Il acquiesce avant de me dire que tout ira bien avec ce ton que les hommes prennent avec les femmes, comme si nous étions toutes des enfants, comme si nous ne savions pas à quel point la vie pouvait mal tourner, comme s'ils devaient nous protéger de toute la méchanceté du monde et comme si ce n'étaient pas eux qui le plus souvent nous l'infligeaient.
On vieillit, mais on ne grandit pas vraiment.
Je n’en peux plus. J’étouffe.
Le monde m’a prise à la gorge.
On dit que les femmes sont le sexe faible. Les plus émotives. Quel est le crétin qui a décidé ça ?
Les détails, le diable est dans les détails.
Ses journées doivent être interminables ; c’est si facile d’abandonner les solitaires à leur sort. J’en sais quelque chose. J’ai longtemps été seule. D’une certaine façon, je le suis encore. Alors, je m’efforce d’être attentive à ceux qu’on délaisse. J’ai appris à quel point la gentillesse est importante. Essentielle, même.
Le truc, avec ta génération, c'est que vous êtes tous trop dépendants. Narcissiques. Si ce n'est pas sur Instagram, ce n'est pas arrivé.
il suffit d'aller sur Facebook. Tous ces minables qui tentent de s'éblouir les uns les autres avec leurs photos de vacances, leurs vantardises déguisées et #quelle chance. À s'ajouter des amis qu'ils n'ont jamais rencontrés en s'imaginant qu'ils les connaissent simplement parce qu'ils partagent toutes ces merdes. Un ami aléatoire en commun.
La vie n'est qu'une suite de pactes. Je l'ai appris. la plupart sont trahis.
- Un jour, quelqu'un m'a expliqué que toutes les cellules du corps humain se remplacent en permanence et que le cycle complet dure sept ans. Donc, d'une certaine façon, nous sommes tous des individus complètement différents de celui que nous étions sept ans avant, qui lui-même était déjà différent de celui qui l'avait précédé sept ans auparavant. Du coup, je me demande pourquoi le passé nous fascine autant, puisque aucun d'entre nous n'est plus celui qu'il a été.