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3,41

sur 164 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avoue que cet ouvrage m'avait surtout séduite pour son titre et pour son design. En effet, la couverture solide avec effet brillant est aussi jolie que les pages aux bords noirs qui me font songer aux éditions Gulf Stream (Électrogène). C'est un très beau livre objet. Pourtant, j'avoue être tombée de haut. Je pensais avoir affaire à un livre d'horreur et d'épouvante, mais on est loin d'avoir un récit de ce genre ! Je pencherais plus sur un roman sombre et dramatique avec une histoire d'amour au coeur de l'intrigue... Jusqu'au dernier tiers, je me suis dit que l'on allait enfin faire un tour au sanatorium afin de rencontrer je ne sais quelle créature ou découvrir ce que l'équipe de santé y trafique... Surtout avec cette histoire de Déficients et de maladie incurable... Mais non, on reste sur une très jolie romance. Donc si vous souhaitez un roman du genre horreur, passez votre chemin. À l'inverse, si vous souhaitez ressentir diverses émotions comme le malaise, l'agacement, l'émerveillement, la peine et le chagrin, alors « La Maison des Morts » est faite pour vous !

La romance est très belle. Non seulement elle met du temps à s'installer, se développe crescendo, mais en plus, je la trouve crédible. Nos deux tourtereaux sont tellement mignons ! Leurs scènes nocturnes sont tellement féeriques... Adolescents, ils découvrent les premiers émois amoureux : les baisers, les câlins et bien davantage... Leur petite histoire secrète est vraiment attendrissante. On sent vraiment que Toby, le héros, change du tout au tout grâce à sa bien-aimée. Au début, il est agressif, insultant, froid et irascible avec autrui. J'avais du mal avec ses réactions. Grâce à celle qui saura toucher son coeur, il va retrouver le sourire, l'espoir et être de nouveau ouvert aux autres. Quant à Clara, c'est réellement une perle. Elle incarne la joie de vivre.

Par contre, étant donné l'ambiance de cette maison, je n'ai pas pu m'empêcher de songer au film « Vol au-dessus d'un nid de coucou » avec Jack Nicholson. C'est surtout à cause de Matrone, cette femme qui dirige les lieux d'une main de fer de façon froide et impassible... Une véritable Miss Ratched ! J'imaginais tellement ce personnage en elle que j'en frémissais. Il y a également les pensionnaires malades obligés de prendre des pilules, de vivre dans la peur et l'attente tout en tuant l'ennui comme ils le peuvent. L'ambiance médicale remplie de non-dits est assez oppressante. On ne peut que comprendre le caractère renfermé ou explosif des protagonistes... Quant à Toby, c'est typiquement McMurphy : il est plus lucide que les autres, tout en étant impulsif et intelligent. Au fil des pages, j'avais donc ce film en tête... Et, tout comme lui, ce roman est incroyablement touchant... le passage du chocolat chaud avec Will m'a terriblement émue, tout comme la conclusion, aussi belle qu'affreuse.

C'est donc un bon ouvrage si l'on ne recherche pas une atmosphère terrifiante. Par ailleurs, la plume est très simple et légère. le récit se lit donc très facilement. En revanche, vos émotions seront sans doute mises à rude épreuve, car certaines scènes sont très émouvantes. Coeurs d'artichaut, soyez avertis.

Lien : https://lespagesquitournent...
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« La Maison des morts »… Avec un titre pareil et une couverture à l'esthétisme soigné – très jolie soit dite en passant-, on pourrait se dire « Voilà encore un livre de littérature ado qui sent le marketing à plein nez ». Les critiques en quatrième de couverture sont bien sûr très élogieuses, et justement, j'ai appris à m'en méfier suite à quelques déceptions. Encore du marketing… Et puis, malgré tout ça, j'ai emprunté ce livre de Sarah Pinborough – une parfaite inconnue pour moi -, histoire de me faire mon propre avis.

