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sur 845 notes
La première partie du roman se passe en Angleterre.
La grand-mère et la mère de Maggie étaient sage-femmes, infirmières et s'inscrivaient dans le mouvement féministe de la première moitié du vingtième siècle.
Maggie, en 1946, entre dans un château comme domestique et" veuve de guerre". Elle tombe sous le charme du châtelain et après une mésaventure douloureuse , part vers l'Amérique où elle exerce le métier d' aide sociale dans un cabinet médical.
Très jolie, elle attire un jeune arriviste mais ses racines sociales l'empêchent de tomber dans le piège de la richesse.
Résumé comme cela, le roman semble banal.
Il ne l'est pas car la verve de Maggie, son bon sens, son attachement aux valeurs transmises par les deux femmes de sa famille en font un personnage plus qu'attachant.
De plus, Laurence Peyrin a parsemé son livre de petits éléments très instructifs comme les débuts des droits sociaux en Angleterre en 1946 même chez les domestiques, la réalité de la vie des femmes durant cette période où la contraception n'était pas du tout d'actualité.
L'auteure nous donne l'occasion d'apprécier des passages très savoureux, exprimés dans des phrases de grande qualité.
J'ai lu ses deux premiers livres et je trouve personnellement que celui-ci est vraiment réussi, bien construit, structuré en deux parties : l'une en Angleterre et l'autre en Amérique;
Une lecture qui m'a enchantée du début à la fin.
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Je me pose toujours la question : pourquoi les auteurs placent-ils leurs histoires dans d'autres contrées que la leur, d'autres époques ? C'est casse-gueule, si on est pas ultra documenté...
Et c'est ce qui m'a gênée dans cette histoire de femme forte qui voulait devenir médecin en Amérique et qui va vivre une grande histoire d'amour et une ascension sociale sur trois continents différents .
Au commencement , L'Angleterre de 1946...
Maggie Fuller, une jeune femme veuve, ayant eu une éducation très ouverte , très féministe, très politisée, se retrouve domestique dans un manoir du Kent. Cultivée, un caractère bien affirmé, elle se transforme en défenseuse des droits de la domesticité et son irrévérence doublée d'un certain sens de l'humour va faire basculer le lord du château, ils vont vivre une très jolie histoire d'amour.
Oui, mais voilà, Laurence Perrin n' a pas dû regarder en entier Downton Abbey , Laurence Perrin n'arrive absolument pas à se couler dans le langage, dans les moeurs du pays, de l'époque et de la campagne anglaise ! Moult fois, je levais les yeux au ciel, et je faillis passer mon chemin : ce qui m'a retenu ? La beauté sensuelle de l'histoire d'amour...
Je ne pense pas qu'en ces temps , on disait "Bordel", même une domestique ( il y avait d'autres mots...) je ne pense pas qu'on parlait de "shopping de madame". Je ne pense pas qu'une femme de chambre pouvait se permettre autant d'impolitesses et de liberté (et ce avant de coucher avec Monsieur ), et surtout : je pense que n'importe quelle domestique de 1946 n'avait pas le temps de baguenauder dans le jardin ou ailleurs, comme le fait Maggie, qui ne travaille pas beaucoup alors que l'auteure parle de journées de 14h ! L'auteure se contredit elle-même ! Je ne pense pas qu'une domestique pouvait se faire régulièrement apporter un plateau repas , dans sa chambre, (à moins d'être à l'article de la mort). Ce qui me fait dire tout ça ?
Tout ceci va à l'encontre de tous les romans anglais que j'ai pu lire sur ce thème et cette époque...
Et enfin, parlons de la psychologie du personnage principal. Maggie est une femme qui a renoncé à son rêve professionnel, qui sort d'un mariage malheureux ( un mari handicapé violent physiquement et psychologiquement). Comment penser qu'une jeune femme sans ressources financières, seule au monde, arrivant dans une demeure magnifique ( elle qui vivait dans le dénuement ), avec des employés à "leur place" , qui sont là depuis longtemps, ne soit pas émerveillée, "écrasée" par le cadre , se mette à réclamer, dénoncer, tienne tête à ses patrons, au personnel ?
N'y-aurait -il pas , au moins, dû y avoir un petit temps d'adaptation ? Non, Maggy c'est Wonderwoman ! Mais où elle était cette force, face à son mari violent ?
A ce stade de lecture, ce qui m'a fait tenir , c'est l'histoire d'amour qui se développe, même si on n'y croit pas trop.
Et puis on passe à un autre pays, Maggie devient la Jackie Kennedy new yorkaise !
Et là, je suis allée , je l'avoue, faire un tour dans les dernières pages, voir si ça valait le coup de continuer . Et la fin est très jolie, alors je suis revenue en arrière, dans la grosse pomme, et j'ai rongé mon frein jusqu'à la fin . Et là encore , on a du mal à croire à cette ascension sociale . Pourquoi elle ? Trente deux ans, en six ans, elle passe d'ouvrière dans une usine de poisson à un des personnages les plus en vue de New York ? (Je n'en dirais pas plus, ces passages sont juste ridicules ...)
Mais les dernières lignes du roman sont superbes et malicieuses.
Ce qui sauve le livre , c'est cette l'histoire d'amour : comme une évidence .
Un mélange de Downtown Abbey, Jackie Kennedy, et la ferme africaine de Karen Blixen. Un mélange un peu bizarre, un peu " produit calibré pour nous les feeeemmes." Une histoire de femme forte qui réussit mais qui est tout sauf crédible...
je ne suis pas sûre de suivre l'auteur, le romanesque, je trouve toujours ça un peu ridicule, manquant de nuances, de subtilité, de finesse.
Allez plutôt lire, du côté de " le dimanche des mères " de Graham Swift (relation maitre/domestique) ou "Rien n'est trop beau" de R Jaffe, ou Brocklyn de Colm Toibin (pour la vie new yorkaise) . sans oublier les romans policiers historiques d'Anne Perry .
Ou replongez plus simplement dans Agatha Christie ou du Patricia Wentworth pour l'ambiance campagne anglaise des années 40 , (chez les "petites" gens), qu'elles ont vécu, elles ...

