Les mystères de Larispem, tome 1 : Le sang jamais n'oublie

Toutes mes félicitations à Lucie Pierrat-Pajot, 2eme lauréate du prestigieux concours RTL/Gallimard. Sur 800 manuscrits, voici celle qui succède à Christelle Dabos et qui remporte haut la main un double défi : être publiée dans l'une des plus grandes maisons d'édition et faire suite à notre merveilleuse Passe-Miroir.


1871 : la Commune de Paris divise la France et la capitale. Les barricades sont hérissées, les peuples exaltés et le gouvernement sur le point de tomber. Dans nos livres d'histoire, on sait comment la révolution a réprimée. Mais imaginez, imaginez que ce soit le peuple qui ait gagné…





Carmine est une apprentie bouchère, autant dire la caste dominante de Larispem, et pourtant, en compagnie de Liberté, elle se retrouve à cambrioler de vieilles maisons de nobles. de l'autre côté de la ville, se trouve l'orphelinat que Nathanaël n'a jamais quitté jusqu'au jour où il fait la connaissance de Valentine. A partir de là, il met les doigts dans un engrenage qui l'emporte bien malgré lui loin de sa sphère de confort, vers une quête de vengeance qui lui est étrangère.





Il est très difficile de résumer ce livre sans spoiler tout en essayant de vous démontrer son intérêt. Plus que jamais, il souhaite planter le décor, les personnages et l'action dans la drôle de métamorphose que subit la ville lumières : un Paris dominé par des bouchers, pas très glamour. Je ne pensais pas accrocher si vite mais dès la 1ere ligne, me voilà emportée. Rien n'est stéréotypé dans ce livre, voilà un vrai roman jeunesse ! le Paris de la fin du XIXe est divisé, comme toujours dans ce siècle mouvementé, entre les aristocrates et le peuple mais cette fois-ci, les nobles écrasés sont prêts pour la revanche. Aussi, contrairement aux intrigues habituelles, nos héros ne se rencontrent jamais et ne poursuivent pas le même but. Les quêtes de nos protagonistes sont chacune orientées dans une direction différente. Les uns sont voleurs, les autres sont occupés à chercher un livre mais aucun des deux ne comprend totalement ce qu'il lui arrive. Les conflits politiques ne sont pas ce qui prédomine, chacun étant préoccupé par ses problèmes : Carmine et son frère, Liberté et son emploi d'apprentie et Nathanaël et sa mystérieuse maladie. Les changements de point de vue et le mélange des genres (steampunk, conflit historique tendant à devenir une dystopie et d'aventure) sont très appréciables. Cela nous change des habituelles intrigues amoureuses ! Sans compter que le tout est narré avec précision et délicatesse tout en restant réaliste : les rues, l'argot, la population... Lucie Pierrat-Pajot a su donner vie à ce bon vieux Paris. On entre dans l'intrigue tout doucement et on se laisse bercer par les épreuves de nos héros où la romance est très minoritaire ; la survie du quotidien est le thème majeur du roman. La fin sait aussi nous laisser sur notre faim et promet d'être encore plus envoutante que le T1, si ce n'est plus car l'intrigue est véritablement lancée ! Les intrigues politiques vont être développées en parallèle d'un défi lancé à la population très original. Je dois à ce livre une découverte littéraire que le T2 va plus développer : le Testament d'un excentrique de Jules Verne qui narre un jeu de l'oie géant dans une ville. A lire !

Retrouvez mon avis, un extrait et des infos sur le T2 ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2016/04/les-mysteres-de-larispem-t1-le-sang.html

Je ne voudrais pas trop m'avancer, mais je crois bien avoir lu ma première uchronie steampunk. du mois si j'en crois la définition "genre littéraire dans lequel les intrigues se déroulent dans un XIXe siècle dominé par la révolution industrielle". Bon là nous sommes sur la bascule entre le 19e et le 20e siècle mais pour le reste ça colle !
C'est un roman jeunesse, mais pour le savourer correctement, il faut avoir 2/3 notions tout de même. Nous sommes après la Commune. Paris est devenue Larispem, issu de l'argot des bouchers parisiens, révoltés. Les nobles et bourgeois ont quitté la ville, devenue une démocratie indépendante de la France. Ce sont les bouchers les nouveaux saigneurs de la ville (pardon, c'était tentant). Et une société secrète, les Frères de Sang, oeuvre dans l'ombre pour le retour de la noblesse dans la Cité-Etat.
Il y a beaucoup de choses dans ce roman. Il m'a donc fallut un peu de temps pour y entrer, mais une fois conquise, je pense que je suivrais la série avec grand intérêt. Parce que, oui, c'est un premier volume.

