L'arbre sans fin

Pour rentrer dans l'univers de Claude Ponti, il faut accepter de mettre de côté tous les repaires habituels. Une fois dedans , on peut adhérer, comme ma fille et moi, ou pas. Et même s'il est parfois dur à suivre, il part très loin dans l'imaginaire- aux limites de l'absurde même- il y a presque toujours quelque chose qui nous touche. Certains adherent aux dessins, d'autres au mots inventés, d'autres encore aux idées représentées... Parfois on adhère pas du tout. Mais on est rarement indifférent.
Même si l'on sent de plus en plus chez Claude Ponti une tristesse et un pessimisme émergents, ses albums restent des portes ouvertes à un imaginaire sans limite, avec plusieurs niveaux de lectures.

Un album magnifique de Claude Ponti, particulièrement représentatif de son univers onirique. C'est un mélange de conte et de roman d'apprentissage. Hippolène vit dans une maison dans l'arbre sans fin. Au début de l'histoire son père l'initie à la chasse aux glousses. Mais quand ils rentrent, ils apprennent la mort de la grand-mère d'Hippolène. de tristesse la petite fille se transforme en larme et commencent alors des aventures toujours à la limite entre cauchemars et rêves fantastiques. Cela dure longtemps, sept saisons, c'est long, mais quand elle retrouve sa maison et sa famille, il ne s'est passé qu'une seule journée, et elle est devenue une grande fille. Comme toujours avec Ponti, des choses bien complexes (le deuil, des épreuves, la relativité du temps, l'immensité de l'univers,…) sont mises tout en douceur et avec humour et jeux de mots à hauteur d'enfant. D'où Claude Ponti sort-il donc de tels trésors pour créer un si beau récit initiatique ? En tout cas c'est un des meilleurs albums de l'auteur.

Le hasard a fait que j'ai lu cet album à mon fils en compagnie de ma mamie, âgée de 86 ans. Je ne savais pas avant de le découvrir qu'il évoquait le deuil d'une grand-mère tant aimée ! Ce fut donc une expérience humaine assez forte de partager ce livre tous les 3.

Je suis loin d'avoir lu tous les albums de Claude Ponti, dont l'univers très particulier fascine mon fils de 6 ans. Mais celui ci m'a énormément touchée, abordant un thème fondamental à mes yeux, le lien à la lignée familiale, cet arbre sans fin qui représente le seul univers de notre enfance, que nous sommes appelés à dépasser sans jamais pouvoir le quitter.
Le caractère initiatique du récit traverse les étapes du deuil et renvoie à la capacité de se penser soi-même comme personne et de s'affirmer face à nos peurs.

Une oeuvre puissante qui invite à lâcher prise pour laisser l'imaginaire nous accompagner sur le chemin de nos vies.

C'est le seul livre Claude Ponti que j'aime, tant son univers est toujours fou et bizarre (et le masque du poussin bizarre me fait peur), c'est dire s'il est réussi ! Je lui ai mis 5 étoiles car c'est un indispensable à avoir dans une bibliothèque d'enfant. On le relit souvent...

l'arbre sans fin de Claude Ponti vient rejoindre ma collection de cet auteur que j'aime tant. Dans chaque livre il y a des détails qu'ont découvrent seulement après plusieurs lecture, des messages dans les textes de l'humour et une morale c'est comme ça que je les perçois c'est autant pour les petits que pour les grands enfants…

Il y a des livres jeunesses qui sont si beau qu'ils devraient figurer dans les anthologies de poésie. J'ai découvert l'arbre sans fin par hasard, il y a des années alors que ma petite soeur était encore une petite soeur. La grand-mère venait de décéder et sa mère avait fait remarquer que ce livre était sympa pour aborder la mort avec un enfant.

C'est vrai. C'est un excellent lire pour cela. Mais c'est plus que ça. Un titre qui fait rêver d'exploration, une petite qui vient de perdre sa grand mère et qui passe par une initiation, se découvre elle-même. C'est beau, je l'ai déjà dit et ça fait grandir, même les grands. Qui suis-je et quel est mon second nom? Voilà qui ne peut qu'enchanter

Magnifique livre émouvant et fantastique

J'aime beaucoup Claude Ponti - et mes enfants aussi.
J'ai l'impression que plus je le lis, plus je l'apprécie ; je suis en tout cas époustouflée par sa créative sans bornes...
Cet album est une divine surprise car il ajoute à l'univers habituel une dimension spirituelle.
J'ai beaucoup aimé.

L'arbre sans fin, c'est là que débute ce rêve, car ce récit est bel et bien un rêve comme on peut en vivre chaque nuit, grâce à un inconscient qui ne s'embarrasse pas de ces choses de la réalité, dans des contrées où tout est possible. L'ami Claude, cueille une nouvelle fois le lecteur pour l'entraîner dans son monde onirique qui fait tant de bien !


L'arbre sans fin donc, n'a pas de début et pas de fin. C'est la que niche Hippolène qui pour la première fois, s'en va chasser les glousses avec une grande épuisette et son papa, le plus grand chasseur de glousses. Il faut chatouiller la glousse et alors elle éclate de rire et lâche ses graines. On ne revient pas bredouille ! Mais l'arbre sans fin se met à pleurer… Grand-mère est morte, elle est bizarre, elle est là mais il n'y a plus personne dedans !!! le lendemain, Hippolène devient elle-même une larme, elle tombe de l'arbre sans fin, elle arrive dans un monde où rien n'est pareil, Elle devient une pierre pour se protéger d'Ortic, le monstre dévoreur d'enfants perdus, voyage dans les racines de l'arbre, passe une porte qui comme elle, cherche la sortie, rebondit sur les étoiles et les planètes, et après bien des aventures avec les miroirs, avec la loupiote, avec les Moiselles et puis les escaliers, retrouve son arbre…


Je vous livre là un bien pâle résumé de ce rêve raconté par un Claude Ponti en grande forme, qui nous offre des illustrations de son cru et un texte… comme on les aime : poétique à souhait, fantaisiste au-delà de ce que l'on peut imaginer, capable de faire rire, de surprendre, de nous faire attraper un soudain « vague à l'âme » pour ensuite oublier et, nous laisser perplexes et obligés de relire une page ou deux, ou même peut-être plus, pour être certain qu'on a bien lu ce qui y était écrit. Eh oui, en général, on a bien lu...


Merveilleux Claude Ponti, surréaliste pour enfants (pour grands et petits enfants), véritable Boris Vian de l'album jeunesse. On aime et on en redemande !
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..

Un graphisme, un style époustouflants ! Un livre pour petits et grands, qui fait rêver, qui développe l'imaginaire. A déguster et partager !