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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Maurice Lenoir s'est retiré au fin fond de la Creuse pour y vivre une paisible retraite à cultiver son jardin et lire Raymond Queneau. Un vendredi 13, parce que les voisins avec qui il partage le guignolet quotidien sont les géniteurs du nouvellement nommé ministre de l'Intérieur, il est réveillé en fanfare par les gendarmes. Sous prétexte de protéger le couple, les pandores et le commissaire Dormeaux fouillent sa maison, piétinent ses plantations et semblent décidés à l'assigner à résidence. Ce qu'ils ignorent, c'est que Maurice, ce n'est pas « un gros poisson, c'est un banc de baleines », et que les anciens activistes politiques peuvent parfois avoir envie de reprendre du service.
La suite de Samedi 14 est un long jeu de cache-cache entre les flics de diverses officines et Maurice redevenu Maxime. Habile à se fondre dans la clandestinité, prudent comme un Sioux, l'ancien du mouvement Van Gogh sait brouiller les pistes en s'appuyant sur quelques fidèles et sur sa fine utilisation des réseaux ferroviaires, des gares peu fréquentées et des hôtels de second ordre… Quant à ceux qui le traquent, les rivalités internes et les jeux de pouvoir dans lesquels ils sont empêtrés ne leur facilitent pas la tâche. Bref tout le monde enfume tout le monde et notre ami se promène.
Cela se lit d'une traite et c'est du très grand Jean-Bernard Pouy, truculent, joyeusement iconoclaste et politiquement très incorrect, avec une galerie de personnages impressionnante. Un jeu du gendarme et du voleur dans lequel les armes sont absentes mais efficacement remplacées par la ruse, la tchatche, le culot et aussi l'amour.

Lien : https://www.polarsurbains.co..
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un des meilleurs...
la chance... la chance... la chance est ici une notion particulièrement Pouyenne...
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Quand on lit le dernier roman d'un ou d'une archi-connu(e), faut parfois se méfier. Amélie NOTHOMB et son « Tuer le père » par exemple… Peut mieux faire !

Alors là, c'est un POUY, le maître incontestable et toujours vivant du polar actuel. Avis tout personnel, comme de juste, et si je dis « vivant », c'est à cause de José Giovanni ou de Simenon. Donc méfiance… Et si POUY allait tomber dans la facilité comme NOTHOMB ? Eh bien, il ne faut surtout pas vous méfier ! Jean-Bernard POUY est toujours bien le POUY qu'on vénère, avec son style assez inimitable et ses histoires particulièrement bien construites. RES-PECT, Jean-Bernard !

Addictif, le bouquin ! Pas facile de s'en extraire une fois commencé. En plus, l'histoire se déroule dans le milieu des « Services », ce que j'affectionne tout particulièrement .

Celui-ci, c'est du Pouy, pas autre chose : le style est allègre, c'est le mot qui vient, sorte de dialecte de parigot montmartrois qu'aurait une maîtrise de lettres. Raymond Queneau est présent à chaque page et Pierre Daninos n'est pas loin. Pierre Dac non plus. L'histoire est tortueuse à souhait, fondante comme un vieux calendar qu'exhalerait ses vacheries aux consommateurs d'un vieux café qu'aurait encore son zinc vieux, l'histoire d'un terroriste qui prenait une petite retraite et d'un poulet des « services » qui joue les apprentis Iznogoud .

Juste un infime bémol : si J-B voulait bien laisser un espace entre deux dialogues tenus par des protagonistes différents, pour qu'on sache que la scène vient de changer, ce serait sympa.

Lisez ça, vous m'en direz des nouvelles. Bon appétit !
Lien : http://noirdepolars.e-monsit..
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"Pouyyyyyyyyyyyyyyyy, j' l'adore tous les jours un peu plus fort!"

Comme aurait pu le chanter Pauline Ester, il est difficile de ne pas céder aux charmes de ce roman. C'est un petit plaisir jouissif, un roman plein de tempérament avec un jolie jeu de chaises musicales.

Avec un pitch d'emblée intéressant, l'auteur nous embarque là où on ne s'y attend pas dans une intrigue assez efficace, pleine de rebondissements et avec un rythme de lecture qui va crescendo. Et quel verbe !

Le personnage principal, malgré son passé, devient très vite attachant et on ne peut s'empêcher de parcourir le livre avec de temps en temps un grand sourire aux lèvres!

Pouy, j'l'adore !
Lien : http://www.4decouv.com/2011/..
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