J’en profite pour rappeler, si nécessaire, que l’argent n’est pas négatif en soi.
Les cultures, les religions aussi, ont accolé à l’argent une valeur émotionnelle qui n’a rien à voir avec son utilité première de fluidification des échanges. L’argent est devenu synonyme de pouvoir, de réussite, de corruption, de motivation, d’injustice, de sécurité, de risque, de générosité, de peur d’en avoir trop ou pas assez… Bref, en fonction de notre culture (nationale, religieuse, familiale, etc.), notre relation à l’argent n’est pas neutre.
[…] La permaculture nous rappelle que ce n’est pas la génération de profits qui est néfaste en tant que telle, mais la façon dont ils sont générés (aux dépens ou non de la planète et des Hommes) ET dont ils sont utilisés (redistribués ou accumulés par une minorité privilégiée).
Pour être suffisamment divers pour être durable, je conseille à un entrepreneur d’avoir la capacité d’accueillir au grand minimum une dizaine de clients (un entrepreneur proposant des produits, d’être distribué par une dizaine de points de vente). Pour rendre cela possible, il faut privilégier le fait de faire des économies d’échelle, c’est-à-dire d’avoir un processus de travail quasi identique entre tous ces clients.
Être un entrepreneur durable, c’est avoir pour ambition de générer du profit avec son activité. Mais de générer ce profit tout en impactant positivement la planète et les Hommes, et de le faire pour pouvoir contribuer à la richesse de son écosystème en réinvestissant ses surplus.
Le but d’appliquer la permaculture à sa pratique est de maximiser ses chances de créer un système qui soit tout aussi abondant, durable et résilient que la nature.