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sur 1274 notes
Le discours même du Banquet ne peut faire l'objet d'une critique, encore qu'il soit possible d'émettre quelque opinion sur la traduction proposée.

L'édition des Belles Lettres publiée en 1989 s'ouvre par une notice de Léon Robin et se poursuit par une traduction de Paul Vicaire. le texte original en grec ancien est proposé.

La traduction de Paul Vicaire se différencie de celle de Léon Robin (disponible en ligne facilement) dans le sens de la simplicité : périodes plus courtes, expression plus concise. le style reste élégant.

Nous voilà parés pour un voyage passionnant à travers les commentaires du Banquet de Platon à travers les âges. Pour le siècle dernier, les commentaires de Simone Weil, de Léo Strauss et de Jacques Lacan m'ont substantiellement nourrie. La valeur d'un texte découle également de la qualité des analyses et des réflexions qu'il suscite. de ce point de vue, le Banquet de Platon prouve, s'il le fallait, son caractère essentiel.
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Je vais parler ici de la version audio-book de ce grand classique de la littérature philosophique.
Il n'y a pas grand-chose à redire sur le texte de Platon en lui-même .C'est une série de discours les plus succulents les uns des autres sur le beau, le juste, l'amour, etc.Ce qui est magique ici, c'est que l'on n'a pas l'impression de lire de la philo. C'est léger, rythmé, cela se lit un peu comme un roman si je puis dire.
Par contre, la version audio m'a décu.C'était une première pour moi d'écouter un audio-book et franchement je suis plus que septique par rapport à ce genre d'oeuvre.
Tout d'abord dans ce cas-ci, la qualité sonore est vraiment limite, voir carrément douteuse. le volume sonore varie entre les pistes. A croire que le mastering a été complétement raté.
Ensuite, le lecteur, bien qui soit un comédien averti et talentueux, lit en permanence sur le même ton, sans variation en fonction du contexte et du personnage. Je trouve cela vite lassant.
Quand je lis un livre, de manière inconsciente et cérébrale, j'écoute ma petite voix intérieure qui raconte l'histoire, respecte les dialogues. Bref, je me raconte le livre. C'est peut-être pour ça que les livres audio ne sont pas pour moi.

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« le Banquet » est un livre extrêmement subtil, puissant et plaisant à lire.

J'en ai apprécié l'enseignement dialectique, la recherche graduelle de la vérité par l'intermédiaire des différents orateurs pour aboutir à la conclusion finale donnée par Socrate.

Il apparaît à sa lecture la définition de l'amour dit platonique, c'est à dire comme l'enseigne Socrate l'amour d'une belle âme supérieur à l'amour physique au final même refusé par le philosophe qui a atteint un niveau de sagesse supérieur.

Enfin en supplément, j'ai été également charmé par l'interprétation mythique de la recherche de l'amour dans une autre "moitié" par le poète Aristophane.

Tout ceci mit bout à bout fait de ce livre un classique dont l'influence sur nos cultures me paraît évidente !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Sur "Le Banquet", certains vous diront peut-être monts et merveilles ; pas moi !... Pourtant, je ne déteste pas Platon ; je suis même plutôt enclin à apprécier son oeuvre philosophique, mais "Le banquet" est loin de représenter ce que le grand Platon a produit de meilleur, à mon avis…
J'ai trouvé ce texte rempli de discours fort pompeux qui, au final, sont vides et dépourvus de signification.
J'ai infiniment préféré d'autres textes de Platon à celui-ci ; une grande partie m'ont semblé tout à l'opposé, ils m'ont semblé être l'oeuvre d'un homme qui réfléchit sur le monde qui l'entoure. En revanche, ici, nous avons là un dialogue dans lequel, me semble-t-il, Platon fit comme les orateurs qu'il a dénoncé dans l'"Euthydème", un discours vide, sans intérêt, et, de ce livre, sous-titré "De l'amour", l'affection amoureuse est justement la grande absente. Ces discours pleins de pompe, n'ont, à mon sens, rien à voir avec l'amour.
J'ai donc été déçu par ce dialogue socratique.
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Les livres les plus célèbres d'un auteur ne sont pas toujours ses meilleurs écrits et "Le Banquet" a beau être l'un des écrits les plus connus de Platon, ce n'est sans doute pas le plus réussi.
Il s'agit à mes yeux, d'un écrit vide, pompeux, plein de discours pompeux et inintéressants.
Quant au discours sur l'amour, il est inexistant. Il s'agit ici de déterminer la nature exacte du dieu Eros ( ce qui n'est pas, m'est avis, d'un intérêt certain ) et il est plus question du dieu de l'amour que de l'amour en lui-même.
Bref, un dialogue qui n'est pas, m'est avis, d'un fort grand intérêt.
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Ah! L'amour !!!! Comment le définir et qu'en dire ....

Socrate et quelques amis à lui décident de discourir sur le sujet de l'amour. Les uns après les autres, ils apportent leur pierre à l'édifice et l'on découvre toutes les facettes que peut avoir ce mot et ce que chacun projette sur ce sujet.

Lu parce qu'on me l'a conseillé, j'ai été étonnée par la richesse de ce court texte qui apporte des éclairages extrêmement intéressants et très peu dépassés si l'on enlève le peu d'esprit que l'on accorde aux femmes .

Un texte qu'il me faudra relire car s'il est court il est dense .
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Agathon, jeune dramaturge qui a été couronné de succès lors d'un festival pour l'une de ses tragédies, décide se fêter ça dignement avec ses amis.
Après un premier festin qui s'est terminé en beuverie, Agathon décide d'en organiser un autre, en comité plus réduit cette fois, en en invitant uniquement des grands penseurs de l'époque. Aussi, le dîner s'organise-t-il autour du thème de l'amour et à chacun des sept personnalités présentes autour de cette table d'exposer ses théories.

