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Il y en a pour qui vendredi 13 signifie jour de chance et qui en profitent pour jouer au loto. Et, il y en a a qui ça porte plutôt la poisse! Maurice Lenoir pourrait bien en faire les frais. Retraité paisible depuis maintenant 4 ans, il s'est mis au vert dans un petit village paisible. Entre les apéros au bistrot du coin, le pain de deux à aller chercher et le p'tit bonjour quotidien aux Kowa, ses voisins, ça roule pépère. Mais, voilà que la putain de flicaille raboule chez lui, sans crier gare. Estafette, gyrophare et tout le toutim! Ils l'ont fait asseoir bien sagement et lui ont appris la grande nouvelle du siècle: le fils Kowa vient d'être promu Ministre de l'Intérieur, rien que ça. Ses parents, devenus alors la cible de potentiels malveillants, sont sous haute protection. Après avoir soigneusement fouillé sa maison de fond en comble, ils trouvent au fond du jardin une jolie plantation de cannabis. Même si Maurice clame haut et fort que c'est seulement pour sa consommation personnelle, les flics trouvent là un bon prétexte pour l'emmener au poste. Déposition, empreintes et tout le tralala, le voilà au cabanon. Alors qu'un bleu lui amène de quoi becquetter, l'abruti oublie de fermer à clé la cellule. Un coup d'oeil pour vérifier que ce n'est pas une caméra cachée et Maurice prend la poudre d'escampette. Il rentre chez lui tranquille mais se retrouve nez à nez avec deux flics qui montaient la garde. Pour éviter que cette malencontreuse bavure ne soit colportée, on le laisse libre à condition qu'il n'en parle pas. Mais, la police se rendra vite compte qu'elle n'aurait pas dû chatouiller ce retraité, surtout un vendredi 13. D'autant plus que dans les hautes sphères, ils vont s'apercevoir que Maurice Lenoir n'est pas Maurice Lenoir...

Jean-Bernard Pouy trompe les apparences et joue avec nos nerfs. Dans ce polar où les bons mots fusent, où les flics en prennent pour leur grade, l'on suit avec un certain plaisir ce Maurice Lenoir qui a décidé de reprendre du service. Sous ses airs de p'tit retraité tranquille se cache un terroriste, recherché pendant quelques temps par toutes les polices de France et de Navarre. Après avoir réveillé la bête qui sommeillait en lui, il va vite reprendre du service... mais avec ses propres armes. Malicieux, redoutable et ne manquant pas de gouaille, il a plus d'un tour dans son sac, malmenant à sa guise les dirigeants de la police. L'auteur nous livre les frasques de cet homme dans ce roman truculent à souhait, jouissif et habilement mené. La galerie de personnages laisse songeur, l'écriture est accrocheuse, l'humour noir bien présent et un antihéros haut en couleurs.

Rendez-vous Samedi 14...
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« Yvonne Berthier était la reine absolue du Voltigeur, un café de Levallois qui ne payait pas de mine, mais dont le patron se doutait un peu des « qualifications » de cette cliente régulière qu'il considérait comme une drôle de gonzesse ayant sûrement le bras long, très très long. Pure intuition aveyronnaise. Il serrait donc les fesses et, petit à petit, avait accédé à tous ses caprices. Qui n'était pas nombreux, mais terriblement précis. Grand café, carrément une lessiveuse, un quart de Brouilly, du pain grillé, du beurre demi-sel, une petite assiette de charcuterie, avec, une fois sur deux, de l'andouille de Guéméné, et toujours un peu de fromage. du genre qui cocotte. »
Vous ne connaissiez pas Jean-Bernard Pouy ? Voilà, cadeau pour vous ! Pendant 200 pages, c'est un festival de bons mots, de personnages croquignolesques. Pouy vous met en appétit littéralement, c'est une littérature qui donne envie de ripailler. Par exemple, dans un Corail, sortir les rillettes, le livarot, manière d'en faire profiter toute la rame.
Littérature policière qui est l'occasion de dézinguer les infatués, d'égratigner les institutions, un joyeux chamboul'tout qui repeint la grisaille avec des couleurs que Desigual n'ose même pas.
Ce « Samedi 14 » m'a même ému.
D'abord parce que j'ai pensé très fort à ma mémée. L'histoire débute à la Souterraine, Creuse. Vous connaissez ? Non ? Tant mieux ! C'étaient mes vacances, mais pas la Floride, même pas « Au bord de la mer ». Heureusement, Mémée y vivait. J'adorais la taquiner sur son « bled », son clocher de guingois, sa gadoue… J'ai eu du temps pour ça, elle a frisé la centaine d'années. Elle faisait semblant de se mettre en rogne face à mon "Limousin bashing". J'aurais sacrément bien aimé lui lire quelques extraits de « Samedi 14 »…
Ensuite, parce que le héros de « Samedi 14 », un activiste poéto-anarchiste, ne se déplace pas sans son Queneau… Il nous fait partager sa passion pour ce cher Raymond. C'est très gentil de sa part.
Et Pouy, c'est tout !
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Depuis bientôt cinq ans, Maxime se la coule douce dans la Creuse.
A presque cinquante ans, il a devancé l'âge de la retraite, un peu contraint et forcé il est vrai au regard de son dernier emploi, genre chef d'un groupuscule terroriste, le collectif Van Gogh. Entre culture de son potager, apéros et lecture de L'Eveil creusois, il ne demande rien à personne. Jusqu'au jour où une flopée de CRS et flicaille en tout genre investisse sa bicoque qui, du jour au lendemain, se retrouve "en zone sensible" sous prétexte que ses braves voisins, le couple Kowa, sont les parents du nouveau ministre de l'Intérieur.

