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3,87

sur 417 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mathias, officier des SS infiltré dans l'armée américaine, est un monstre de la Seconde Guerre Mondiale. Tuer est devenu sa deuxième nature.

Pourtant en 1944, à la fin de la guerre, Mathias sauvera la vie de Renée, une petite fille juive de 7 ans. Pourquoi? Des enfants il en a déjà tué alors pourquoi avoir sauvé Renée?
C'est son regard qui troublera le SS. Une relation émouvante et inexplicable naîtra entre l'officier et la petite fille.
Mathias, sans comprendre ce qui le pousse à agir ainsi, fera tout pour assurer la sécurité de Renée. Mais jusqu'où sera-t-il prêt d'aller ?

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Alors que d'habitude je raffole de livres ayant pour fond la seconde guerre mondiale, je les dévore même, ici, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour le terminer.

Pourtant, l'histoire est différente de toute ce qu'on voit pour le moment (de belles jeunes femmes qui se retrouvent seules à devoir survivre et qui tombent follement amoureuses, c'est du vu, vu et revu,... même si j'aime bien hein^^). Cette relation entre cet ennemi et une petite juive est intrigante, des liens se tissent très vite, elle est complexe et pourtant très belle.

L'histoire en soi-même est bien mais je n'ai réussi à accrocher, peut-être un manque de rythme ? Toujours est-il qu'il m'a manqué quelque chose pour apprécier correctement cette lecture.
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J'ai dû lire Toway we live pour l'école ; c'était donc l'avant-dernière lecture scolaire de l'année. C'est un roman se déroulant durant la période de la Seconde Guerre Mondiale, ce qui est un sujet que j'aime bien, surtout en lecture. Cette histoire m'a plu, bien qu'elle ne soit pas transcendante.

Le récit conte l'aventure de la petite Renée, une enfant juive et abandonnée par les familles qu'elle côtoie depuis le début de la Guerre. Alors qu'un homme pensait bien faire en la confiant à des soldats américains, c'est plutôt l'inverse. Ces soldats américains ne sont autre que des SS (soldats allemands infiltrés dans le camp ennemi). Ils embarquent l'enfant avec eux pour l'exécuter. Seulement, au moment de pointer son arme dans la direction de la malheureuse, l'un des deux soldats perd totalement ses moyens alors que la petite le regarde fixement. Il fait alors le choix de ne pas la tuer... et s'enfuit avec elle.

Au niveau du scénario, je suis un peu mitigée. La rencontre entre Renée et Mathias (le soldat allemand) déclenche inévitablement tout. La suite de l'histoire raconte ce qu'il advient de la petite fille maintenant qu'elle a été épargnée par celui qu'elle est censée considérer comme un ennemi. J'ai trouvé cela touchant, parce que durant la Guerre, des tas de juifs (enfants comme adultes) se faisaient tuer tous les jours. D'ailleurs, les souvenirs de Mathias évoquent les montagnes de cheveux, ceux de tous les gens massacrés. On peut dire que c'est une intrigue historique très prenante et authentique. Ce que je lui reproche, malheureusement, c'est sa lenteur. Alors, oui, vous me direz : « C'est normal qu'il n'y ait pas d'action dans un livre comme ça. ». Je suis tout à fait d'accord. Mais ici, c'était exagérément lent. du genre « Je la regarde, elle me regarde.. » puis trois ou quatre paragraphes qui les décrivent et qui virent sur autre chose, pour en revenir sur le « Ils se regardent. ». C'est une façon d'amener son histoire, je le respecte, mais quand je devais me remettre à le lire, je n'en avais jamais envie à cause de cela, alors qu'une fois dans l'histoire, nous sommes biens, nous nous sentons guidés par le courant. Today we live est un livre très touchant et prenant, une fois que nous sommes à fond dedans.

