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3,7

sur 306 notes
La descente aux enfers d'un prof. de philo sans soucis. Il est inculpé d'avoir téléchargé des images à caractères pédopornographiques.
Le livre est construit en deux parties. Sur la première l'auteur nous donne à réfléchir sur une accusation portée à tort, le mépris de la police, le jugement hatif des voisins … Il est condamné et incarcéré. Cette première partie fait froid dans le dos on se croirait direct dans un roman de Kafka.
La seconde est plus embrouillé on y retrouve pas la fluidité de la 1ère mais nous donne à réfléchir : lorsque nous avons été condamnés somme-nous blanchis par l'ensemble de la communauté ?
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Il arrive qu'un premier roman soit un chef d'oeuvre. C'est le cas de "Un Homme Effacé", d'Alexandre Postel, prix Goncourt du premier roman. Il y a du Camus dans cette narration, dans l'histoire de cet homme accusé à tort de pédopornographie, crime monstrueux que la société se galvanise de combattre, quite à faire accuser un innocent. On pense à Outreau, on pense à l'Etranger, on pense à tout ce qui pourrait nous arriver tant il est facile de rentrer dans la peau du personnage. Et c'est bien là la force du roman de Postel: nous faire comprendre que cette société fictive est la notre, que cette affaire pourrait tous toucher, que nous sommes tous des Damien North, cet homme effacé, que la société représentée par la justice, la police, la psychiatrie et les commérrages de bon aloi est bien le pays dans lequel nous vivons. Espérons qu'après cette fable morale puissante, l'auteur trouve de quoi nous surprendre encore!
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Un homme effacé est un beau roman qui traite d'un sujet souvent abordé, en littérature comme au cinéma (voir "Les risques du métier"), mais toujours actuel: l'erreur judiciaire et ses conséquences dévastatrices, surtout lorsqu'elle concerne les crimes et délits liés à la pédophilie, ou plus exactement dans le cas présent la pédo-pornographie.
L'homme est "effacé" par ce rouleau compresseur. le roman est bien écrit, bien construit, intelligent, intéressant bien que terriblement plombant...
Mais j'ai été très gênée par le fait que le personnage ne m'a inspiré aucune sympathie, uniquement de la compassion. Il est tellement amorphe, apathique, battu d'avance, que c'en est exaspérant.
Que la justice soit sourde, je veux bien l'imaginer mais il n'essaie jamais de se défendre, notamment auprès de son frère. Il considère que c'est son frère qui est coupable de douter de lui. Mais est-il si sûr qu'il ne l'aurait pas fait s'il s'était trouvé de l'autre côté ? Peut-on toujours être sûr de ne pas douter dans des situations aussi terribles ? Je trouve le propos très pessimiste et trop tranché.
Donc lecture intéressante mais un peu décevante.
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Un homme effacé est très agréable à lire malgré son sujet difficile. Il est servi par une écriture maîtrisée, efficace, juste assez riche pour ne pas ennuyer le lecteur exigeant. On pourrait aussi se dire qu'elle n'a rien d'incroyable mais tout s'enchaîne parfaitement, avec des relances à chaque fin de chapitre qui donnent presque l'impression de lire un roman d'action à tiroirs, où l'on va de rebondissements en rebondissements. Pourtant, il n'en est rien. L'auteur parvient à nous faire suivre avec passion la vie et les malheurs d'un homme particulièrement ennuyeux.

Damien North est un peu l'archétype de cet enseignant timide que l'on trouve sympathique en classe, mais dont l'existence paraît terriblement sinistre. Cruel de réalisme, quoique peu de lecteurs voudraient s'identifier à lui, Monsieur North est un intellectuel solitaire, qui semble s'être toujours plus ou moins laissé porter par les événements, qui s'est vaguement amusé dans sa jeunesse, et ressemble déjà à un vieillard à quarante-cinq ans. Tel un automate de la vie moderne, il travaille sur son ordinateur, se rend à l'université, et s'occupe de son jardin. Imperturbable depuis plus d'une dizaine d'année, sa vie pourrait se poursuivre ainsi jusqu'à sa mort. On ne le sent pas malheureux, à l'inverse d'un héros de Huysmans dont il rappelle quelques traits, mais plutôt résigné à ce que rien d'incroyable ne puisse jamais lui arriver, formaté à être vide à l'intérieur et à s'en contenter.