Terminée la vie du terroir, Maxime va devoir retrouver ses vieux réflexes de clandestin pour espérer un jour continuer à cultiver ses salades et son cannabis en plein soleil en compagnie de son meilleur ami, le poète Raymond Queneau. La cavale commence à La Souterraine et se poursuit sur 175 pages, descendues cul sec et le sourire aux lèvres, aux quatre coins de la France jusqu'au sommet du Stromboli. Les ficelles sont parfois un peu grosses mais il faut bien ça pour croquer les RG et les sombres coulisses de notre chère République. le tout dans un langage fleuri et parfumé... un régal !

"De nos jours, il vaut mieux passer pour un Creusois qu'un Polack, le chabichou est plus rassurant que le bortsch. Ce type était apparemment un requin aux dents longues et à l'haleine de hyène. Grimpette accélérée dans les sphères du pouvoir. Populiste à cran, extrêmiste droitier parfois, chrétien de gauche de temps en temps. Réactionnaire se faisant toujours passer pour progressiste."

Du Pouy, quoi ! Parfait pour égayer un week-end électoral.
Toute ressemblance blablabla...


Lien : http://moustafette.canalblog..
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Maurice Lenoir s'est retiré au fin fond de la Creuse pour y vivre une paisible retraite à cultiver son jardin et lire Raymond Queneau. Un vendredi 13, parce que les voisins avec qui il partage le guignolet quotidien sont les géniteurs du nouvellement nommé ministre de l'Intérieur, il est réveillé en fanfare par les gendarmes. Sous prétexte de protéger le couple, les pandores et le commissaire Dormeaux fouillent sa maison, piétinent ses plantations et semblent décidés à l'assigner à résidence. Ce qu'ils ignorent, c'est que Maurice, ce n'est pas « un gros poisson, c'est un banc de baleines », et que les anciens activistes politiques peuvent parfois avoir envie de reprendre du service.
La suite de Samedi 14 est un long jeu de cache-cache entre les flics de diverses officines et Maurice redevenu Maxime. Habile à se fondre dans la clandestinité, prudent comme un Sioux, l'ancien du mouvement Van Gogh sait brouiller les pistes en s'appuyant sur quelques fidèles et sur sa fine utilisation des réseaux ferroviaires, des gares peu fréquentées et des hôtels de second ordre… Quant à ceux qui le traquent, les rivalités internes et les jeux de pouvoir dans lesquels ils sont empêtrés ne leur facilitent pas la tâche. Bref tout le monde enfume tout le monde et notre ami se promène.
Cela se lit d'une traite et c'est du très grand Jean-Bernard Pouy, truculent, joyeusement iconoclaste et politiquement très incorrect, avec une galerie de personnages impressionnante. Un jeu du gendarme et du voleur dans lequel les armes sont absentes mais efficacement remplacées par la ruse, la tchatche, le culot et aussi l'amour.