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Ce roman est une ode au féminisme.
Donc à priori il me plait.
Mais les choses ne sont pas si simples.


Rien n'est simple, en fait, pour Maggie, issue d'une lignée de féministes convaincues.
Nous sommes en 1946, et elle a déjà dû supporter 5 ans de mariage avec l'infirme teigneux et maltraitant qu'était Will. Supporter, soigner, endurer mille maux et toujours être gentille, douce, serviable, dévouée. Elle l'avait voulu, pour « honorer sa promesse », alors qu'elle n'était pas obligée de se marier avec ce fiancé tombé malencontreusement du toit. Elle a dû renoncer à son rêve d'être médecin pour à la place, vider des poissons à la conserverie.
Et puis à la mort de Will, elle est engagée comme femme de chambre dans la prestigieuse famille Lyon-Thorpe, dans un manoir aux multiples couloirs de la campagne du Kent.
Multiples couloirs, oui, qui mènent à bien des endroits cachés.
Car après avoir tapoté les coussins du sofa de Madame, ouvert son lit pour la nuit, ramassé le foulard qu'elle a laissé tomber, elle chemine, Maggie, elle chemine dans la propriété. Et elle tombe sur un vieux monsieur attachant et enfantin, mais aussi sur un autre homme, son maitre...
Et la voilà engagée dans quelque chose qu'elle croit dominer.
Difficile, quand on est féministe, de concilier l'amour et son abandon, avec le désir d'être maitresse de sa vie. Tôt ou tard, on y aliène une partie de sa personnalité ou de sa vie.
Qu'adviendra-t-il de cette jeune femme avant-gardiste passionnée mais finalement trop rigide dans son désir de liberté ?