Lu en solidarité avec mon ado de 15 ans qui ne comprenait pas toutes les subtilités du livre.
J'ai adoré.
Je trouve que ce roman est intéressant de par ses références historiques. L'idée de "modifier" l'histoire en y ajoutant du futurisme est vraiment intéressante.
La modification du nom de certains endroits nous ont permis d'échanger et d'ouvrir la discussion. Exemple : la place des Vosges est appelée différemment dans le livre (j'ai oublié le nom exact) et donc nous avons resitué l'endroit, nous nous sommes remémorées les visites faites sur cette place. Je suis une fan de Jules Verne et donc, de nouveau, l'intégrer dans cette histoire ne pouvait que me plaire.
Je n'ai mis que 4 étoiles car je suis restée sur ma faim. Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler la fin de ce premier tome.
Je trouve que ce roman est à la jeunesse ce que Giacometti et Ravenne sont au roman adulte.
Hâte de lire le second tome.

Et si la Commune avait réussi ? Paris serait alors devenue une cité-état indépendante, Larispem, dans laquelle la noblesse aurait été abolie. C'est dans cette uchronie bercée de steampunk que nous découvrons Liberté, jeune mécanicienne de talent, Carmine, une apprentie louchébem (bouchère) de caractère, et Nathanaël l'orphelin bien mystérieux.

Ce roman a gagné le prix du premier roman Gallimard, mais je n'avais encore jamais eu le temps de le lire, surtout depuis que je suis dans un rayon adulte. J'ai donc profité de sa sortie en poche chez folio SF, pour le lire dès réception. Et je n'ai vraiment pas regretté ! Même si dans la lecture, on sent que le roman s'adresse à la base à un public plus jeune (avec des personnages assez jeunes) ce n'est pas un souci pour moi, et je me suis immédiatement laissée porter par cette écriture et l'intrigue. le seul vrai défaut de ce roman, autant le dire tout de suite, c'est qu'il s'agit d'un premier tome, qu'en soit l'intrigue n'avance pas autant qu'on le voudrait, et que si j'en avais eu la possibilité, j'aurais aimé lire la trilogie en entier !

Moi qui aime beaucoup le steampunk, j'ai adoré l'ambiance qui se dégageait du récit. le côté Jules Verne est très bien exploité, on voit que l'auteure a fait des recherches. J'ai adoré le fait que le louchébem soit intégré dans le roman, c'est un argot dont j'avais déjà entendu parlé, mais le voir « en action » était vraiment sympa, c'est amusant d'essayer de comprendre, tout en étant bien conscient que c'est bien plus facile à l'écrit que de l'entendre parler !

Les personnages sont intéressants, ils ont chacun des traits de caractères bien particuliers avec leurs forces et faiblesses, même si encore une fois, on sent que ce n'est qu'un début.

En tout cas, j'ai été vraiment contente de lire ce premier tome, maintenant, j'ai hâte de lire la suite, et ça fait du bien de lire quelque chose qui nous emporte et nous fait nous évader !
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❤ Coup de coeur ❤ ma lecture du week-end fut absolument géniale. Les mystères de Larispem le tome 1 : le sang n'oublie jamais de Lucie Pierrat-Pajot. Une aventure incroyable dans un Paris d'après Commune en 1875 où les aristocrates et le clergé ont été chassés et persécutés et où c'est le peuple et notamment les bouchers qui ont gagné la révolution et instauré la cité état de Larispem. L' auteur s'inspire clairement de différents événements historiques et des inventions de Jules Verne, qui apparaît même comme personnage de l'histoire. Nos deux héroïnes Liberté et Carmine ont 15 ans, l'une est mécanicienne et l'autre apprenti bouchère. Quel duo très attachant forment-elles ! Une amitié solide les lies, sans s'y attendre elles vont se retrouver au coeur d'un complot, car les Frères du sang commencent à menacer l' ordre établi. Carmine est exceptionnelle je l'ai adoré de même que tout l'univers crée par l'auteur. Je ne me suis pas ennuyé une seconde avec ce livre, le seul défaut c'est qu'il est trop court ! Heureusement le tome 2 arrive. Ce roman est pour moi une pépite en matière de littérature française jeunesse

Un premier tome de mise en bouche, dans lequel le lecteur de promène avec délice. Il me tarde déjà d'en lire la suite. Je suis époustouflée par la qualité du récit, l'ambiance générale du roman et l'empathie ressentie pour les jeunes héros. Coup de coeur vous croyez ? Non, immense coup de coeur, ce serait plus réaliste !

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C'est avec un a priori très positif que j'ai entamé cette nouvelle lecture : qui dit concours Premier Roman Jeunesse dit La Passe-Miroir, qui dit la Passe-Miroir dit livre génial, et Gallimard Jeunesse a encore su révéler un très beau talent en nous offrant ce nouvel ouvrage.