Quelque part en mer, une île. Quelque part sur cette île, une demeure, appelée par ses occupants « La maison des morts ». Ces derniers sont essentiellement des garçons, enfants et adolescents, encadrés par des infirmières froides et impassibles. La Matrone, une femme austère aux allures de Cerbère, est la responsable de cette maison particulière destinée à accueillir des jeunes gens qui ont été diagnostiqués porteurs du gène d'une maladie mortelle. Ils sont les Déficients. Enlevés à leurs familles, ostracisés, les voilà regroupés dans cette demeure, attendant les premiers symptômes qui les condamneront à une mort certaine. Toby est l'un d'eux. Pour éviter de souffrir davantage de cette situation, le jeune homme s'est blindé : ne pas s'attacher à ceux qui l'entourent et se plonger dans une sorte d'apathie. Mais lorsque Clara arrive dans la maison, tout est bouleversé. Clara, c'est la joie de vivre : elle profite de chaque instant qui lui est donné. Et Toby, malgré lui, comme un papillon attiré par la lumière, est attiré par la jeune fille.

Ne prévoyez rien à faire lorsque vous commencez ce livre car il est très difficile de le quitter.
Je m'attendais à une histoire fantastique mais il s'agit plutôt ici d'un roman d'anticipation. Dans un récit très prenant qui alterne passé – récit à la troisième personne sur les souvenirs de Toby – et principalement présent - à la première personne avec la narration de Toby, nous plongeons dans un univers angoissant et terriblement sombre où la mort est omniprésente. Et pourtant, malgré ces thème très noirs – la maladie, la solitude – l'auteur réussit à introduire un incroyable souffle de vie dans son histoire. Car l'essentiel est là : peu importe le temps qu'il nous reste à vivre, l'essentiel est dans la manière dont on profite de l'instant qui nous est donné. le personnage de Clara, solaire, symbolise cette soif de vivre et va devenir la personne salutaire pour Toby. La vie est là, tout autour. Il suffit juste de franchir le mur pour la redécouvrir.
Les personnes qui les entourent, d'Ashley, le religieux, au jeune Will enfantin, en passant par le surdoué Louis, sont tous extrêmement attachants. Un sentiment de fraternité lie progressivement ces jeunes condamnés, tandis que les adultes - les infirmières, menaçantes, et professeurs, vagues silhouettes – les entourent de manière diffuse.

Alors certes, on retrouve les thèmes classiques du premier amour, de l'amitié, de la mort, très souvent galvaudés dans la littérature ado. Mais Sarah Pinrobough a trouvé ce petit quelque chose qui rend cette histoire terriblement addictive et surtout, particulièrement bouleversante. Car si je m'attendais à une certaine fin, l'émotion m'a tout simplement surprise en lisant les dernières phrases. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences.
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« Waouh ! Quel magnifique bouquin ! Gris, sinistre, élégant et qui brille, le contenu va sûrement m'intéresser. Aloooors… des enfants appelés Déficients enfermés dans une maison, surveillés par des infirmières, en attendant que leur maladie se déclare… guettent les moindres symptômes dans l'angoisse…

-C'est pas un roman, ton bouquin, c'est Doctissimo.

-Tentante interprétation. Vérifions.

Or donc, Toby fait partie des Déficients et est enlevé à sa famille pour attendre la mort de mystérieuse maladie dans une sorte de manoir médicalisé. Il fait face comme il peut, les jours défilent mornes et monotones, jusqu'à l'arrivée de Clara.

-Chouette. Une histoire d'amour fou, pleine de niaiserie, c'est exactement ce que j'adore dans la vie littéraire.

-Sauf que non, le texte ne se limite pas à ça. Il présente d'abord les rites tacitement instaurés dans cette vie close et contrainte. L'angoisse et le désespoir se révèlent quasi insoutenables. Et non, ce n'est pas niais ni gnan-gnan : Toby est un garçon ordinaire, bienveillant, mais pas un saint non plus. J'ai trouvé son portrait bien brossé, mesuré. J'ai été étonnée d'explorer si loin son intimité sans que le texte ne plonge dans le sordide, le voyeurisme ou la laideur : le ton demeure juste.

L'autre atout réside dans la représentation de la relation amoureuse.

-J'vois pas c'qu'il y a d'extraordinaire. Un mec, une fille, ils sortent ensemble…

-Vraiment ? Tu as donc oublié toutes les anecdotes de copines qui sortaient avec un mec essayant de leur forcer la main, d'une façon ou d'une autre ? La relation Toby-Clara est merveilleusement équilibrée de ce côté-là. Il n'insiste pas comme un gros relou, il respecte toujours ce qu'elle veut ou non, ils ne se dominent pas et se respectent. Cela fait du bien, quand tu as un stock de tristes histoires, littéraires, cinématographiques ou non, derrière toi, de voir qu'un mec, bien que fictif et fou de désir, puisse adopter un comportement sain et respectueux.