A vrai dire, je me suis posé beaucoup de questions face au comportement de Maggie. Elle m'a énervée, cette femme. Trop tranchée, trop peu souple. L'adaptation, Maggie, tu ne connais pas ?
Deuxième chose qui m'a énervée : les descriptions des scènes amoureuses. Ah, les mains de John ! Ah, sa moustache ! Ah, ses yeux verts semblables à ceux de Maggie ! Nous tombons dans le mièvre sirupeux dégoulinant, là.
Troisième chose (qui m'a énervée, mais dois-je le répéter ?) : les femmes de chambre abattent un travail interminable et fastidieux, parait-il. Ici, il ne m'a pas semblé du tout que Maggie était éreintée.
L'histoire se lit facilement, mais je n'aime pas, justement, ce qui est trop facile.
Je me suis même ennuyée par instants. Je dis bien « par instants » - nombreux quand même.
Le style n'est pas particulier, cela se laisse lire de façon plaisante (pour moi, cela ne suffit pas).
Mais j'aime l'Angleterre, la campagne anglaise, l'Amérique m'attire également, surtout dans ces années 40-50. Et il faut dire que l'auteure a bien décrit l'atmosphère de ces années-là dans ces contrées-là.
Donc c'est un bilan en demi-teinte que je pose ici.


Comment concilier l'amour et l'épanouissement ? Question éternelle. Surtout dans les années d'après-guerre. Pas simple !
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Je ne suis pas une habituée de ce genre de romance mais je dois dire que je me suis installée sans problème dans cette ambiance très british de la première partie et que j'ai été emportée par l'histoire de Maggie Fuller au caractère bien trempé.
Je ne connaissais pas l'auteur Laurence Peyrin et c'est une belle découverte, son écriture est très agréable et elle a su raconter une belle histoire d'amour comme on en rêve tous sans tomber dans la niaiserie.
Comment ne pas s'attacher à Maggie qui hérite du caractère rebelle, militant engagé de sa mère et grand-mère ?
A côté de Maggie évoluent d'autres personnages qui bien que secondaires ( mis à part John!) sont décrits avec beaucoup de soins. C'est un vrai régal que de les rencontrer. Alors, oui, pour toutes ces raisons, j'ai aimé ce roman et je ne bouderai pas une nouvelle lecture de Laurence Peyrin.
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Un avis mitigé.
D'abord parce que cette domestique semble avoir trop de liberté de paroles et d'actes pour croire vraiment à son statut de soubrette. Quel employeur accepterait de tels débordements ?
Ensuite ce personnage n'est en rien sympathique : très sûre d'elle et de son bon droit, à la limite de l'arrogance envers les siens comme envers ses supérieurs hiérarchiques.

Mais.

Un personnage féministe sans être une militante pure et dure, voilà qui remet à la place d'honneur cette héroïne.

Un titre attirant qui partait sur une jolie symbolique : l'aile des vierges étant la partie réservée aux domestiques dans le joli manoir de Sheperd House (Kent). Entendez par là que trop prises par leurs nombreuses et chronophages activités, ces malheureuses domestiques n'avaient guère le temps de trouver l'âme soeur et de convoler en justes noces. Oui, mais voilà l'histoire nous contera autre chose.

Une écriture prisant parfois de belles références littéraires et philosophiques, mais juxtaposée à des dialogues parfois grossiers.

Voilà pour la première partie.
Quant à la seconde, elle ne m'a guère convaincue non plus.
Trop de clichés entravent l'histoire de la réussite fulgurante de notre soubrette devenue épouse du maire de New York.

Je veux bien croire au combat social de notre héroïne mais sa quête passe avant tout par elle. Et comme je connais bien mes proverbes, je dirais : charité bien ordonnée commence par soi-même. Bon, pourquoi pas, il n'y a pas de mal à se faire du bien.

Au final, une lecture de vacances que j'ai faite entre de longues et belles promenades sur les plages désertées d'Oléron. Un roman qui a donc malgré tout rempli son office de passe-temps.


