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Ce lomanrem est lénialguche ! Quoi, vous ne comprenez pas ? C'est que vous ne connaissez pas encore l'argot des bouchers ! Je disais donc : Ce roman est génial ! Et il faut savoir souffrir la comparaison à La Passe-miroir, quand on gagne le même prix que Christelle Dabos, mais je trouve que Lucie Pierrat-Pajot ne s'en tire vraiment pas mal et j'ai plongé avec délice dans ce Paris alternatif de 1899 à la Jules Verne : une uchronie à l'univers mystérieux, original, plein de merveilles.

Après seulement quelques pages, on est baigné dans un monde énigmatique, très visuel et plein de surprises. On se pose déjà mille questions sur les personnages, leur mode de vie particulier et surtout l'univers incroyable dans lequel ils évoluent. Bienvenue dans la ville de Larispem (anciennement Paris) où la publicité est débitée dans les rues par des voxomatons, où le système postal est entièrement revu, où volent dans le ciel d'énormes dirigeables, où Jules Verne est un citoyen adulé pour ses inventions que l'on tente de rendre réalisables, où tout le monde se tutoie et jouit des mêmes droits.

L'auteure déborde d'imagination et a construit un univers unique et amusant (j'ai adoré déchiffrer l'argot « louchébem » au fil des conversations entre bouchers). Et s'il n'y a rien à redire sur l'ambiance steampunk étonnante de ce roman, on ne peut rien reprocher non plus à la construction des personnages qui sont vraiment attachants et vivent toutes sortes d'aventures passionnantes. On attend d'ailleurs avec impatience que tout se recoupe et qu'ils se trouvent enfin !

Mais il y a quand même un bémol : c'est fichtrement trop court. L'intrigue est bien lancée, on saisit déjà les futures quêtes mais pour un roman d'une telle ambition, nous laisser sur notre faim après seulement 272 pages, c'est presque criminel ! Vivement donc la suite (et je vois même plus loin : vivement une intégrale qui permettra aux nouveaux lecteurs de savourer cette aventure dans toute sa géniale dimension !).
Lien : https://charabistouilles.wor..
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Le précédent vainqueur du prix du premier roman jeunesse organisé par Gallimard et Télérama, la Passe-Miroir de Christelle Dabos, est une saga qui m'a tout simplement enchantée. Je n'ai donc pas pu passer à côté du second livre victorieux, mystérieusement intitulé Les Mystères de Larispem.
C'était une sorte de devoir d'intégrité envers vous, vous voyez. Je n'aurais pas voulu vous décevoir par non-présence de chronique sur ce livre. Craquer pour Les Mystères de Larispem était donc un acte purement philanthropique.



Que dire de l'univers de ce livre, sinon qu'il est purement génial ? En quelques mots, l'auteure plante son décor dans un Paris devenu indépendant du reste de la France à la suite de la Commune, en 1871, qui a alors réussi, et permis l'installation d'une sorte de régime populiste très, très axé sur l'égalité, dans lequel les citoyens les plus respectés sont les bouchers. La désormais cité-État de Paris, devenue Larispem d'après l'argot des bouchers, subit de nombreux changements, architecturaux, politiques… et s'unit autour de figures emblématiques comme Jules Vernes. Vous vous en doutez, un système aussi autoritaire ne peut que voir croître des tensions… et même des complots.

Le roman est terriblement prenant, nous captivant au moyen d'une écriture fluide et efficace dans des aventures dont on ne peut se détacher avant de parvenir à la page finale. Les bases de l'intrigue se posent tout en délicatesse, les antagonismes se créent, des révélations s'opèrent déjà, nous laissant entrevoir une suite pour le moins alléchante !

Nul doute que les trois figures principales du livre, Liberté, Carmine et Nathanaël, respectivement mécanicienne, apprentie bouchère et orphelin, sauront vous séduire, chacun à leur manière, avec leurs qualités et leurs complexes. Leurs situations, aux antipodes les unes des autres, se rejoignent peu à peu, et Il est vrai qu'en 250 pages seulement, on n'en apprend pas non plus de quoi rédiger une thèse sur chacun d'entre eux, mais suffisamment pour nous donner envie de parcourir un peu, voire beaucoup plus de chemin en leur compagnie.