L'intrigue se situe dans un passé uchronique où la Commune de 1871 a abouti à l'expulsion de tous les aristocrates de Paris et à l'indépendance totale de la ville devenue un État nommé Larispem. L'idée même d'une uchronie m'enthousiasmait beaucoup car j'en lis rarement, surtout avec la vague de dystopies qui a frappé la littérature jeunesse, mais elle est relayée par autre chose qui me plaît énormément : le steampunk. Pendant ma lecture, j'ai découvert plein d'objets, de technologies et de moyens de transports se ramenant à ce style, et l'évocation de Jules Verne revient également sans arrêt, ce qui n'est pas pour me déplaire. Bien qu'il ne tienne pas un rôle principal dans l'intrigue, le personnage de Jules Verne a son importance et j'ai trouvé ça plutôt intéressant de retrouver cet auteur dans une fiction, même si ce n'est probablement pas une grande première. L'univers développé par l'auteure est foisonnant de petits détails qui lui donnent un véritable charme.

L'auteure nous fait découvrir ce monde à travers les yeux de trois personnages qui ont tous une évolution différente, de la louchébem à l'orphelin en passant par la provinciale essayant de s'intégrer dans la Cité de Larispem. Les personnages secondaires sont tout aussi fascinants, en particulier ceux liés aux Frères de Sang qui présagent des événements plus sombres dans les prochains tomes.

Le style et les personnages c'est chouette, mais ça ne fait pas tout, il fallait une intrigue solide pour tenir tout ça, et c'est de là que vient le fait que je n'ai pas eu un véritable coup de coeur pour ce roman bien que j'ai adoré ma lecture. Ce premier tome installe les bases d'une histoire assez bien fournie, et c'est normal car ça reste le rôle d'un premier tome, mais j'ai trouvé qu'il ne nous en donnait pas suffisamment. J'ai refermé le livre en me disant « mais mince*, ça s'arrête là ? », car la coupure est nette et peu prévisible, j'ai eu l'impression d'être réellement stoppée dans ma lecture et ça m'a beaucoup frustrée (je m'en suis remise mais quand même !). Malgré tout, les bases sont solides et j'attends avec impatience le second tome pour en savoir plus car tout ça a l'air très prometteur.

Une série de romans "pour ados", que je viens de terminer, et qui me semble tout à fait lisibles pour les vieillards chenus que nous sommes. Bref, une série à partager en famille du collège à la maison de retraite, du moment qu'on aime l'aventure, les rebondissements, et les univers imaginaires façon steampunk.
Le titre n'est pas sans rappeler la saga d'Eugène Sue, Les Mystères de Paris, grand succès de l'édition des années 1840: une histoire de vengeance, de trahison, de destin, une histoire où les orphelins côtoient des princes de sang.
La recette fonctionne encore à Larispem, des dizaines d'années plus tard. Larispem, c'est Paris dans l'argot des bouchers - des louchebems - qui constituent désormais la catégorie sociale la plus admirée, la plus enviée. Car Larispem, c'est Paris après la Commune, dans un monde où la Commune aurait réussi.
Sous l'égide de la Présidente et de ses assistants, le peuple vit en paix, il mange à sa faim, le travail rend libre et n'est plus aussi pénible qu'autrefois. En effet, Jules Verne, du haut de sa tour, conçoit des machines fabuleuses qui permettent de se décharger des tâches les plus pénibles, de circuler dans les airs, de se divertir et de s'informer , de s'instruire et de communiquer.
Cernée par une France restée quelque peu arriérée , Larispem aurait tout pour plaire, si seulement elle n'était hantée par le spectre des Frères du Sang : la noblesse déchue, qui a juré de retrouver ses privilèges et son rang, quitte à user de maléfices.
Tous les ingrédients sont en place pour que se déroule sous nos yeux une formidable épopée, qui ne laissera au lecteur que peu de répit: les pages se succèdent à toute vitesse, les péripéties s'enchaînent, et jamais l'on ne s'ennuie en compagnie des Larispemois.
Bref, une belle et bonne série, très divertissante et qui, je l'espère, vous plaira.

Mon premier livre "steampunk" et je ne suis pas déçu du tout. L'intrigue se met doucement en place, mais ça laisse du temps pour bien cerner les personnages et s'y attacher. Je lirai volontiers le 2e tome. Merci à une amie
de m'avoir fait découvrir ce style, une bonne découverte pour moi.

Cela fait un moment que ce roman jeunesse traînait dans ma bibliothèque. Je l'avais acheté parce que j'en avais eu de très bons échos, et l'univers décrit dans le quatrième de couverture me tentait pas mal.
Après lecture, je dois avouer que j'ai passé un bon moment mais… certes, l'histoire est sympathique, certes les personnages ne sont pas inintéressants, cependant j'ai eu l'impression de lire d'autres romans jeunesse que j'avais déjà pu lire auparavant, autant dans les péripéties que dans la typologie des protagonistes principaux. Je m'attendais vraiment à quelque chose de plus inattendu, d'où sûrement une plus grande déception à la fermeture du livre.
Je m'arrêterai donc à ce premier tome des Mystères de Larispem : je n'en dénie pas ses qualités, d'écriture notamment, mais j'ai besoin d'un peu plus de nouveauté dans mes lectures jeunesse.
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