Lien : https://www.polarsurbains.co..
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Les éditions la Blanche ont souhaité rassembler treize écrivains de renom et leur ont demandé d'écrire 13 romans musclés autour de l'idée du vendredi 13.
Jean Bernard Pouy a été l'un des auteurs qui a joué le jeu. Il aime les contraintes et en use dans plusieurs de ses romans. Il aime respecter les règles mais joue toujours avec les limites, le vendredi 13 est le dernier jour d'une partie de sa vie, toute l'action démarrera le samedi 14 pour une nouvelle tranche de vie.
L'écriture fait la part belle aux bons et beaux mots, il joue avec eux et malaxe les idées. L'humour est toujours au coin de chaque phrase. Les citations des livres de Queneau parsèment le texte.
Les personnages, caricatures qui ressemblent tant à de nombreuses personnalités qui peuplent nos actualités, et le héros sera un gentil terroriste se servant comme armes des médias pour ruiner leur réputation.
Le scénario réussit à nous surprendre jusqu'à la fin.
Un bon polar qui remplit les règles qui lui ont été fixé … après … ce qu'il en restera dans notre mémoire ? … lecture pas vraiment indispensable !
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Ce n'est pas la première fois que Jean-Bernard Pouy met en scène des activistes de gauche qui reprennent du service après s'être longuement tenus tranquilles. Il y a eu les deux soixante-huitards de "Larchmütz 5632" réveillés par leur cellule après 25 ans de "sommeil" ou encore Enric Jovilar, le vieil anarchiste de "La belle de Fontenay" qui sort de sa retraite pour retrouver l'assassin d'une jeune femme.
Pour Maxime Gerland, c'est l'accession au poste de ministre de l'intérieur du fils de ses charmants voisins qui sera cause de son retour aux affaires. Interrogé et malmené par les pandores puis emprisonné pour quelques pieds de mari jeanne découverts dans son jardin, il finit par prendre la poudre d'escampette avant que son passé de terroriste ne remonte à la surface...
suite de la chronique sur mon blog :
Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
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C'est un polar qui se lit facilement et plaisamment . Pour autant une intrigue cousue de fil de blanc et des personnages qui ressemblent un peu trop à des caricatures (le politicien corrompu et malfaisant dont la carrière est mise à mal par un "gentil" terroriste). Les dialogues datent un peu mais le récit est alerte et le suspense très soutenu.
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Jean Bernard POUY. Pour qui possède un minimum de connaissance en littérature policière française, ce nom ne peut pas laisser indifférent. Jean Bernard est un auteur incontournable dans le paysage du polar français, un pilier de cette culture littéraire qui donne au genre français toute son originalité et sa vitalité.

J'avais découvert l'imagination délirante de cet auteur avec son livre « la clé des mensonges » il y a un an ou deux. J'avais beaucoup aimé même si ce n'est pas son meilleur roman ( Il faut dire que le bougre écrit beaucoup !), j'en ai lu d'autres depuis qui m'ont fait classer cet écrivain parmi ceux j'apprécie le plus. Un humour corrosif, une plume parfois acerbe, un écrivain qui sait se jouer des travers de nos sociétés modernes.

A l'occasion de la création d'une nouvelle collection aux éditions de la Branche consacrée au genre, et dirigée par Patrick Raynald , le roman « Samedi 14 » de Jean Bernard POUY est l'un des trois premiers opus de cette collection à paraître

Les vendredis 13 c'est comme les crottes de chiens. Soit ca vous porte chance, soit ca vous amène la chienlit comme le disait un certain général. Pour Maurice Lenoir, un paisible retraité, c'est plutôt la mauvaise pioche, celle des emmerdes qui vont se coller à ses basks . Et la chienlit va prendre la forme d'un macaron tricolore, de gyrophares et d'un bleu outrage façon tsunami.

Qui aurait pu penser qu'une décision prise au plus haut niveau de l'état allait allumer lapolice4 mèche d'une bombe à retardement dans cette petite commune de la Creuse où s'est installé depuis quelques temps Maurice Lenoir. Quand les gendarmes déboulent comme un pitbull dans un bac à sable pour enfant, c'est son univers simple et ordonné de retraité qu'on bouscule et foule au pied. Raison d'état oblige, son appartement est fouillé de fond en combles.

Car Maurice Lenoir va apprendre que le fils de ses sympathiques voisins, deux petits vieux sans histoire avec qui il aime à partager quelques moments autour d'un petit verre, a eu la géniale idée de se faire nommer Ministre de l'Intérieur, ni plus ni moins ! Alors forcément, ses parents deviennent une cible potentielle qu'il faut entourer d'une bulle sécuritaire.

Mais pour Maurice, c'est le début des ennuis. Se montrant peu coopératif avec les flics, ceux-ci ne manquent pas de l'emmener au poste quand ils découvrent au fond de son petit jardin quelques plans de cannabis pour sa consommation personnelle. Déposition et tout le tralala, le petit fretin est pourtant bien remonté dans les filets de la flicaille et promis à l' autorité judiciaire.

Petit ? Pas si sûr. Avant que les flics ne s'en rendent compte, profitant que sa cellule ne soit pas fermée à clé, Maurice prend la poudre d'escampette et s'évapore dans la nature… avant de réapparaitre chez lui. Afin de ne pas ébruiter la bavure du fonctionnaire l'ayant laissé sans surveillance, la police décide de passer l'éponge contre le silence de Maurice.

Mais pour Maurice, il est trop tard. Il ne fallait pas lui chercher des noises ! Marcher sur ses plates bandes et ses fleurs du mal. Les bons comptes faisant toujours les bons amis, Maurice est du genre à toujours régler les siens. Et la police et le gouvernement vont très vite l'apprendre à leurs dépends.