Evidemment, la mécanique parfaitement huilée de son quotidien prend un virement terrible le jour où la police le convoque pour détention d'images illicites. Il y a d'abord l'incompréhension, puis la juste assurance de se croire hors de portée, puisqu'il ne s'est rien passé. le pauvre North découvrira combien le monde a vite fait de condamner, et le fait que les images aient bien été téléchargées sur son ordinateur, n'est pas là pour clamer son innocence. Son vide intérieur le dessert, puisque, du point de vue des spécialistes qu'il rencontrera, sa vie n'a rien de très sain : solitude, célibat prolongé, unique expérience sexuelle avec une artiste du double de son âge… Damian North semble avoir tout de l'homme perdu, instable, proche de la dépression. Certains souvenirs évoquent de possibles traumatismes d'enfance, mais je ne les trouve pas particulièrement utiles. N'ayant aucun ami proche, et une entente assez relative avec son frère, l'enseignant fait figure d'un homme perdu dont on va soudain s'intéresser à l'existence sordide. Les soupçons vont naître dans le voisinage, dans son entourage, on se souvient de toutes ses attitudes troublantes et, puisque personne ne semble assez tenir à lui pour le défendre, la sentence arrive vite.

Nous suivons donc North dans son enfer, avec cette accusation injuste qui lui fera prendre conscience de l'inconnu qu'il est aux yeux de tous et, surtout, réveillera ses démons, lui fera craindre de posséder la perversion dont on l'accuse, par ce procédé psychologique qui fait qu'une fois un faux procès est mené par la vindicte populaire, on garde un sentiment de culpabilité, l'impression d'être du mauvais côté malgré soi. Toute cette partie est très bien vue.

J'ai trouvé plus dommage en revanche de ne pas réveiller un peu plus la conscience de Damien North, qui sera abattu mais restera inchangé. Il me semble que le roman aurait été plus fort si le drame l'avait réveillé, s'il avait montré une personnalité moins creuse que celle que l'on devine dès le départ, en rendant assez tristement compréhensible la défiance de son entourage. Après, le titre du roman va bien sûr dans ce sens, Un homme effacé présente la victime parfaite, le portrait de personnes qui pourraient aller en prison sans choquer, et dont on peine à compatir au malheur comme si leur existence si étrange et désolante le justifiait.

Le reproche plus sérieux en revanche est que les ficelles narratives qui permettent une telle histoire sont assez grossières. Si North est travaillé, tous les autres personnages, du voisinages, aux collègues et aux spécialistes ont des attitudes caricaturales qui sont plus vraisemblables que crédibles. le choix d'imaginer une ville, un pays dans une sorte de futur proche permet aussi de faire l'impasse sur un certain nombre de procédés judiciaires qui pourraient empêcher à la situation de tourner de cette manière, afin de nous prouver notamment que même la plus innocente des personnes peut avoir le profil parfait du coupable. Pourquoi pas… Sauf que les conclusions des médecins semblent particulièrement hâtives, un peu trop caricaturales pour rendre la critique réellement corrosive. de même, l'explication finale est assez délirante, et les réactions du voisinage peuvent laisser sceptique.

Si « Un homme effacé » se défend bien dans son écriture, et le traitement du personnage principal, de sa souffrance, je trouve le propos assez fluctuant. le décor planté autour du très vaporeux Damien North manque lui-même de consistance. Si la caricature avait été assumée jusqu'au bout, cela aurait pu donner quelque chose d'intéressant, mais le ton est un peu trop sérieux pour passer sur les irrégularités du roman. Un bon titre cependant, qui a le mérite de tomber juste sur la chose qui intéresse le plus, à savoir, les réactions d'un homme trop ordinaire face à une accusation aussi injuste que dégradante.
Lien : http://unityeiden.fr/un-homm..
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Ce livre nous plonge au coeur de la justice . Damien North, jeune professeur sans histoire, se retrouvera en prison, piégé. Son quotidien, ses pensées, ses croyances, tout va être chamboulé.
Un livre intriguant, passionnant,qui nous rappelle que la justice n'est pas parfaite...
Aude Gavira Moreno, 1 ST2A
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Tout d'abord, je souhaitais remercier les éditions Folio qui m'ont permis de découvrir Alexandre Postel, que je ne connaissais pas jusqu'à présent. Je n'avais jamais entendu parler de cet auteur et je me plaçais ici dans une totale découverte.

Je dois avouer que j'ai mis un peu plus de temps à rédiger cette chronique, car j'ai eu du mal à me plonger dans le récit qui ne m'a malheureusement pas totalement captivée.

L'histoire de Damien North fait froid dans le dos et ce froid devient carrément glacial quand on pense que son histoire pourrait arriver à n'importe qui.

Imaginez-vous vous lever un beau matin, la police frappe à votre porte, vous emmène au commissariat et vous accuse du pire des crimes : la pédopornographie. On croit d'abord à un malentendu, la police s'en rendra bien compte ; on ressent l'angoisse, la colère et la honte, on clame son innocence, réfute les preuves.. Mais rien ne se passe et vous vous retrouvé jeté en prison tel le pire des criminels.

