riche PDG, veut devenir encore plus riche en devenant un riche voleur. Quel besoin vu qu'il peut arnaquer ses clients tout simplement en haussant les prix, d'autant plus qu'il ne sait pas si son opération lui rapportera plus que l'investissement qu'il a dû faire pour son building, ses taxis, ses oeuvres d'art, ses hélicoptères... Mais soit, encore une fois. Après tout, ça nous fait un scénario de BD de malfrats changeant un peu de l'ordinaire. Ce qui nous donne des gags sympathiques, mais pas souvent des chefs-d'oeuvre (seule la scène du parc est mémorable, alors qu'elle est gratuite), des rebondissements à tout va, et un propos, bah... les riches, c'est des méchants, et on aime pas les méchants. Alors pourquoi t'es pas resté sur ton île déserte ?
Eh oui, c'est le mauvais côté du journal de Spirou, moins de réalisme que chez son concurrent Tintin, donc plus de libertés ; mais à force de bandits aux plans machiavéliques, d'inventions incroyables et de savants fous, on se dit que finalement être sortis de l'âge d'or de la BD franco-belge n'est pas forcément une mauvaise chose. Enfin un peu d'innovation pour nos ch'tites têtes blondes, et un scénario parfois plus crédible ou au moins plus prenant. À ce que j'ai vu lors d'une virée à Lyon, ils ont fait un space opera avec Spirou dedans ? Je me demande ce que ça doit donner...
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