Je regrette cependant que plusieurs questions restent sans réponse. D'où vient la maladie ? Si elle est génétique, pourquoi enfermer des enfants jeunes et des ados moins jeunes ? On devrait la dépister à n'importe quel âge et enfermer les gamins tout de suite, non ? Pourquoi attendre qu'ils aient dix-sept ans pour certains d'entre eux ? Et pourquoi les enfermer, d'ailleurs, puisque ce n'est pas contagieux ?

Hormis ces réserves, ce roman offre un reportage intéressant de la vie en vase clos et une émouvante histoire d'amour. »
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Toby et ses amis sont enfermés dans un grand manoir en attendant la mort, ils sont atteints d'une maladie incurable qui doit les éloigner de leurs proches en attendant leurs morts prochaines.
Un jour, Clara arrive, elle est magnifique et surtout, elle est rayonnante, ce qui manque pas mal dans le manoir où la tristesse est plutôt de mise.
Nous allons suivre ces adolescents dans leurs craintes, leurs espoirs, leurs tristesses et surtout dans leurs projets presque irréalisables.
J'ai beaucoup aimé ce livre, les pages se tournent toutes seules et l'envie de connaître la fin est prenante.
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Mitigée...

Je n'ai acheté ce roman que pour sa couverture et sa tranche, qui sont clairement magnifique. Et au final, ce livre restera un livre objet, car malheureusement l'histoire ne m'a pas entièrement convaincue.

Si les personnages sont attachants et que l'intrigue médicale autour des déficient est addictive, le côté romance est en revanche, à mon sens, trop prévisible. Mais rien d'étonnant à cela, car sachez chers éditeurs, que si vous notez sur votre 4ème de couverture "A la croisée de Nos étoiles contraires et de Celle qui a tous les dons", il est peu probable que par la suite vous arriviez à me surprendre... Car si la fin de nos étoiles contraires fonctionne, c'est uniquement parce que rien ne laisse présager du dernier rebondissement à l'avance...

Du coup, toute la romance n'a pas fonctionné sur moi, tout comme le secret de Louis et Toby, que j'ai deviné rapidement. Et si deux choses m'intéressais c'était bien de savoir ce qu'il arrive au Sanatorium et aux déficients, mais aussi d'en savoir plus sur ce qu'il allait se passer pour Louis à la fin... Et hélas je n'ai pas obtenue de réponse, c'est dommage... Car à cela s'ajoute le fait qu'a aucun moment la maladie des déficients n'est développé. Des informations sont distillés, mais pas assez à mon sens.

Au-delà de ça, je ne suis pas certaine que ce livre puisse réellement entrer dans les livres jeunesses, notamment à cause du nombre important de paragraphes sexualisés, et pourtant, je ne pas non plus certaine que cette romance bien trop simpliste et mignonne plaisent aux jeunes adultes ou aux ados....

En bref, un livre dont l"histoire ne m'a pas convaincue, mais dont la couverture mérite largement sa place sur mes étagères !

Bonne lecture à tous.
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On débarque dans le dortoir 4, en compagnie de Toby, le héros, de Wil, de Louis et Ashley. On comprend que les enfants ont été emmenés ici parce qu'ils sont "Déficients", à savoir porteurs d'un gène qui déclenche une maladie mortelle avant leurs 18 ans. Alors dès qu'un enfant est dépisté, il est enlevé à sa famille et vient finir ses jours ici, sur cette île, dans cette maison gérée par Matrone et les infirmières...

Les rivalités entre dortoirs vont bon train, c'est le concours de celui qui mourra le moins vite. Et puis un jour, des nouveaux arrivants débarquent. Parmi eux, Tom, qui viendra rejoindre le dortoir 4, et Clara, une fille. Qui cassera d'abord bien les pieds de Toby, à être tout le temps dans ses jambes, à, comme lui, ne pas prendre ses "vitamines" le soir...

La Maison des Morts, c'est une dystopie pour jeunes adultes assez réussie bien que le côté "société" ne serve en fin de compte, selon moi, que de cadre à une grande, belle et tragique histoire d'amour entre Toby et Clara.

Je ne sais pas si j'aurais fait le même choix que Clara, ou pris les mêmes décisions que Toby, en tous cas, sous ses allures légères, cette histoire m'a beaucoup émue.