« Angleterre, avril 1946. La jeune femme qui remonte l'allée de Sheperd House, majestueux manoir du Kent, a le coeur lourd. Car aujourd'hui, Maggie Fuller, jeune veuve au fort caractère, petite-fille d'une des premières suffragettes, fille d'une sage-femme féministe, entre au service des très riches Lyon-Thorpe.
Elle qui rêvait de partir en Amérique et de devenir médecin va s'installer dans une chambre de bonne. Intégrer la petite armée de domestiques semblant vivre encore au siècle précédent n'est pas chose aisée pour cette jeune femme
cultivée et émancipée. Mais Maggie va bientôt découvrir qu'elle n'est pas seule à se sentir prise au piège à Sheperd House et que, contre toute attente, son douloureux échec sera le début d'un long chemin passionnel vers la liberté. »
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Après le très émouvant « Miss Cyclone », je n'ai pas mis longtemps à me pencher sur le nouveau roman de Laurence Peyrin.

Cette fois encore, l'auteure excelle à restituer un contexte, à nous faire pénétrer dans les arcanes de la vie domestique d'une vieille demeure de la noblesse anglaise pendant les années post-guerre et le moins que l'on puisse dire, c'est que le tableau est savoureux…
On s'envolera ensuite pour New-York et le monde de la politique et là-encore, le propos est captivant.
Et puis surtout, on ne va pas se mentir, il y a ces personnages… le couple de héros, Maggie et John, amoureux magnifiques et tous les autres : la petite Kitty, l'agaçante Pippa-ma chère, le fourbe Colin et l'aïeul, Sir Albert…
Laurence Peyrin fait plus qu'esquisser ces héros, elle les cisèle jusqu'à nous les rendre familiers.

Bref, il y a du romantisme dans ces pages (et pas qu'un peu), mais il y a aussi beaucoup d'humour, de sensibilité et une bonne dose de talent…

Challenge Multi-défis 2018
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*****

Quand Maggie arrive à Sheperd House, dans le Kent anglais, elle croit avoir renoncé à tous ses rêves, tourné le dos à tous ses idéaux... Alors qu'elle vient de perdre son époux paralysé par une mauvaise chute, elle n'a d'autre choix que d'accepter ce poste de femme de chambre dans ce manoir trop grand, trop bourgeois, trop ancré dans de vieilles traditions rigides. Mais sa vie va pourtant en être bouleversée à jamais...

De Laurence Peyrin j'ai tout lu... tout aimé, tout encensé, tout ressenti à chaque page tournée... sa Zelda Zonk est toujours à mes côtés...
Ce dernier roman est juste un nouveau coup de coeur !!! Il est beau comme un roman d'amour, mais sans ce côté fleur bleue qui peut ennuyer. Il est rythmé, il sonne juste, il a cette écriture propre à l'auteur, qui, en sublime conteuse, vous prend par la main et vous entraîne loin...
Maggie est une femme forte, qui se croit libre mais qui s'impose bien des limites. Elle aime éperdument un homme qu'elle a eu la chance de croiser au bon moment... Mais l'amour ne suffit pas à cette femme que les engagements et la parole donnée comptent parfois plus que ses propres sentiments...

J'aimerai tant être à votre place, ne rien savoir de sa vie, et me laisser porter à nouveau par cette histoire touchante et tout simplement belle. Courez, courez vers Maggie, elle vous attend !!!!

Un immense merci à NetGalley et aux éditions Calmann Lévy pour leur confiance et ce cadeau...
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Lorsque j'ai ouvert cet ouvrage que l'on m'a prêté ( lu très rapidement ) je ne m'attendais pas à lire ce genre de romance :

J'ai été emportée malgré moi par la magie de la personnalité de l'héroïne Maggie - Martha Fuller O Neil, féministe , cultivée et émancipée , petite fille de suffragette et fille d'une sage- Femme féministe, qui , au lendemain de la seconde guerre mondiale , au lieu de commencer des études de médecine est engagée comme femme de chambre dans une vieille demeure de la noblesse anglaise, à Sheperd House.
Comment ne pas s'attacher à cette jeune militante, rebelle et avant gardiste, qui fera fi des conventions, en avance sur son temps, tout à fait consciente des droits des femmes, ( dont c'est seulement le début ), indépendante, qui déteste les fleurs, prête à mener nombre de combats sociaux au nom de la liberté et de l'amour?