J'ai fort accroché à la plume de l'auteure, qui est assez spéciale, même si je ne suis pas capable de vous dire en quoi elle l'est. Sa façon de nous transporter dans ses décors et ses situations est tout bonnement excellente. de plus, son écriture est accessible à tous, par sa fluidité et ses phrases harmonieuses. Elle fait de très jolies figures de style. Puis, dans sa plume, une sorte de suspense plane, tel un nuage au-dessus d'une ville. Même si l'histoire parait longue, l'envie de tourner la page suivante afin de savoir ce qui arrive aux personnages prend le dessus. D'ailleurs, quand ces derniers parlaient parfois en Wallon, j'ai trouvé ça vraiment bien. C'était vraiment la Belgique il y a plus de cinquante ans. On peut également dire qu'Emmanuelle Pirotte sait de quoi elle parle ; on pourrait même penser qu'elle l'a vécu. Si ça se trouve, c'est peut-être le cas, mais j'avoue ne pas m'être renseignée sur elle plus que ça.

Au niveau des personnages, le roman se penche principalement sur Renée et Mathias. La première est une enfant unique. En plus d'avoir une âme d'enfant, d'aimer jouer et rigoler, comme toutes les crapules de son âge, elle est également très franche, perspicace et intelligente. Ce qui peut parfois déplaire à certains... Surtout quand un enfant déclare qu'il retrouvera sa mère, et que la petite Renée lui sort un truc du genre : « Elle est morte. ». Sacré caractère cette gosse ! Elle est tout sauf naïve... Je l'ai bien aimée, même si on a tristement l'impression que cette Guerre l'a transformée en adulte dans un corps d'enfant. Ensuite, Mathias, il est étrange. Il sauve l'enfant, non pas par pitié, mais parce qu'elle dégage quelque chose d'inexplicable. Néanmoins, cela ne l'empêche pas de l'abandonner à la première occasion et puis « Ah bah zut, elle me manque, je vais la retrouver... ». C'est assez lourd ! On dirait qu'il a deux personnalités différentes. Mais, à part ça, c'est un monsieur sur lequel je n'ai jamais su avoir d'avis. Je ne sais pas du tout si je l'apprécie ou non... Hormis ces deux-là, il y a eu d'autres personnages, mais trop que pour les citer. Ce que j'ai bien aimé, c'est que cette histoire ne nous montre pas « les Allemands sont méchants, les Américains sont les Alliés, alors ils sont gentils... », elle nous montre « des Allemands peuvent s'avérer bons, alors que certains Américains se montrent mauvais ; il n'y a pas de gens extrêmement noirs ou blancs, ce sont des teintes de gris complexes. ». Parce qu'au final, dans une Guerre, il y a des soldats qui n'ont jamais rien demandé ou qui profitent justement de la situation. Et ça n'a rien à voir avec leur nationalité... J'ai trouvé cette leçon de la part du livre, à travers ses personnages, vraiment bien faite.

La fin du livre ne me déçoit pas, bien que je la trouvais prévisible. Après, il n'y a pas beaucoup de sortes de fin possibles, mais ici, c'était couru d'avance, c'est dommage. Néanmoins, la lecture reste prenante et fait ressortir un beau message à la fin, ce que j'ai trouvé chouette, d'un côté. J'ai l'impression d'avoir aussi deux personnalités, puisque j'ai apprécié, sans vraiment aimer, cette fin. J'espère que vous comprenez où je veux en venir !