Si vous n'êtes toujours pas convaincus de vous lancer dans l'aventure, voici encore trois atouts de ce livre : la couverture, très réussie avec ses couleurs harmonieuses, les illustrations poétiques qui ouvrent chaque chapitre, et la découverte de l'argot des bouchers, que je ne connaissais absolument pas, mais qui m'a réellement intéressée, et qui est en passe de devenir un langage secret entre moi et mon grand-père – je sais, ma vie est passionnante.
Bon, et si maintenant, vous n'êtes pas encore en route pour votre librairie, il ne me reste qu'à fermer ce blog.

L'auteure nous livre ainsi une odyssée audacieuse et délicieuse dans un Paris superbement métamorphosé, aux côtés de personnages prometteurs. Un roman atypique et passionnant, à mettre entre des mains de lecteurs aussi bien jeunes que plus âgés, qui permet de révéler l'indubitable talent d'écrivain de Lucie Pierrat-Pajot, qui mérite définitivement d'avoir remporté ce concours, et à qui moi, éminente grande prêtresse Capucine, je prédis un avenir brillant dans le monde de l'écriture !

Note attribuée : 9,5/10 : je réserve le 10 pour la suite...
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En attaquant Les mystères de Larispem, je savais déjà que j'allais principalement le comparer à La Passe-Miroir, qui je le rappelle a aussi gagné le Prix du Premier Roman Jeunesse chez Gallimard. La Passe-Miroir avait été une énorme révélation, aussi je me doutais un peu que je n'aurais pas pareil coup de foudre pour Les mystères de Larispem, mais je l'ai quand même beaucoup apprécié !
L'idée de décor est excellente. On ne parle que même pas – ou alors très peu – de la révolution de 1871 dans nos cours d'Histoire, alors la développer dans un roman jeunesse en poussera peut-être à aller se renseigner dessus. Et puis le parti pris de transformer Paris en Larispem, d'ainsi révolutionner ses us et coutumes… C'est à la fois très original et, surtout, très bien fait. Ce roman est une espèce d'uchronie de fantasy, mêlant historique et sciences occultes, qui de par son rythme effréné et son décor dynamique attirera nombre de jeunes – et moins jeunes on ne vous oublie pas – lecteurs dans ses filets.
Dans Les mystères de Larispem, un aspect particulier est donné à Paris : cité merveille, foyer de tous les ingénieurs et artistes novateurs que comptait la France, c'est devenu une ville qui ne connaît jamais de temps mort, et qui dans ses rues compte désormais bon nombre d'automates ou de rouages complexes… ces caractéristiques vous sont familières ? Normal, elles sont empruntées au steampunk, un genre littéraire, vestimentaire et plus généralement artistique qui est très en vogue ces dernières années. le steampunk mêle traditionnellement le monde de l'époque victorienne et la technologie de nos jours ; ce n'est pas exactement le cas ici, mais les nombreuses technologies, déjà très novatrices pour le 19ème siècle, interpelleront sans aucun doute les amateurs du mouvement. J'en suis moi-même fan, si vous voulez tout savoir. Jules Verne, le célèbre écrivain, tient un rôle primordial dans cette Histoire nouvelle, et même si je n'ai lu aucun de ses livres – grande honte à moi ! – j'ai beaucoup apprécié de le voir ainsi valorisé. C'est de toute manière lui le pionnier de l'univers steampunk : cet hommage est bien mérité. Il en va de même pour Paris en général : devenue Larispem, elle a gagné en splendeurs, et pas des moindres. Des technologies novatrices qui se sont invitées dans la capitale (voxomatons, ou aussi le nouveau système de courriers dont le nom m'échappe…) à son architecture revisitée, le lecteur en prend plein les yeux et il adore ça. N'oublions pas que ce roman se déroule au 19ème siècle : historique et fiction sont ingénieusement mêlés et rassemblés, cela semblerait presque crédible, quoique le côté steampunk soit un peu irréaliste. Il y a à la fois documentation et imagination, un combo d'enfer dans ce genre de livre. le jargon des bouchers en est la preuve, et il est d'ailleurs souvent utilisé dans les dialogues. Attention, uniquement quand des bouchers parlent entre eux, cela va de soit : il n'y a pas d'abus de langage, je veux dire. L'auteure a trouvé un bon filon à exploiter, mais elle le fait d'une manière pas abusive et avec finesse pour que la pilule passe bien. Et elle passe bien !