Car Maurice, n'est pas un retraité. Il ne s'appelle d'ailleurs pas Maurice. Des médias, et de toutes les polices de France et de Navarre il est connu sous le nom de Maxime Gerland, l'homme le plus recherché du pays. Car notre retraité n'est ni plus ni moins qu'un ancien terroriste ! Il est décidé à reprendre du service.

Jean Bernard Pouy signe là un roman truculent, truffé d'humour et de bons mots, plaisant à lire.Là où un autre s'enfoncerait dans une histoire de règlement de compte sanglant, Jean Bernard Pouy préfère donner à son personnage principal d'autres armes, tout aussi redoutables et destructrices, surtout pour la classe politique, que des revolvers et des bombes.

Ne pensez vous pas par exemple que si la presse publiait des photos de ce terroriste recherché par toute les polices d'Europe avec à son bras une jeune femme amoureuse, et que cette jeune femme soit la fille du ministre de l'intérieur en personne, ne pensez vous pas disais-je que Pouy1 cela serait du meilleur effet sur la carrière du dit ministre ? Sans doute ! Et bien c'est ce genre de grenade d'images et de mots que Maxime lance à ses poursuivants, et qui explosent avant même qu'ils aient pu les attraper.

Et il a plus d'un tour dans sa besace le dur à cuir !

Dans ce petit roman efficace, la police et nos gouvernants en prennent pour leur grade ! D'ailleurs il n'est pas bon être policier sous la plume de Jean bernard POUY qui ne manque pas de railler les incompétences, l'autoritarisme, les magouilles et les combines sur lesquels Maxime Gerlan, activiste d'extrême gauche, que l'on suit dans sa fuite et que l'on finit par adorer, ne manquera pas de s'appuyer pour arriver à ses fins !

Ce roman démarre un vendredi 13 mais il explose un samedi 14 , comme un feu d'artifice un jour de fête nationale. Et la fête de Maxime est plutôt réussie!
Lien : http://passion-polar.over-bl..
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Troisième polar de la collection vendredi 13 et il faut bien le dire, voire même le crier fort, troisième succès ! Différent des deux précedents (Close-up et L'arcane sans nom), mais tout aussi réussi. Jean-Bernard Pouy écrit là le roman d'un homme qui a donné pour une cause et qui ne rêve désormais que d'une vie peinarde. On le réveille de sa torpeur, tant pis pour ceux qui ont osé. Maxime est fatigué, certes, souffre d'un lumbago chronique, re-certes, mais n'est pas d'une nature à se laisser alpaguer aisément. Il sillonne la France du sud au nord, de l'est au sud et de l'ouest à l'est en passant par le centre et à nouveau par le nord, laissant fort peu de traces. Preuve qu'il est un homme de goût et de talent, il prend avec lui la Pléiade des romans de Queneau (et trouvera en chemin, sur un vide-grenier son pendant des poèmes du même auteur), et J-B Pouy nous agrémente des poèmes de cet immense auteur tout au long de son livre. Quelle riche et belle idée ! D'ailleurs, toute comparaison gardée, JB Pouy a une écriture qui par moment s'apparente à celle de Queneau, entre belles lettres et mots inventés ou triturés, entre anglicismes et jeux de mots faciles, mais/et réjouissants.
Vous dire que j'ai aimé cette balade croustillante dans les villes les plus paumées, les hôtels miteux est superflu, vous l'aurez deviné de vous-mêmes. L'auteur nous rend sympathique un ex-terroriste (enfin, quand vous connaîtrez ses méthodes, vous verrez qu'il n'a rien à voir avec certains autres aux actions violentes) et se moque gentiment de la flicaille en tout genre, de la guerre des services, de l'ambition affichée de quelques uns d'être calife à la place du calife. Laissez-vous promener -dans tous les sens du terme, parce que certains rebondissements ne sont pas forcément prévisibles-, laissez-vous aller sur les routes par JB Pouy, laissez-vous guider dans les arcanes des services policiers qui se tirent la bourre, laissez-vous prendre au charme faussement indolent et nonchalant du pré-retraité Maxime et cerise sur le gâteau, ne résistez plus au plaisir de lire -ou relire- les poésies de Raymond Queneau (moi, qui suis assez imperméable à ce genre littéraire, j'avoue que je vais aller voir de plus près, mais bon, je suis fan de Queneau, alors ce n'est point une contrainte).
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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un retraité, tranquille, voit débarquer la police qui s'incruste dans sa maison au simple motif que ses voisins sont les parents du tout nouveau ministre de l'intérieur. En effet, les policiers veulent le voir partir, mais Maurice, n'est pas de la trempe de ces hommes qui se laissent faire et manoeuvrer.

Une chasse à l'homme s'ensuit, parsemée de répliques dignes d'Audiard. J'ai beaucoup aimé, j'ai ri.

Je vous le recommande chaleureusement.
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