Mais Watteau, au dedans de lui, songeait :
- Les potions de Mead, les remèdes de Mariotti qu'était-ce donc à côté de la vigueur, du beau robuste qu'infusaient à son cœur les lettres et les œuvres de cet homme-là. Rubens, c'était un Flamand comme lui, mais un Flamand heureux, opulent et sensuel, tandis que lui, le pauvre Jean-Antoine, c'était un Flamand malade et plaintif, au souffle court et haletant, aux doigts débiles, au cœur usé.