L'Empire dont Sigmar rêvait est devenu une réalité. Les anciens Rois vont devenir des Comtes, et les anciens ennemis des frères d'armes.
Mais le peuple uni devra se montrer fort, droit et juste face aux menaces extérieures. Et l'Empereur n'étant encore qu'un homme, lui-même pourrait faillir et entrainer son rêve d'Empire avec lui.
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Quelle joie de retrouver la plume de
Graham McNeill nous narrer l'avènement de l'Empire et ses premières fausses notes.
Quel délice de replonger directement dans Fange-fougère en compagnie de la vieille devineresse.
Quelle surprise de voir que tout nous revient en mémoire du premier tome, malgré un an qui sépare ces deux lectures.
Chapeau à l'auteur qui mérite bien son Gemmell Award pour ce roman.
Mais, vous allez me dire, une vieille bique vérolée dans un marais malodorant et la naissance d'un Empire, il en faut plus pour mériter un Gemmell. Bien sûr, bien sûr, Gemmell c'est le combat désespéré et les actes héroïques, c'est les batailles épiques et une philosophie humaniste. Et bien si le lot de batailles dépasse les attentes dans ce deuxième tome (il y en a bien une ou deux qui m'ont paru un peu longuettes) il n'est pas en reste en ce qui concerne le désespoir sauvé par la bravoure et l'héroïsme, ni en terme de dilemmes ou choix moraux et de situations plus complexes qu'il n'y paraît.
Sans entrer dans les détails, ce tome à première vue gonflé aux stéroïdes montrera la faiblesse des hommes, face au pouvoir, au désir de vengeance, mais aussi l'importance des valeurs que sont la justice et l'amitié.
Ne reste plus à Sigmar qu'à atteindre le statut de Dieu dans le tome 3 que je vais lire de ce pas !