Un bon roman d'amour, à la sauce SF.
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"𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑟𝑖𝑡 𝑒𝑡 𝑚𝑒 𝑑𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑠𝑜𝑛 𝑐𝑜̂𝑡𝑒́ 𝑠𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑥, 𝑒𝑡 𝑞𝑢'𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑚𝑎 𝑓𝑜𝑙𝑖𝑒."

La couverture de ce roman a tout de suite attiré mon oeil. Il faut avouer qu'elle est vraiment superbe cette couverture, une vraie invitation à découvrir cette histoire.

Je suis entrée dans cette histoire, à la rencontre de ces enfants, avec douceur. J'ai rencontré tous ces enfants "particuliers", j'ai appris à les connaître au fur et à mesure que les pages se tournaient. J'ai ressenti leurs peurs, leurs joies. La pitié m'a parfois envahi face à leurs détresses...

Si je me suis attendu à une histoire d'horreur et effrayante ce ne fut pas le cas. C'est une histoire dramatique, avec ces quelques secrets qui ne sont pas forcément résolu à la fin de l'histoire. Je suis restée sur ma faim, sur un certain point particulier. Cependant, l'histoire d'amour qui se développe tout au long de cette histoire ne nous laisse pas indifférents.

Certains passages m'ont (semblait) un peu long, je l'avoue. Mais l'histoire est fluide. La plume de l'autrice nous emmène dans cette maison, auprès de tout ces enfants atteint du gène déficient. Elle m'a fait me questionner, m'a ému au vu de certaines scènes très émouvantes.

J'ai bien aimée cette lecture et cette maison si particulière, cependant, je reste un peu sur ma faim face à des questions qui restent sans réponses et qui pour moi, semblait importante. L'histoire d'amour entre ces deux adolescentes est réellement touchante.

Êtes-vous prêt à entendre grincer l'ascenseur ?
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La Maison des Morts, c'est là où sont envoyés les adolescents qui sont Déficient, c'est à dire qu'ils ont une maladie qui va les tuer très vite. Une fois les symptômes apparues, on les envoie au sanatorium, d'où ils ne ressortent jamais. Toby attend son tour sans espoir aucun, jusqu'à ce que Clara arrive et bouleverse tout.
En lisant ce livre, je m'attendais à quelque chose de mystérieux, je m'attendais à une véritable intrigue autour de la maison et du sanatorium, des secrets qu'on essaierait de découvrir, quelque chose de sombre, de noir. Mais en fait pas du tout, c'est plutôt une histoire d'amour et d'amitié, d'espoir malgré la venue de la mort, une histoire de vie. Donc pas de grand frisson et pas de gros mystères. D'ailleurs on devine assez vite le peu de secrets que l'on rencontre dans le livre.

Du coup même si ma lecture était bonne, j'étais un peu déçue par celle-ci. Forcément, puisque je n'ai pas ressentis le frisson auquel je m'attendais. J'ai trouvé aussi que cette histoire de maladie n'était pas assez développé, j'aurais aimé un peu plus d'explication là dessus, mais on sent bien que ce n'était pas le but de l'autrice. Elle se centre surtout sur l'histoire entre Toby et Clara, et comment Toby va évoluer petit à petit auprès de cette fille.
L'histoire d'amour était mignonne, même si j'ai rien ressentis en lisant. J'ai bien aimé voir Toby évoluer, changer doucement, j'ai aimé sa relation avec les autres. J'ai totalement adoré Will et Louis, je les ai trouvé hyper mignons et hyper attachants. J'aimais bien l'ambiance dans la maison, les clans qui se forment, qui se déforment, comment chacun vit en se sachant condamné. J'aimais bien quand l'autrice revenait dans le passé pour nous montrer des scènes d'avant la maison, comment vivait Toby et ce qu'il s'était passé. Je trouve qu'il y aurait pu en avoir encore plus, histoire d'expliquer d'où vient la Déficience par exemple.

À part ça, certains passages m'ont vraiment touché, la fin m'a achevé. C'est pas un livre qui rend joyeux.

Gros bémol : j'ai trouvé que certains propos était dérangeant, du style les filles faut les protéger… ça m'a fait tiqué.

