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3,99

sur 851 notes
Ce roman de Laurence Peyrin bien structuré, bien écrit et divisé en deux parties : l'une en Angleterre et l'autre en Amérique.
Le personnage principal, Maggie, est une jeune veuve qui entre dans un château comme domestique en 1946. Elle tombe sous le charme du châtelain et, après une mésaventure douloureuse, part vers l'Amérique où elle exerce le métier d'aide sociale dans un cabinet médical. La verve de Maggie, son bon sens, son attachement aux valeurs transmises par les deux femmes de sa famille en font un personnage plus qu'attachant.

L'autrice a parsemé son livre de petits éléments très instructifs comme les débuts des droits sociaux en Angleterre en 1946, même chez les domestiques, la réalité de la vie des femmes durant cette période où la contraception n'était pas du tout d'actualité. L'auteure nous donne l'occasion d'apprécier des passages très savoureux, exprimés dans des phrases de grande qualité.

En somme, “L'Aile des Vierges” est un livre qui m'a plu grâce à son histoire captivante, ses personnages de caractère et ses rebondissements. Il offre également une perspective intéressante sur l'histoire sociale de l'Angleterre et de l'Amérique au milieu du XXe siècle.
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J'ai beaucoup aimé ce roman pour son élégance, la plume de son autrice et bien évidemment pour son héroïne.
Bercée par le féminisme et la méfiance à l'égard des hommes de sa mère et sa grand mère, Maggie Fuller - jeune et jolie - ne se sent pas à la hauteur de l'héritage qu'elle rêve d'honorer. C'est vrai que les débuts de sa vie de femme l'ont menée sur des chemins tortueux, très loin de ses ambitions sociales, même si l'on sent très vite que partout où elle passe, Maggie reste profondément libre et engagée.
Le jour où le grand amour vient illuminer son existence, le coeur et la raison se livrent un terrible combat...
"Renoncer, c'est choisir" dit-on. C'est au final l'essence même de cette vie. Mais quelle que soit les décisions prises, personne ne pourra retirer à Maggie son sens de la liberté, son courage, sa détermination, son intelligence et... sa classe infinie.

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Laurence Peyrin a créé une héroïne féministe pleine d'esprit et d'humour. Elle dépeint un milieu aristocratique anglais campé sur ses prérogatives dont le déclin après la seconde guerre mondiale semble inexorable. Maggie va dynamiter l'édifice calcifié pour apporter un peu d'égalité sociale. C'est une héroïne attachante, pleine d'idéaux, à qui la vie n'a pas fait de cadeaux, et qui se trouve emportée par quelque chose de plus fort qu'elle : son amour pour son patron, John, marié. J'ai adoré cette première partie. La seconde partie américaine est plus convenue mais le roman est réussi car il évoque parfaitement l'Après-guerre et le début des années 50.
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Au sortir de la seconde guerre mondiale, Maggie à tout perdu. Son mari est mort et ses rêves de devenir médecin sont parti en fumée. Elle entre alors au service de la très riche famille Lyon-Thorpe comme femme de chambre. Mais la jeune femme, descente des féministes, a un caractère bien trempé qui la fait espérer mieux que sa conditions.
J'ai mis un peu de temps à boucler ma lecteur. Si l'histoire est agréable, je ne me suis pas sentie très impliqué. Chaque fois que je lisais le livre, je passais un bon moment, mais un fois reposé, je ne pensais pas forcément à le reprendre. La seconde partie à New York m'a un peu plus convaincue et sort des sentiers battus.
J'ai apprécié que Maggie ne se laisse pas porter par ses sentiments. Elle fait souvent les choses pour elle et prend ses décisions en conséquences. C'est une femme forte. Les personnages secondaires sont également attachants malgré leur faille.
L'aile des vierges est un joli portrait de femme un peu trop convenu mais agréable à lire.
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Magnifique... J'ai dévoré ce livre au prix de mes heures de sommeil - et je ne le regrette pas ! Enfin si d'un sens je regrette d'avoir fini, de ne plus pouvoir savourer cette belle histoire et les nombreux personnages qui en marquent leur empreinte.
On y suit une femme libre pour son temps, pas forcément libre financièrement parlant mais au moins qui défend farouchement ses droits de femme, sa liberté, son indépendance. Peut-être trop parfois mais chacun peut avoir ses failles. On suit avec elle certains combats des femmes et thèmes durs sans pour autant verser dans le tragique ni le mélo. L'écriture est très agréable et le ton juste.
J'ai aimé l'histoire d'amour par dessus tout, vraiment très belle et émouvante, mais pas uniquement. Maggie fait preuve d'un humour particulièrement plaisant et j'ai également aimé ses actions pour les autres.
Je ne connaissais pas l'auteure et j'ai envie de découvrir d'autres livres d'elle à présent.
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J'ai découvert ce roman dans le cadre du #BookclubKube x Pocket, et par la même l'autrice.

Le personnage de Maggie m'a particulièrement plu. Cette dernière, militante et féministe dans l'âme, a une éloquence remarquable pour l'époque, des idées avant-gardistes qui bousculent et lui valent parfois quelques soucis. Les valeurs qui lui ont été transmises par une lignée de femmes fortes (sa mère et sa grand-mère) sont modernes et donnent au roman une autre dimension, permettant à l'autrice de développer des sujets plus profonds que la « simple » histoire d'amour au coeur de l'intrigue : les droits des femmes en 1946 en Angleterre ainsi que la réalité de leur place dans la société, les prémices des droits sociaux et du droit du travail, etc.