Le personnage de Damien North est un véritable « présumé coupable » : un homme discret, « effacé », solitaire, vieux garçon, peu sympathique et qui s'exprime maladroitement. Bref, une caricature de lui-même (ou du rat de bibliothèque option prof de philo), un personnage qui manque de nuances.

Mais surtout, il ne sait absolument pas se défendre. Et comme il ne sait pas se défendre et qu'il a « la tête de l'emploi », il va se retrouver à la fois condamné par la justice de son pays (on aimerait quand même savoir lequel) mais également condamné par ses concitoyens, même lorsqu'il sera innocenté.

Comment recommencer à vivre lorsque votre image a été salie et votre humanité piétinée dans un procès instruit uniquement à charge ? Comment recommencer à vivre lorsqu'à la sortie de prison, vos moindres faits et gestes sont épiés, amplifiés et déformés par votre entourage et vos voisins ?

A la lecture d'un « homme effacé », on ne peut s'empêcher de penser à ces hommes que la justice et les justiciables ont condamné parce qu'ils avaient l'air d'un parfait coupable alors qu'ils étaient innocents, comme Patrick Dills ou encore Loïc Secher.

Alexandre Postel nous offre ici une satire sociale en dénonçant les gens trop « bien-pensants » qui ne se fondent que sur les apparences pour condamner quelqu'un. Leur jugement va d'ailleurs faire douter Damien North de qui il est en réalité et de son innocence dans cette affaire, alors qu'elle ne fait pas l'ombre d'un doute.

L'écriture d'Alexandre Postel est agréable à lire mais je regrette tout de même le manque de profondeur du roman, notamment dans la seconde partie, moins journalistique que la première, et qui aurait pu être plus nuancée.

« Au fond, ce n'est pas parce qu'il a été innocenté qu'il est à tout jamais innocent », dira l'une des voisines de Damien North...Et vous, jugez-vous aussi vos voisins uniquement sur leur apparence ?

Lien : http://mademoiselle-christel..
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Damien North, paisible prof de philo dans une université et par ailleurs petit-fils d'un héros national, se voit brutalement accusé de posséder une collection importante d'images pédo-pornographiques dans son ordinateur. Pour lui qui n'y connaît rien en informatique, c'est le ciel qui lui tombe sur la tête ! Enquête de police, procès, prison, c'est l'engrenage infernal...

Un roman glaçant du début à la fin... Comment cet homme introverti, timide, voire un peu falot, a-t-il pu se retrouver en possession des images qui le condamnent ? Pourquoi une telle inertie lors des interrogatoires de police puis lors du procès ? Damien North semble assister à sa propre vie comme à un spectacle, en personnage extérieur, et c'est assez troublant. Il analyse ses pensées à la manière d'un psy, il décortique ses propres sentiments mais finit par se laisser embarquer par les gens qui le croient coupable, jusqu'à douter même de son innocence, alors qu'elle ne fait aucun doute. Ce roman fait également un terrible réquisitoire contre la justice (alors même qu'on ne sait pas dans quel pays l'histoire a lieu). Personne ne semble se poser de questions tant l'accusé est un coupable idéal aux yeux de l'opinion, c'est effrayant. le style d'Alexandre Postel, plutôt sobre, vient renforcer ce sentiment de solitude et d'introversion d'une manière terriblement efficace mais il décèle également une certaine poésie par moments. Une découverte agréable malgré un sujet un peu plombant et je trouve que le Prix Goncourt du Premier Roman que l'auteur vient de remporter est bien mérité !
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Damien North est professeur de philosophie, A son domicile,Il reçoit la visite de policiers qui viennent l'arrêter pour détention illicite d'images pédopornographiques sur le disque dur de son ordinateur. Abasourdi, car innocent, il est bientôt villipendé par la presse locale, les points de vue primaires et parfois violents des justiciers des réseaux sociaux… Condamné à deux ans de prison après avoir plaidé coupable pour minorer sa peine selon les conseils d'un ténor du barreau…. Cette histoire met en évidence les dangers de notre société actuelle faisant circuler toute information (vraie ou fausse) très rapidement et souvent avec une amplification médiatique coupable. On peut-être condamné par la rumeur avant d'être jugé, pourvu que le Buzz soit garanti ! Des dégâts, parfois irréparables peuvent détruire une vie.Belle illustration d'une démocratie en danger.
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Ce roman mérite amplement son prix Goncourt du premier roman. Quelle maîtrise !
Comme le titre l'indique, le personnage principal est un homme effacé. Discret et solitaire, mal à l'aise en société, il vit comme un vieux garçon, entre l'université (située dans une ville imaginaire) où il est enseignant et sa maison. Lorsqu'il est accusé de possession d'images pédopornographiques, il n'y a personne pour le défendre, personne pour croire en lui car personne ne le connaît vraiment.
Mais le titre est aussi révélateur de l'effet de cette accusation sur Damien North. C'est un homme à la personnalité effacée certes, mais pas seulement. Effacé par sa vie détruite. Effacé car il n'est plus Damien North, il perd son identité pour devenir aux yeux de tous un pervers puis une victime.
Effacé, broyé, démoli. Damien North est écrasé par les rouages de la justice où chaque parole, chaque geste est interprété au prisme de l'accusation, où la parole la plus innocente peut se retourner contre vous, où un geste anodin peut être interprété tout autrement. Damien North est détruit aussi par le pouvoir de la rumeur, la puissance des médias.
C'est une plongée en enfer passionnante, très bien écrite et qui pose de nombreuses questions sur notre monde actuel.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Un homme effacé, d'Alexandre Postel