En bref, j'ai beaucoup aimé ce livre, même si ce n'était pas ce à quoi je m'attendais, l'histoire est bien et belle, les amitiés et amour qui se lient sont touchants.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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J'avais lu pas mal de chroniques mitigées sur cet ouvrage, mais j'avais envie de me faire ma propre opinion. L'objet-livre en lui-même est juste magnifique : une illustration de couverture superbe, avec un effet brillance qui lui donne un air mystérieux, une tranche noire, un design intérieur soigné et surtout une couverture cartonnée. C'est un peu bête, mais j'adore lire des livres avec une couverture épaisse, ça augmente mon plaisir de lecture rien que de tenir le livre ! 😀

Toby est le narrateur de notre histoire. Il fait partie du dortoir 4. Il est dans la Maison des Morts depuis un petit temps déjà. Sa philosophie : ne pas s'attacher. Après tout, ils sont tous là parce qu'ils vont mourir. Les symptômes de la maladie sont variés : ça peut être une toux, de la fièvre, des taches sur le corps. Les infirmières donnent des somnifères à tous avant de dormir et, quand le moment est venu, viennent la nuit chercher l'enfant mourant. Toby est le seul à ne pas prendre sa « vitamine » le soir et à profiter de moments de solitude la nuit. Seulement, l'arrivée de Clara va tout changer. Elle est pleine de joie de vivre et d'optimisme et redonne espoir aux habitants de la maison.

J'ai eu un peu de mal en commençant le roman avec le style de l'auteure. N'ayant jamais rien lu d'elle, je ne sais pas s'il s'agit d'un problème de traduction ou juste de style auquel je n'accroche pas. Je l'ai trouvé haché, assez froid et impersonnel. Après un certain temps cependant, on se laisse porter par les événements et la lecture prend tout son intérêt !

J'ai beaucoup aimé le mystère qui plane sur la maison tout au long du récit. On nous donne des informations, mais juste assez pour qu'on ne soit pas perdu. Ce qui se révèle un peu frustrant à la fin quand on n'a que très peu de réponses sur l'étrange maladie et ses implications. Il y a cependant bien des mystères non liés à la maladie dans la maison et c'est sur ces éléments que la trame principale va se construire. Au final, ce livre ne se focalise pas sur son aspect dystopique effrayant, mais bien sur l'attente de la mort pour des enfants qui n'ont encore rien vécu. Certains se réfugient dans la solitude, d'autres dans l'amitié, et certains même se tournent vers la religion. Chacun à leur façon, avec dignité ou non, ils font face à la mort.

La mort est omniprésente dans cet ouvrage. Ce qui importe ici, c'est la façon dont chacun va vivre ses derniers instants. Ces enfants sont laissés à eux-mêmes. Il y a bien des infirmières et des professeurs, mais ils n'interagissent que très peu avec les enfants, les laissant seuls, sans amour, ni affection alors que certains n'ont même pas 10 ans. Ce livre m'a touchée car c'est une belle ode à l'amitié, à l'entraide et l'amour. On ne peut s'empêcher d'éprouver un sentiment d'injustice pour tous ses enfants à qui on s'est attaché et dont la vie arrive à son terme.

Je n'ai pas particulièrement apprécié les personnages de Toby et Clara, que j'ai trouvé assez peu crédibles, autant dans leurs changements de comportement que dans la relation qu'ils entretiennent, mais j'ai adoré le duo Will/ Louis. Un petit rêveur et un intellectuel qui se serrent les coudes et qui deviennent presque des frères. C'est avec eux que j'ai vécu les plus grands moments et les plus belles émotions dans ce livre.

J'ai bien aimé cette lecture. Elle ne se base pas comme on pourrait le croire sur l'aspect dystopique, mais bien sur les émotions et l'importance des choix de vie quand on sait que la mort n'est qu'à quelques pas de nous. Une lecture prenante, pleine de beaux sentiments, mais aussi de rivalité et d'injustice. Même si j'ai aimé cette histoire atypique, comme le style de l'auteure ne m'a pas particulièrement marquée, je ne pense cependant pas me lancer dans d'autres récits de sa plume.
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Je n'ai pas beaucoup lu d'oeuvres "jeunesses". Dans une librairie, la couverture brillante, le titre obscur et les tours de pages noirs m'ont immédiatement intrigué. J'ai apprécié la lecture même si je trouve dommage de ne rien connaître de la maladie et que je trouve l'écriture avarde de détails et trop "cinématographique".
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