Les personnages sont, dans l'ensemble, assez bien construits. J'ai trouvé qu'il leur manquait parfois un peu de profondeur, mais je pense que c'est dû au fait qu'ils ont dans l'ensemble des profils très typés « héros de romans jeunesse » : ils sont optimistes, insouciants, pour que le lecteur s'identifie à eux. Sans donc avoir cet aspect plus sombre que j'affectionne tant, cette part d'ombre, ils restent des protagonistes tout à fait acceptables, et ont certaines caractéristiques qui ont le mérite d'être originales. Sans vraiment casser la baraque, on voit quand même que l'auteure a cherché à les faire se démarquer, par certains aspects, des autres Larispemois.
(Je vous livre rapidement que j'ai eu un énorme coup de coeur pour l'un de ces personnages, mais son existence même est un spoiler, alors je suis au supplice car il m'est impossible de vous en parler ici. Disons, pour ceux qui auront lu le livre, qu'il s'agit du tout dernier qui apparaît, dans les dernières pages. La Mademoiselle badass. Quand elle est apparue, j'ai été prise d'une espèce de frénésie terrible qui faisait que je frissonnais toute seule en lisant… Elle est tellement incroyable… Bref. Allez lire Les mystères de Larispem, rien que pour la voir, elle…)
J'ai beaucoup aimé le concept des ennemis de Larispem. Des nobles déchus qui crient vengeance, ça en jette ; et leur nom, leur devise ! Ils sont à la fois dans les normes d'antagonisme et un peu originaux, juste assez pour donner du tonus au roman tout en restant dans les chemins sûrs.
Finalement, les principaux défauts selon moi sont la fin, qui est très abrupte, et le style d'écriture. Concernant la fin, certes, ça donne très envie de découvrir la suite, mais on ne la soupçonne pas ! Elle arrive très brusquement alors qu'on pensait qu'il restait encore pas mal de pages. Pour la petite histoire, l'auteure l'a ainsi arrêtée parce que la date limite du concours Gallimard approchait et qu'elle n'a pas eu le temps de bien conclure.
le style d'écriture est un peu simple, ordinaire presque : je veux dire par là que comme c'est le gagnant du concours Gallimard, je m'attendais à une plume différente, qui sortirait davantage des sentiers battus. La plume est efficace, certes, elle est claire et énergique. Mais j'attendais un petit truc en plus, qui a manqué à l'appel. Dommage, ça manque un peu de saveur.
Et puis la « réclame » qui apparaît tout à la fin, sur le feuilleton du Petit Larispemois, mais non. Juste NON. Ce n'est pas crédible pour un sou et ça casse le rythme. J'ai eu beau relire la « réclame » deux fois, trois fois, je suis toujours aussi sceptique : on veut créer du suspense pour le tome 2 (entre nous, y a pas besoin, le roman se débrouille assez bien pour nous donner tout seul envie de découvrir la suite) mais le canal est mauvais, surfait. Et surtout, ce-n'est-pas-crédible. Trop de pub tue la pub, les enfants.
Aux mystères de Larispem il manque aussi cette qualité qui fait que La Passe-Miroir est accessible autant aux petits qu'aux grands. Je veux dire par là qu'on appréciera La Passe-Miroir à tous les âges, mais que Les mystères de Larispem sont majoritairement destinés à un public juvénile et que ça se ressent très fortement. Les codes de la littérature jeunesse sont beaucoup plus présents et respectés. Bien sûr, je pourrais prendre d'autres romans que La Passe-Miroir pour comparer, le résultat serait le même, mais si je l'utilise ici c'est parce qu'ils ont gagné le même concours et qu'à mon sens, il est même utile de les comparer de la sorte.