Je n'oublie pas les personnages secondaires qui sont tout aussi savoureux et bien travaillés.

J'ai trouvé la plume de l'autrice de qualité, usant de vocabulaire assez soutenu, je l'avoue j'ai dû vérifier la définition de certains mots que je ne connaissais pas ! Mention spéciale pour les descriptions de l'environnement mais aussi des us et coutumes de l'époque, qui nous y plongent parfaitement. Nul doute, Laurence Peyrin est une véritable conteuse !
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L'auteur nous emmène en Angleterre juste après la seconde guerre mondiale et nous raconte les aventures d'une jeune femme récemment veuve, instruite, féministe mais désargentée qui se retrouve dans l'obligation d'être femme de chambre au service d'un couple très riche vivant dans un magnifique manoir. Bien sûr la fonction ne colle pas avec le personnage et c'est sur ce décalage que se joue le roman. Des scènes de marivaudage pleine d'élégance raviront les coeurs les plus romantiques, mais plus ça serait trop. Un bon roman reposant pour les vacances, la détente ou la plage....
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J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, le début est pour ma part un peu trop long, il m'a fallu attendre un tiers pour arriver enfin à bien accrocher à l'histoire.
J'ai beaucoup aimé suivre le parcours de Maggie/Martha, son évolution, sa vie professionnelle et personnelle et découvrir la tournure que prenait sa vie.
Personnellement, je trouve que la fin n'est pas assez détaillée et qu'on fait l'impasse sur une énorme partie de sa vie, ce que je trouve dommage et qui m'a manqué ...
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Lecture n°37 de 2024

📖 L'aile des vierges
✒️ @laurence_peyrin
🏠 @editions_pocket
📆 28 Mars 2018
📱Papier

Tout d'abord, je tiens à remercier @la_kube, @laurence_peyrin et @editions_pocket de m'avoir sélectionnée pour ce Bookclub. J'ai ainsi pu découvrir ce roman à l'occasion de sa réédition avec cette magnifique couverture.

1946. Nous faisons la découverte de Maggie Fuller. Récemment veuve, cette jeune femme vient d'être engagée comme domestique dans un magnifique manoir du Kent.

Pour cette petite-fille de féministe et fille de sage-femme, qui rêvait de devenir médecin, c'est la douche froide. On va ainsi découvrir la vie de cette jeune femme, toujours déchirée entre sa raison et son coeur.

Je découvre ainsi la plume de Laurence Peyrin, que j'avais beaucoup envie de découvrir. La plume est très travaillée, très agréable. On suit avec plaisir le destin de Maggie.

Ce roman est profondément féministe. Maggie se retrouvant tiraillée entre ses envies personnelles avec son désir d'indépendance et son histoire d'amour. Les thèmes abordés sont très forts : le deuil, l'avortement (la scène est d'ailleurs glaçante de réalisme) et l'indépendance des femmes notamment.

Dans la deuxième partie, on se trouve à New-York et on va assister à l'ascension sociale fulgurante de Maggy qui a abandonné son surnom pour redevenir Martha. J'ai parfois eu l'impression d'être dans un second roman.

J'ai bien aimé cette lecture, même si certaines décisions de Maggy m'ont parfois déboussolée. Je ne m'y suis simplement pas reconnue, j'ai eu du mal à m'attacher à ce personnage.

Ce roman m'a donné très envie de découvrir plus de romans de Laurence Peyrin.
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L'aile des vierges, c'est ce quartier réservé aux domestiques de la grande demeure de Sheperd House. Avec des airs de Dowtown Abbey, l'autrice nous plonge dans le quotidien de cette maison où les membres d'une riche famille bourgeoise cohabitent avec une multitude de domestiques …

Mais surtout, ce roman, c'est avant tout un personnage : Maggie, une jeune femme militante, engagée pour le droit des femmes, qui force le respect et l'admiration, et qui, n'ayant pas été épargnée par la vie et par les drames, n'a pas eu d'autre choix que d'être embauchée à Sheperd House en tant que femme de chambre.

Ce roman avait tout pour me plaire : un contexte historique que j'apprécie, une héroïne forte et profondément engagée. Et pourtant, je suis malheureusement mitigée. Si j'ai apprécié le personnage de Maggie par les valeurs féministes qu'elle porte, je l'ai trouvé parfois incohérente dans ses actions. J'ai peiné à m'attacher à ce personnage. L'histoire d'amour qui est au coeur du roman est certes magnifique, mais j'ai eu du mal à lui trouver une crédibilité, tout comme l'ascension sociale fulgurante de notre protagoniste dans la deuxième partie du roman. J'ai d'ailleurs malheureusement eu du mal à entrer dans l'histoire, et ce changement brutal de contexte et d'environnement dans la seconde partie est arrivé parfaitement au moment où je commençais à être intriguée et happée par les aventures de Maggie, me déstabilisant et me donnant presque l'impression d'une nouvelle lecture.

Vous l'aurez compris, Maggie est une héroïne qui n'a malheureusement pas su me convaincre complètement. En revanche, j'ai adoré lire les petites anecdotes féministes disséminées au fil des pages !
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