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Citations sur La Dame de pique - Récits de feu Ivan Pétrovitch Bielkine.. (59)

« L’as gagne, dit Hermann, et il découvrit sa carte.
– Votre dame a perdu », dit Tchekalinski d’un ton de voix mielleux.
Hermann tressaillit. Au lieu d’un as, il avait devant lui une dame de pique. Il n’en pouvait croire ses yeux, et ne comprenait pas comment il avait pu se méprendre de la sorte.
Les yeux attachés sur cette carte funeste, il lui sembla que la dame de pique clignait de l’œil et lui souriait d’un air railleur. Il reconnut avec horreur une ressemblance étrange entre cette dame de pique et la défunte comtesse...
« Maudite vieille ! » s’écria-t-il épouvanté.
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Je ne suis pas d'humeur à risquer le nécessaire pour gagner le superflu.


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La vieille ne répondait pas.
Hermann se releva.
"Sorcière ! s'écria-t-il, en serrant les dents, je saurai te faire parler ! …"
Et il tira un pistolet de sa poche.
A la vue du pistolet, la comtesse, pour la seconde fois, manifesta une violente émotion…
"Allons donc ! cessez de faire l'enfant, dit Hermann, en lui prenant la main. Je vous le demande pour la dernière fois : Voulez-vous me dire vos trois cartes ! Oui ou non ?"
La comtesse ne répondit pas. Hermann vit qu'elle était morte.
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On jouait aux cartes chez le chevalier garde Naroumov. La longue nuit d'hiver passa sans qu'on s'en rendit compte ; le souper fut servi sur les cinq heures du matin. Ceux qui avaient gagné mangeaient de grand appétit ; les autres, distraits, restaient devant leurs assiettes vides. Mais le champagne parut, la conversation s'anima et tous y prirent part.
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"Non, Cyrille Pétrovitch; mon Volodka n'est pas un mari pour Marie Krilovna. Un gentilhomme pauvre comme lui, il vaut mieux qu'il épouse une fille de famille pauvre et qu'il soit maître chez lui, plutôt que de devenir l'intendant d'une donzelle dorlotée."

Doubrovski
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La vieille comtesse Anna Fedotovna était dans son cabinet de toilette, assise devant une glace. Trois femmes de chambre l’entouraient : l’une lui présentait un pot de rouge, une autre une boîte d’épingles noires, une troisième tenait un énorme bonnet de dentelles avec des rubans couleur de feu. La comtesse n’avait plus la moindre prétention à la beauté, mais elle conservait toutes les habitudes de sa jeunesse, s’habillait à la mode d’il y a cinquante ans, et mettait à sa toilette tout le temps et toute la pompe d’une petite maîtresse du siècle passé. Sa demoiselle de compagnie travaillait à un métier dans l’embrasure de la fenêtre.
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Deux idées fixes ne peuvent exister à la fois dans le monde moral, de même que dans le monde physique deux corps ne peuvent occuper à la fois la même place. Trois-sept-as effacèrent bientôt dans l’imagination de Hermann le souvenir des derniers moments de la comtesse. Trois-sept-as ne lui sortaient plus de la tête et venaient à chaque instant sur ses lèvres. Rencontrait-il une jeune personne dans la rue :
« Quelle jolie taille ! disait-il ; elle ressemble à un trois de cœur. »
On lui demandait l’heure ; il répondait : « Sept de carreau moins un quart. »
Tout gros homme qu’il voyait lui rappelait un as.
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Deux idées fixes ne peuvent exister à la fois dans le monde moral, de même que dans le monde physique deux corps ne peuvent occuper à la fois la même place. Trois-sept-as effacèrent bientôt dans l’imagination de Hermann le souvenir des derniers moments de la comtesse. Trois-sept-as ne lui sortaient plus de la tête et venaient à chaque instant sur ses lèvres. Rencontrait-il une jeune personne dans la rue :
« Quelle jolie taille ! disait-il ; elle ressemble à un trois de cœur. »
On lui demandait l’heure ; il répondait : « Sept de carreau moins un quart. »
Tout gros homme qu’il voyait lui rappelait un as.
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Deux idées fixes ne peuvent exister à la fois dans le monde moral, de même que dans le monde physique deux corps ne peuvent occuper à la fois la même place. Trois-sept-as effacèrent bientôt dans l’imagination de Hermann le souvenir des derniers moments de la comtesse. Trois-sept-as ne lui sortaient plus de la tête et venaient à chaque instant sur ses lèvres. Rencontrait-il une jeune personne dans la rue :
« Quelle jolie taille ! disait-il ; elle ressemble à un trois de cœur. »
On lui demandait l’heure ; il répondait : « Sept de carreau moins un quart. »
Tout gros homme qu’il voyait lui rappelait un as.
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Deux idées fixes ne peuvent exister à la fois dans le monde moral, de même que dans le monde physique deux corps ne peuvent occuper à la fois la même place. Trois-sept-as effacèrent bientôt dans l’imagination de Hermann le souvenir des derniers moments de la comtesse. Trois-sept-as ne lui sortaient plus de la tête et venaient à chaque instant sur ses lèvres. Rencontrait-il une jeune personne dans la rue :
« Quelle jolie taille ! disait-il ; elle ressemble à un trois de cœur. »
On lui demandait l’heure ; il répondait : « Sept de carreau moins un quart. »
Tout gros homme qu’il voyait lui rappelait un as.
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