Peyrefitte RogerL'oracle
Lire tranquillement mais pour moi l'histoire est lente et traine en longueur.
4ème de couverture
Dès son arrivée en Grèce, Jean Guibert, jeune professeur archéologue, se trouve chargé d'explorer un sanctuaire qui, pense-t-on fut le plus ancien oracle d'Apollon en Béotie. Au cours de cette retraite forcée, il fera quelques découvertes, repoussera quelques tentations et cédera à quelques autres avant d'être appelé à poursuivre ses recherches ailleurs. Cette étape béotienne aura représenté plus qu'un moment important de sa carrière : une véritable initiation à la pratique de son métier, à la fréquentation de ses collègues, à la Grèce et à l'amour.
C'est-à-dire que
l'Oracle peut être lu sur plusieurs plans. On peut le lire comme une étude et une satire des milieux archéologiques en général et de l'école française d'Athènes en particulier. Même connaissant l'auteur, son extraordinaire érudition, son expérience des coulisses officielles et sa malice, on reste confondu par la somme de renseignements sérieux ou amusants que ce roman apporte, tant sur la civilisation hellénique classique que sur la Grèce moderne.
On peut également lire enfin ce livre comme un roman d'amour, cette espèce de vieux garçon précoce qu'est Jean verra s'offrir à lui les visages les plus variés de l'amour, du plus pur au plus dépravé
On peut lire enfin ce livre comme l'enquête policière d'un jeune archéologue interrogeant passionnément le sol pour y retrouver les restes du passé. Là non plus les tentations ne lui seront pas épargnées puisqu'il finira par associer à la découverte authentique d'une pièce rare une autre découverte passablement frelatée
En archéologie comme en amour notre héros commencera la moralité
On le voit, ce n'est pas seulement physiquement mais aussi psychologiquement que e roman archéologique explore le monde souterrain. C'est à une véritable psychanalyse de la Grèce et du complexe de l'antiquité que c'est livré l'auteur en même temps qu'à la psychanalyse de ses propres démons.