Intéressés par le reste de ma chronique ? C'est par ici : https://lemondefantasyque.wordpress.com/2016/05/01/les-mysteres-de-larispem-de-lucie-pierrat-pajot/
Lien : https://lemondefantasyque.wo..
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Vous savez déjà à quel point j'aime la série « le Passe-Miroir » de Christelle Dabos. Sachant que son premier tome avait été lauréat du prix du premier roman jeunesse, j'étais très curieux de connaître le lauréat du prix l'année suivante. Vous l'avez compris, il s'agit du premier tome des mystères de Larispem, dont nous allons parler aujourd'hui.


1899, après la victoire de la Commune en 1870, Paris est devenu Larispem, une cité-Etat basée sur le principe d'égalité. Les bouchers, principaux artisans de cette victoire, sont à la tête de la cité et ont imposé à tous leur jargon, le louchébem. C'est dans ce cadre que trois enfants, Liberté, une mécanicienne aux doigts de fée, Carmine, une apprentie bouchère (ou plutôt louchébem) et Nathanael, un orphelin aux étranges pouvoirs, vont se retrouver confrontés à une mystérieuse confrérie d'anciens nobles aux pouvoirs occultes. Cette confrérie, prête à tout pour reconquérir ses privilèges déchus, va menacer la survie même de Larispem.


Voilà un résumé ma foi assez dense, mais il n'en fallait pas moins pour vous présenter correctement cette uchronie à l'univers passionnant, à la fois historique mais aussi un peu steampunk. L'utilisation de l'argot des bouchers, bien qu'un peu déroutante au début, s'avère au final un vrai plus qui nous fait encore mieux rentrer dans le monde des louchébem et contribue à conférer au roman sa touche si particulière. Enfin, les personnages principaux sont tous les trois attachants dans leur genre et l'alternance de leur point de vue au cours du récit rend celui-ci dynamique et nous permet petit à petit de faire s'emboiter les différentes pièces du puzzle global.


Un petit regret pour finir. le roman est relativement court, à peine 300 pages. Heureusement que je viens d'acheter le second tome de la trilogie !
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Lauréat du prix Gallimard 2017, cette nouvelle série Steampunk est la première de ce genre que j'essaie et je dois dire que c'est excellent et très créatif! Dans cet univers où Jules Verne est en quelque sorte le plus grand architecte, où les bouchers sont la classe dominante, où les aristocrates se cachent et conspirent, Paris a été pour ainsi dire réinventé. Désormais connue sous le nom "Larispem", indépendante de la France, on a du mal à la reconnaitre.

Alors que nos trois protagonistes tentent de faire leur place dans ce monde réinventé par la plèbe, un sombre complot se trame dans une vielle société secrète.