Grosso modo, Today we live est un livre historique, sur la Seconde Guerre Mondiale, très bien narré. Son intrigue est intéressante, mais un peu lente. Une fois que nous sommes pris dans cette lecture, il est difficile de s'en détacher, mais il en est de même quand nous voulons y entrer. Touchante et renversante, Renée vous fera perdre vos moyens comme elle a déboussolée Mathias.
​Tenez-vous prêts !
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Renée et Mathias forment un couple improbable : lui le soldat SS infiltré dans le camp américain et elle la petite juive abandonnée de tous. Ils ne devaient pas se rencontrer, ils ne devaient même pas se lier et pourtant... le destin est parfois bien étrange, mais il fait bien les choses !! Chacun va puiser en l'autre la force de vivre et d'avancer...
Je découvre Emmanuelle Pirotte avec ce premier roman. Elle possède une jolie écriture, fluide, travaillée mais il m'a manqué un petit quelque chose pour m'abandonner complètement dans cette cave au milieu de fermiers, de soldats, de peur et de courage. Cette histoire nous révèle cependant qu'au milieu de périodes sombres et troubles, des liens se créent et qu'ils sont suffisamment puissants pour nous laisser l'espoir que les différences peuvent non seulement se comprendre mais aussi se trouver...
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Dans les Ardennes belges dévastées par la Seconde Guerre mondiale, Renée est une petite fille juive âgée de 7 ans. Elle a perdu ses parents et a vécu pendant longtemps dans un institut. Là-bas, au château de Soeur Marthe, sa meilleure amie Catherine qu'elle aimait tant, et qui dormait lors de l'assaut, a été tuée.
Pas Renée... Depuis, elle a été recueillie par différentes familles.
Mais c'est difficile de cacher un enfant juif en ces temps de guerre et de délation.
Confiée au curé, celui-ci l'emmène en direction de la forêt pour se cacher.
Lorsqu'il rencontre deux américains, il n'hésite pas un instant à leur confier Renée...
Mais tous deux ne sont pas de vrais américains : ce sont des SS infiltrés dans les troupes américaines, chargés de désorganiser les troupes ennemies en place, et d'apporter des renseignements précieux à leur camp.
Ils doivent donc exécuter la petite juive sans tarder...
Au dernier moment, lorsque Mathias la met en joue, il ne peut pas tirer : c'est son compagnon Hans qui s'effondre dans la neige. Qu'a-t-il vu dans le regard noir de l'enfant qui lui a fait dévier son tir ?
Mathias ira chercher au plus profond de lui-même les raisons de son geste, mais fera tout au quotidien pour protéger l'enfant à qui il s'attache de plus en plus...

C'est un premier roman.
Il faut noter que l'auteur appuie son roman sur des faits réels : le récit de la contre-offensive allemande en 1944 ; la force de l'opération Grief, initiée par Skorzeny, qui permit à des milliers de SS entraînés de se faire passer pour des américains et de tuer des villages entiers lorsqu'ils débusquaient des juifs cachés parmi la population.
Ce qui est troublant dans ce roman c'est que les bourreaux apparaissent parfois si démunis qu'ils en deviendraient sympathiques et en tous les cas, plus humains.
Au fond eux aussi, comme tous les êtres humains, n'ont qu'une envie, c'est de retrouver une certaine sérénité et la vie quotidienne d'avant...
Mais sont-ils des êtres humains pour autant ?
Un roman à découvrir à partir de 15 ans...pour le point de vue différent qu'il apporte sur la Seconde Guerre Mondiale.
Encore plus d'infos sur...
Lien : http://bulledemanou.over-blo..
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Fin 1944 dans les Ardennes belges.
Renée, une petite fille juive de 7 ans est confiée par un curé paniqué à deux soldats américains. Il s'avère que ce sont des SS infiltrés. Au moment d'être exécutée Renée se retourne et fait face à son meurtrier qui tourne son arme vers l'autre SS et l'abat, laissant la vie sauve à Renée. Pourquoi ?
Renée et Mathias, c'est son nom, fuient dans les bois, s'attachent l'un à l'autre. Ils se retrouvent dans la ferme d'un village ardennais où sont regroupés des familles avec personnes âgées et enfants qui vivent dans les caves. Les vieilles parlent en wallon, ce qui est parfois plaisant. Mais point trop n'en faut.
Mathias est regardé curieusement par certains de la ferme. Jeanne, une belle jeune fille se sent attirée par lui et se laisse séduire. Comme c'est la veille de Noël on fait un "festin" avec ce qu'il y a sous la main, on boit, on danse. Mathias danse la valse merveilleusement avec Jeanne et pour la remercier la salue et "claque" les talons. C'est afficher clairement ses origines. On se jette sur lui, on l'attache, on le blesse, on l'enferme dans une cave.
Des américains débarquent dans la ferme, Mathias est emmené, réussit à tuer certains de ses gardes, revient à la ferme chercher Renée. On ne le reconnaît pas de suite puisqu'il a son casque enfoncé sur les yeux. Etc,… Comment finir ? Tout cela est assez peu crédible, la gamine de 7 ans a un aplomb fou pour son âge, très peu réaliste. La trame était bonne mais il y a trop de rocambolesque dans le scénario. Mais c'est agréable à lire.
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Le livre :