Le tableau est savoureux, en pénétrant dans les arcanes de la vie domestique, nous découvrons une ambiance à la Downton Abbaye, une foule de serviteurs compassés , moutonniers , cancaniers semblant vivre au siècle précédent ,au service de l'agaçante lady Pippa - ma chère , la rencontre romantique avec son séduisant mari : John- Lyon - Thorpe , les personnages secondaires Kitty , la petite bonne diabétique, le gros Colin , Bertha Stanfield la gouvernante, Sir Albert ...

N'en disons pas plus ,...

C'est une romance agréable à lire, une ode au féminisme, pétrie de rebondissements et de chances à saisir car rien n'est simple ..

Comment s'épanouir se rendre libre , concilier amour, désir et combat social?
Les combats que mènent l'héroïne téméraire et attachante parlent au lecteur entraîné de l'Angleterre à l'Afrique en passant par les États - Unis de 1946 à 2010 ..

Une fresque tout en humour et sensibilité , un extraordinaire portrait de femme libre qui fait passer de savoureux moments !!
L'auteure est une fabuleuse conteuse , un ouvrage qui fait du bien !!
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Ah comme on aimerait mener une vie comme celle de Maggie O'Neill! Vie romanesque, marquée par les épreuves mais une détermination de fer qui va lui permettre d'atteindre ses buts!

Issue d'une famille de femmes de tête : la maman était sage-femme, la grand-mère une des pionnières du féminisme, Maggie va ouvrir la voie à cette génération de femmes libres de l'après-guerre, qui ne vont pas hésiter à sortir des voies toute tracées pour mieux se réaliser.

Après un mariage très malheureux avec un certain Fuller, handicapé après un accident, la voici veuve juste après la deuxième guerre. Elle s'engage comme domestique dans une famille de riches aristocrates du Kent: les Lyon-Thorpe, dans le somptueux manoir de Sheperd House.

Elle va découvrir une existence très réglée et codifiée, bien loin de ses rêves de devenir médecin en Amérique.
Ce sera le début d'un long chemin vers la liberté.

Une liaison malheureuse avec un représentant d'une autre classe sociale dans une Angleterre encore marquée par les différences sociales, une autre vie en Amérique, la fidélité aux idéaux de liberté et d'égalité, tout est là pour faire un roman captivant, à l'écriture fluide et précise (bravo à l'auteure Laurence Peyrin que je découvre avec ce livre!).
Un beau coup de coeur pour ce livre sorti en édition de poche.
A lire, que vous soyez féministe..ou moins...
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Je ne connaissais pas Laurence Peyrin, c'est chose faite maintenant après la lecture de ce roman qui m'a fait passer un très agréable moment de lecture. Ce n'est pas le chef d'oeuvre de l'année, mais l'intrigue est correcte, l'écriture aussi, que demander de plus ? Un personnage féminin plus sympathique peut-être, en tout cas moins têtue voire bornée. Quand Maggi Fuller arrive comme domestique dans un magnifique manoir, elle a bien du mal à accepter ce qu'elle considère comme une dégringolade sociale. Elle dont la mère et la grand-mère ont été de farouches féministes, va devoir servir des aristocrates, vider les pots de chambres, etc. Et si la personnalité de Pippa-ma-chère (Lady Lion-Thorpe, maîtresse du manoir) la conforte dans le rejet de tout ce qui est noble, la présence de Lord John Lyon-Thorpe la trouble profondément. Les voilà bientôt amants, que c'est risible se dit-elle, le maître et la soubrette, une chanson connue et qui ne peut pas durer. C'est du moins ce que se dit Maggie qui ne veut pas croire que c'est possible. Et il lui faudra des années et un continent différent pour accepter l'amour de ce John.
C'est donc un roman agréable à lire, certains chapitres sont légers, d'autres plus graves, on n'échappe pas à quelques facilités (ah les mains de John !) mais au bout du compte, cela fait du bien cette lecture en ces temps anxyiogènes.
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