Citations sur Les Annales du Disque-Monde, Tome 16 : Accros du roc (55)
Le voyou jouait comme s'il cherchait quelque chose. Il ne le trouva pas mais, lorsque les dernières dissonances moururent, sa figure se tordit, prit l'expression résolue de qui a l'intention de continuer sa quête.
Elle feuilleta les pages de la vie du jeune homme, parvint à la dernière et la regarda fixement. Puis elle revint rapidement en arrière jusqu'à ce qu'elle tombe sur sa mort au Tambour, soigneusement consignée. Tout s'y trouvait, et tout était faux. Il n'était pas mort. Le livre mentait. Ou plutôt - et elle savait que c'était exposer nie plus exactement le problème - le livre avait raison et la réalité mentait.
La salle ressemblait à un laboratoire d'alchimiste qui, après l'explosion de rigueur, aurait atterrit dans un atelier de forgeron.
Suzanne s'étudia d'un oeil critique.
Suzanne... Pas fameux comme nous, tout de même. Pas vraiment moche non plus, moins que Iode, celui que portait la pauvre fille de la classe de troisième, ou que Valériane, un prénom qui revient à dire : « Zut, on voulait un garçon. » Mais elle le trouvait fade. Suzanne. Suze. Un diminutif imbuvable. Ou Suzon. Cette bonne vieille Suzon. Un nom à confectionner des sandwiches, à garder son sang-froid dans les coups durs et à s'occuper efficacement des enfants d'autrui.
ECOUTE, LES FILLES ORDINAIRES ONT UN XYLOPHONE. ELLES DEMANDENT PAS A LEUR GRAND-PERE D’OTER SA CHEMISE.