Oeuvre majeure de Platon, découverte au cours de mon année de Terminale, dont je garde un très bon souvenir puisque le sujet traité dans cet ouvrage était on ne peut plus passionnant et dont j'ai trouvé la lecture relativement facile d'accès. Une oeuvre fondamentale qui nous permet de réfléchir à le façon dont "tourne" le mode. A découvrir !
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Il est parfaitement possible que je me trompe, mais si je ne me trompe, le Banquet est un véritable tissu de sottises, sans exagération. Et de sottises inactuelles, qui plus est.
Non seulement, c'est sot, mais en plus on se moque éperdument du sujet. Franchement, au XXIème siècle, que nous importe de savoir qui était exactement Eros, c'est-à-dire un dieu de la mythologie grecque, auquel plus personne ne croit plus ?
Mais le pire n'est pas encore là. le pire-et ce que j'ai en travers de la gorge-, c'est que ce dialogue est pompeux, et sert juste à impressionner les gens faciles à impressionner, mais est totalement inintéressant au fond.
Pas le meilleur dialogue de Platon.
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L'amour est-il tel qu'on se l'imagine ? Oui et non. "Le Banquet" est-il un bon livre ? Oui et non. Une bonne porte d'entrée pour la philo ? Oui et non. Une lecture agréable sur laquelle finir ses vacances ? Clairement pas.
Vous qui me lisez maintenant, "Le Banquet" a été pour moi une des lectures les plus pénibles de ma vie, à la hauteur de se comparer au "Blé en Herbe" ou à "Un éclat d'argent". Des dizaines de pages défilent sous vos yeux à une lenteur défiant toute loi physique, avec des sauts de paragraphe d'une rareté exotique, donnant lieu à des élucubrations en tous genres pour les trois quarts n'ayant absolument rien de philosophiques (et c'est sans compter la traduction qui a le cul entre deux chaises). Et pourtant, force m'est de dire qu'il s'agit tout de même d'une lecture indispensable pour quiconque voudrait étudier cette science.
Disons-le, c'est ardu, c'est bourré de notes que je n'ai même pas lues ; et des fois, autant d'exigence ne sert pas à grand-chose. Prenons par exemple la mise en abyme multiple qui inaugure le récit de manière à le faire passer pour un mythe. Moi, ça me pose deux problèmes :
1. Ce n'est pas indispensable à l'histoire, sans compter que j'en vois mal l'intérêt, étant donné que c'est drôlement détaillé pour un mythe sensé être de tradition orale ;
2. NATHAN : le Scribouillard continua sa critique en disant :
LE SCRIBOUILLARD : Et étant donné que le texte est rédigé sous la forme de dialogues, on se retrouve constamment avec à la fois des didascalies internes et externes qui se répètent, dit-il. Vous voyez, comme ça vient de faire à l'instant !? Alors, oui, je sais, j'utilise un vocabulaire issu du théâtre alors que ça n'en est pas, mais le problème est là.
Ensuite, l'histoire, extrêmement simple : nous sommes dans un banquet, et les invités vont dire à tour de rôle ce qu'ils pensent de l'amour. Alors bien sûr, Socrate n'est pas encore là, donc c'est mythes et compagnie. Je vais probablement commettre un blasphème en disant ça, mais c'est long, très long, même pour un amateur de drone ambient qui en a écouté un morceau qui durait 4 heures 18, presque 19. L'intérêt historique et ethnique reste fort, mais le lecteur non spécialiste pataugera allègrement dans la semoule en écoutant une bande de barbus à poil répéter que l'amour c'est beau, et que du coup c'est normal que les femmes puissent pas le ressentir, parce que les femmes, c'est les femmes quand même, et du coup c'est pas la même chose que pour les hommes, hein !
Et puis Socrate arrive et met tout en branle. Et ça donne. C'est toujours assez long, mais au moins on a enfin quelques raisonnements à se mettre sous la dent, logiques et cohérents. Et puis la fin du livre arrive, Platon trouve un moyen de finir l'histoire en vitesse avec l'arrivée d'une bande d'ivrognes qui vient foutre la foire, mais disons-le, malgré tout, ç'aura été très, très laborieux.
Ce n'est qu'avec une excellente prof que l'on parvient à prendre conscience de la profondeur développée par l'ouvrage. Les discours, s'ils peuvent sembler interminables, ne sont pas gratuits pour autant, étant donné qu'il s'agit d'autant de considérations pré-philosophiques sur l'amour qui, si on prend le temps de les analyser, révèlent beaucoup plus de choses sur leurs interlocuteurs que sur Éros. Nous pouvons alors également comprendre les concepts mis en application par Platon et Socrate, car n'oublions pas que la philosophie n'étant alors qu'à ses prémisses, les auteurs n'avaient pas le vocabulaire spécialisé dont nous disposons aujourd'hui.
Bref, il s'agit d'un livre qu'on ne peut comprendre vraiment (et apprécier) qu'en cours. Je n'aurais jamais penser dire ça un jour, mais il s'agit d'une oeuvre à découvrir à l'école, dans un cadre scolaire. En tout cas vraiment pas tout seul.
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Et si l'on avait ici tout simplement le plus grand ouvrage de l'histoire sur l'amour ? Chaque mot est parfaitement â sa place , l'intelligence est partout présente , l'on découvre avec une sensation troublante que ce que l'on pensait étre la véritable vision de l'amour n'était en réalité qu'un leurre . Platon apporte avec ces mots , sa sagesse , une nouvelle maniére de concevoir l'amour , différente , qui vient sans que l'on s'en rende compte , se substituer à notre vision faussée .... Dire que ces mots sont importants c'est peu dire . Essentiel.
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