Comme évoqué dans un précédent billet, j'ai découvert Alexandre Postel dans des Podcasts de France Inter. L'homme m'avait semblé sympathique et sérieux, et très volontaire quant à son envie d'oeuvrer pour la diffusion de la littérature.

En fouillant sur lui, j'ai appris qu'il avait eu le Goncourt du premier roman pour cette oeuvre en 2013. Anecdote intéressante : ce manuscrit a été refusé par tous les éditeurs de la place parisienne. Au bout du rouleau, Alexandre Postel, également professeur de français, décide de prendre son courage à deux mains et de transmettre ce manuscrit à un ancien professeur de français devenu écrivain, Daniel Pennac, parce qu'il sentait bien « qu'il y avait quelque chose à faire avec ce manuscrit malgré tout ». Daniel Pennac, manifestement un mec sympa, lit ce manuscrit de ce type qu'il ne connaît ni d'Ève ni d'Adam. Plutôt bluffé, il le transmet à son éditeur chez Gallimard. La suite, je vous l'ai dévoilée : Goncourt du premier roman, merci Daniel ! Comme quoi, et malheureusement, publier est aussi (surtout ?) une affaire de réseau…

Bref, de quoi parle ce premier roman au prix prestigieux ?

L'histoire est plutôt originale. Elle retrace la vie d'un professeur de philo, Damien North, interpellé par la police pour visionnage et commande d'images pédopornographiques. À tort ou à raison, je ne vais bien sûr pas le dévoiler, mais c'est une question que l'on pose pendant les deux tiers du livre. Mais somme toute, ce n'est pas qui compte dans cet opus bien construit et bien mené.

Ce qui fait sujet ici, ce sont les autres, avec leurs masques et leurs conventions. À partir du moment où l'interpellation résonne dans la presse, et avant même que l'homme soit jugé ou non coupable, les proches changent leur fusil d'épaule. Car bien que tout homme soit présumé innocent avant d'être jugé coupable, cela n'existe plus lorsqu'il s'agit d'enfants. Ainsi, une interpellation fait office de verdict. Les proches s'inquiètent du temps que leurs enfants ont passé avec North ; la faculté qui emploie le professeur revisite les relations avec les étudiants ; le voisinage a finalement toujours trouvé bizarre ce type, etc. Une fois le ver dans le fruit, il est extrêmement compliqué de l'en retirer, à moins bien évidemment d'une preuve d'innocence irréfutable (ce qui, d'un point de vue judiciaire, est une folie). Par ailleurs, personne ne cherche à comprendre réellement qui est Damien North, ni si une telle accusation est fondée. À commencer par son avocat, qui ne peut s'empêcher de traiter cette affaire comme toutes les autres affaires du même acabit. Mais les affaires peuvent-elles être similaires sur des sujets si compliqués ? C'est bien là, entre autres, la question.

On pourrait en dire beaucoup plus sur l'histoire mais il ne s'agit pas de vous révéler ce qui fait l'intérêt du livre. Vous avez le début, à vous de découvrir le milieu et la fin.

Il y a quelques passages flottants, peut-être inutiles, mais jamais dérangeants. C'est un peu la signature que je perçois de Postel dans ces deux romans. Une écriture toujours belle et fluide, qui sauve les moments où la narration se traîne ou se perd un peu en chemin. J'ai un ressenti un peu ambivalent sur cette écriture si « parfaite » en un sens, et souvent « plate » dans un autre. Tout y est toujours bien senti, bien amené, bien expliqué, et pourtant on peut s'ennuyer, divaguer… Mais peut-être est-ce aussi cela, la littérature ? Une façon de nous tenir et de nous lâcher dans le même temps, de nous rendre libres d'aller jusqu'au bout, ou pas, sans chercher la mise en haleine permanente.

Il y a des trucs chez cet écrivain que j'aime bien et que je ne sais pas nommer. Sa ténacité et sa grande discrétion, sûrement.

Jo la Frite


Lien : http://coincescheznous.unblo..
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