Personnages colorés, inventions loufoques, jargon de boucher, on ne s'ennuie pas dans ce roman. Vivement la suite.
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Une découverte plaisante ! Mais attention, certes cette uchronie imagine un Paris de 1899 dans lequel les Communards ont gagné, mais aussi celui d'une utopie en marche qui possède ses contradicteurs. L'intrigue oppose le discours sur L Histoire des vainqueurs et celui des vaincus et à ce jeu nous fait entrevoir tout le charme des conspirateurs qui peuvent être vus par les uns comme des libérateurs, par d'autres des terroristes. Ainsi, même si les personnages principaux, des adolescents de milieux divers, sont parfois ambivalents, le danger d'une telle uchronie peut aussi être un mauvais relativisme qui mettrait tous les points de vue à égalité.
Or, l'après-Commune ressemble dangereusement à un gouvernement post-Terreur ou à une URSS "allégée" et ses opposants sont ramenés à un groupe d'aristocrates obsédés par la pureté de leur sang et de leur "pouvoir"... Hors durant la Commune de 1871, les Versaillais n'étaient pas essentiellement des aristocrates d'Ancien régime, mais plus largement ceux qui avaient intérêt à maintenir l'Empire. Cet après-Commune ressemble finalement plus à une uchronie post-Révolution française dans son état d'esprit.
On est surpris de n'y trouver aucune évocation de la Sociale, des antagonismes économiques, comme si la Commune de Paris n'avait pas de projet économique autre que se venger des riches... Toute l'organisation économique reste rigoureusement identique après cette révolution victorieuse alors qu'il s'agissait d'une révolte sociale et économique.
On évoque un peu le féminisme, mais il n'a pas radicalement changé la société. Les bouchers, cette nouvelle caste révolutionnaire, n'a aucune idéologie ou philosophie politique ou économique...
Jules Verne devient la figure majeure et tous les noms des Communards sont changés...
Malgré tout, quelques bonnes questions sont posées sur la réalité des utopies, les révolutions et le terrorisme.
Bien envie de connaître la suite...
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Encore une lecture jeunesse qui m'a beaucoup plu. Je suis d'ailleurs très satisfaite de mes dernières lectures en jeunesse qui ne m'ont pas du tout déçue et qui m'ont à chaque fois embarquée dans un univers particulièrement intéressant et bien construit. C'est encore une fois le cas pour Les mystères de Larispem. Ce récit uchronique m'a tout de suite happée, l'auteure a nourrit ma curiosité jusqu'à la fin. Son écriture est fluide, l'installation de l'histoire et des personnages se fait sans temps mort, l'univers décrit est foisonnant, ce premier tome a vraiment été un réel plaisir de lecture. Allez zou, je file entamer le deuxième tome.
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Lonjourbem chers amis libliophilebem !!
Je me place en militante pro romans pour adolescents...Bravo pour ce beau Larispem délicieusement imaginé. Une espèce d'hybride entre un roman de Jules Verne, le Ventre de Paris d'Emile Zola, avec une pincée d'ambiance exposition universelle post-révolutionnaire et un côté légèrement Méliès pour les effets spéciaux.
Un régal. Un de ces romans que l'on aimerait voir adapté en film, juste pour le plaisir de voir "en vrai" les créations architecturales et techniques sorties de l'imagination fertile de l'auteure.
Alors, faut-il le lire ? Oui ! Je recommande particulièrement à ceux qui apprécient la saga de la Passe-Miroir de Christelle Dabos.
Vivement le 2nd volume...sortie prévue mai 2017 !!!
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Un premier tome très réussi et très prometteur, porté par un univers à la fois original, cohérent et tout à fait passionnant, entre uchronie, fantasy et steampunk. Les 3 personnages centraux sont loin d'avoir livré tous leurs secrets. de même, les enjeux restent encore flous et les forces en présence demeurent plus inquiétantes que rassurantes. Un vrai plaisir de lecture et le charme du louchébem.
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Après le succès du soulèvement des parisiens lors de la Commune de 1871, Paris devient Larispem, une cité-état où femmes et hommes, noirs et blancs, riches et pauvres, vivent désormais sur un pied d'égalité.
Les avancées scientifiques et mécaniques, menées de front par Jules Verne en personne, permettent à tous de vivre dans un certain confort, et placent Larispem en leader de la modernité.
Liberté, jeune technicienne discrète, et son amie Carmine, apprentie bouchère à la langue bien pendue, évoluent dans cet univers en tentant de se faire une place. Mais ce n'est pas facile, d'autant plus que la menace des Frères du Sang resurgi, entraînant dans son sillage la révélation de terribles secrets.

J'étais curieuse de découvrir ce roman, gagnant de la seconde édition du concours du premier roman jeunesse de Gallimard. Je n'ai pas été déçue !
J'ai beaucoup aimé l'univers créé par Lucie Pierrat-Pajot, inspiré d'un événement historique célèbre. Le côté un peu steampunk est développé de manière très réussie. L'écriture est fluide et agréable.
Par contre je suis restée sur ma faim en lisant les dernières pages, j'aurais bien aimé que cette partie du roman soit un peu plus développée plutôt que de laisser le lecteur sur cette coupure abrupte.
Lien : http://mybooksntea.wordpress..
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