Mathias est un jeune SS allemand déguisé en soldat américain pour gêner les mouvements des troupes alliées dans les Ardennes belges. Alors qu'il doit exécuter une petite fille juive, il est troublé et effectue un geste qui va modifier toute son existence…

Autour du livre :

J'ai été attirée par ce livre, ayant vu l'auteur à la Grande Librairie sur France 5.

J'ai beaucoup aimé ce livre pour la qualité stylistique de son écriture et pour cette belle histoire qui fait cheminer des personnages si différents et pourtant qui ont tant à apprendre l'un de l'autre. Un beau premier roman d'Emmanuelle Pirotte, écrivain prometteuse.

Un livre qui a des personnages très émouvants montrant que la guerre est complexe et que certains individus s'y trouvent malmenés malgré eux. A lire en écho avec le très beau texte de Michel Quint Effroyables jardins qui présente un personnage d'allemand bouleversant.

Emmanuelle Pirotte est une scénariste française née


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L'amour est plus fort que tout.
Au-delà des nationalités, des religions. Dans ce roman, avec pour toile de fond la fin de la seconde guerre mondiale, une très belle histoire d'amour, platonique bien sûr, entre un soldat allemand et une petite fille juive. Ou chacun fera un pas pour se mettre à la portée de l'autre. Cela ne s'explique pas pourquoi deux êtres s'attirent, on ne peut juste que constater. Cela nous arrive aussi, parfois lorsque l'on croise un regard dans la rue ou ailleurs, on se sent tout de suite en confiance avec la personne.
C'est une histoire écrite avec des mots simples comme si l'auteur souhaitait qu'un maximum de personnes puisse la lire. Peut-être le message est-il ? Il y a toujours de l'espoir même quand tout semble se barrer en vrille.
L'amour est plus fort que tout.
Au-delà des nationalités, des religions. Dans ce roman, avec pour toile de fond la fin de la seconde guerre mondiale, une très belle histoire d'amour, platonique bien sûr, entre un soldat allemand et une petite fille juive. Ou chacun fera un pas pour se mettre à la portée de l'autre. Cela ne s'explique pas pourquoi deux êtres s'attirent, on ne peut juste que constater. Cela nous arrive aussi, parfois lorsque l'on croise un regard dans la rue ou ailleurs, on se sent tout de suite en confiance avec la personne.
C'est une histoire écrite avec des mots simples comme si l'auteur souhaitait qu'un maximum de personnes puisse la lire. Peut-être le message est-il ? Il y a toujours de l'espoir même quand tout semble se barrer en vrille.
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Renée et le soldat, tous deux silencieux devant l'âtre... L'image qui restera.

Mathias est allemand, soldat d'une armée en déroute.
Il a épargné la petite fille, bien qu'elle soit juive.
Dans les derniers combats des Ardennes, il a déserté, tuant même un autre soldat "vert de gris" pour sauver la petite d'une exécution sommaire.

Situation joliment ubuesque: le coup de foudre d'affection fait prendre tous les risques au grand taiseux polyglotte pour rester avec l'enfant, jusqu'à s'infiltrer en soldat canadien, dans une ferme perdue au milieu des combats où se terrent des habitants effrayés et une section de GI épuisés.

Ca commençait fort bien.
Insolite et rugueux, un contexte décalé dans une situation de guerre connue mais prise à contre pied. Et c'est là que ça s'est gâté, par perte de crédibilité. La psychologie des personnages est plutôt bien vue mais les situations sont irréelles, incongrues. Comment croire qu'un soldat allemand isolé, qui cherche à sauver sa peau, envisage de s'encombrer d'une gamine? Pour un guerrier affuté tel que présenté, c'est quand même surprenant. Même sa culpabilité ne tient pas la route. La rédemption semble impossible. Sans compter que cette petite a des réactions bien matures pour son âge, même si les drames forment le caractère.
Et je passe en grimaçant sur d'autres scènes au cours d'une nuit de Noël où la joie éphémère d'une crèche improvisée cohabite avec le drame de pulsions bassement humaines.

Je suis donc le poil à gratter dans un concert d'éloges dans les critiques publiées. J'assume. J'ai lu sans déplaisir mais en perdant un peu mon temps. Reste pourtant des très beaux moments de tendresse entre le loup et l'agneau.
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La seconde guerre mondiale constitue une manne infinie d'inspiration pour les romanciers, tant le climat, le contexte ou les événements offrent de trames et d'angles de vue. Emmanuelle Pirotte choisit la fin de l'année 1944, période de chaos, entre avancée des alliés et baroud d'honneur des allemands pour conter une histoire qui s'intéresse avant tout aux femmes et aux hommes, plongés dans une Histoire qui les dépasse, exténués par cinq années d'un conflit dont ils n'ont pas toujours compris les enjeux. Au milieu de la laideur, elle fait jaillir une pointe d'espoir, comme un sursaut d'humanité au milieu d'une vaste boucherie. Et elle parvient à toucher autant qu'à surprendre.

Nous sommes donc dans les Ardennes belges, vastes étendues désolées parsemées de fermes alternativement occupées par les Américains et les Allemands qui se livrent encore une guérilla sans merci. Les habitants, eux subissent et tentent surtout de rester en vie. Dans l'une des fermes, une petite fille juive, Renée a été recueillie après la rafle de sa famille. Lorsque les allemands arrivent à proximité, le chef de famille la confie au curé du village qui lui-même la confie aux bons soins de deux américains croisés sur la route. Problème, ce sont en fait des nazis appartenant à une division spéciale chargée d'infiltrer les alliés. Alors qu'il s'apprête à exécuter la petite, Mathias est soudain frappé d'un sentiment inconnu et difficile à identifier. Il tue son compagnon et embarque la petite avec lui. Lui, le tueur, l'exécuteur de basses oeuvres se retrouve tout à coup lié à une enfant qu'il n'a jamais vue auparavant et juive de surcroît. S'ensuit alors tout un périple qui les mène jusqu'à une ferme où ils trouvent refuge et où l'on pense que Mathias est vraiment américain. Jusqu'à ce que les américains arrivent...

L'attachement progressif entre l'homme et la petite fille, que tout éloigne mais qui pourtant se choisissent est une idée originale qui tend l'intrigue et également le prétexte pour montrer la complexité des situations et des sentiments au cours de cette période où tout n'était pas forcément blanc ou noir. Mathias lui-même est un personnage complexe, à moitié canadien par sa mère, entré en guerre plus par besoin d'action que par conviction. Renée est une petite fille forte, qui a grandi trop vite et qui voit en ce soldat un être à mi chemin entre le père et le prince charmant. Autour d'eux gravitent des êtres humains que l'origine ou l'appartenance à un pays ne suffisent pas à définir. Il y a des bons et des méchants dans chaque camp. L'auteure réussit son coup : puisque Renée a choisi Mathias, alors le lecteur la suit, malgré le pedigree et les antécédents du monsieur, malgré les informations qui parviennent progressivement aux oreilles des protagonistes avec notamment la découverte des camps de concentration.

Avec Today, we live, l'auteure nous offre un point de vue intéressant, loin de la vision manichéenne du conflit. On est à hauteur d'hommes avec leurs failles et leurs élans de courage. Une histoire bien menée, pas morale pour deux sous. Une histoire qui a réussi à me capter jusqu'à la fin, malgré toute la littérature que j'ai déjà avalée autour de cette période (et ça risque de continuer).

Un premier roman à découvrir.
Lien : http://www.motspourmots.fr
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