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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Fées et sorcières.

Illlon ne veut pas se rendre au bal du château pour épouser le prince. Mais a t-elle vraiment le choix ? La marraine fée Lilith y veille. C'est sans compter sur Mémé Ciredutemps et ses comparses qui vont venir ajouter leur grain de sel.

J'ai encore passé un excellent moment avec cet opus du Disque-monde ! Cette fois-ci Terry Pratchett s'attaque aux contes de fées. En effet, Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat vont devoir sauver une jeune fille en détresse prisonnière d'un conte de fée.

Une méchante fée veut la contraindre à épouser un prince pour que le conte s'accomplisse. Nos pas si méchantes et presque gentilles sorcières vont tout faire pour le briser. de contes en mésaventures nos héroïnes vont découvrir les moeurs étrangères et la vie de conte de fée.

Terry Pratchett nous régale une fois de plus. Les réécritures de contes (Le petit chaperon rouge, la belle au bois dormant...) sont hilarantes. Quant à la scène du bal c'est un véritable bijou. C'est devenu l'un de mes moments préférés du cycle.

Comme dans chaque tome du Disque-Monde des thématiques plus sérieuses se cachent sous l'humour. Pratchett dresse un portrait sans concession du pouvoir. Il montre également que le bonheur de quelques uns se fait au détriment de la majorité.

Bref, comme toujours un tome qui alterne humour et réflexions plus profondes. Il devient l'un de mes préférés du cycle.
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Desiderata Lacreuse vient de casser sa pipe. Ça arrive même aux sorcières. Mais la vieille était aussi marraine fée et c'est une fonction qui se transmet. Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg auraient bien aimé mettre la main sur la baguette qui va avec la mission, mais c'est à Magrat Goussdail que le bâton magique échoit. Et avec ça, une mission un rien urgente : il faut empêcher une pauvre jeune fille d'épouser un prince charmant. « Marraine fée, c'est une grosse responsabilité [...]. Faut être débrouillarde, souple, subtile et capable de régler des affaires de coeur compliquées et tout. » (p. 28) le trio de sorcières part donc pour Genua pour s'assurer que la noce n'aura pas lieu, mais il lui faudra affronter Lady Lilith Weatherwax, puissante sorcière qui tire son grand pouvoir des miroirs. En chemin, les trois voyageuses traversent des contes tout à fait incarnés et qui dégénèrent sérieusement. Ah, et aussi, il y a du vaudou et beaucoup, beaucoup trop de citrouilles.

Dans Trois soeurcières, Terry Pratchett a prouvé qu'il connaît son Shakespeare et qu'il aime s'en moquer. Ici, il met avec jubilation (tout à fait partagée) un sacré bazar dans les contes traditionnels de Grimm et consorts. « C'est un conte sur les contes. Ou sur ce qu'il en coûte d'être une marraine fée. » (p. 7) J'ai retrouvé avec grand plaisir les trois sorcières et je me réjouis que Magrat prenne de l'importance et développe son pouvoir. Et surtout, je me suis régalée de l'humour de Terry Pratchett, parfois jusqu'à éclater franchement de rire dans le train qui portait ma lecture (mes excuses à mes voisin·es de wagon...). Non, franchement, comment résister à de telles phrases ? « Elle avait enterré trois maris dont deux au moins étaient déjà morts. » (p. 12) J'ai bien évidemment prévu de poursuivre ma découverte de l'oeuvre de l'auteur anglais.
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Lire un Pratchett c'est toujours un plaisir. J'ai beaucoup aimé retrouvé Mémé Ciredutemps et ses amies sorcières. Dans ce tome, Pratchett nous emmène aux pays des contes et les références sont multiples de Dracula, à Tolkien en passant par le Chaperon Rouge. le tout avec cet humour qui lui est propre. le trio de sorcières fonctionne très bien et elles nous offrent chacune des moments de rigolade. J'ai adoré le passage chez les nains avec le fameux « pain des nains ». Bref, si vous avez envie de vous changer les idées et de rires, lisez-le.
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Mes sorcières préférées, après Samantha, la sorcière bien-aimée de mon enfance, dans leurs exploits à l'”étranger” (beurk) !

Exploits maladroits et orange vif par Magrat Goussedail devenue Marraine fée, dépositaire de LA baguette ! Exploits, tout comme d'habitude, de Nounou Ogg et de son cher félin Gredin, kipukélaiméchant et bien évidemment de Mémé Ciredutemps qui ne voudrait certainement pas être prise en flagrant délit de gentillesse !

Elles doivent empêcher le mariage d'une servante et d'un prince, qui ne sont pas ce qu'ils disent qu'ils sont, et ça un peu trop près des marais de Guena et de son vaudou régional dans une ambiance de Conte(s) de fées manipulé(s), pas uniquement par Pratchett !

La Mort est parfait en guest-star gentleman (oui c'est “il”) !

Un de mes tomes préférés, j'adore tout ce qui se passe avec les sorcières, le trio est d'enfer et leurs personnalités donnent un équilibre au récit et de l'humour en prime.

Pour les novices des Sorcières il est préférable de commencer par le premier qui leur est dévolu : La Huitième fille.

Challenge 50 Objets 2022/2023
Challenge Mauvais Genre 2022
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L'histoire reprend le personnage haut en couleur de Esmeralda Ciredutemps, dites Mémé Ciredutemps, sorcière de son état, et sa collègue et néanmoins amie Nounou Ogg. Ainsi qu'une troisième comparse, Magrat Goussedail, jeune sorcière qui hérite ici d'une baguette de bonne fée. Oui, une vraie baguette comme dans les contes ! Sauf qu'ici ça transforme tout en simple citrouille. Ah oui, nous retrouvons aussi le chat de Nounou Ogg, Gredin, qui tiendra ici un rôle plutôt inattendu. Mais j'en dis déjà beaucoup.

Ce tome est à la fois hilarant, mais également rempli de clin d'oeil et de parodies, intéressant sur les personnages du Disque-Monde et enfin très complet dans son histoire. Ce qui en fait un des meilleurs de ceux que j'ai lu jusqu'à présent, il faut bien le dire ! L'idée de départ m'a semblé juste agréablement sympathique, mais les développements sont extraordinaires. Outre les personnages extrêmement sympathiques des sorcières du Royaume de Logres (qui sont en fait plus craintes pour le bazar qu'elles créent que pour leur pouvoirs), nous avons le droit en première partie à un road trip des plus hilarants et qui se permet de faites plusieurs clins d'oies bien sentis, notamment à Dracula ou au Seigneur des anneaux. Ce long périple est déjà efficace pour nous décoincer les zygomatiques (voir les fatiguer) mais s'ouvre ensuite une deuxième partie qui m'a renversé littéralement. Arrivé dans une Louisiane où se pratique le vaudou, mélangé à un conte de fée réel où les gens se doivent d'être heureux et de faire partie d'une belle histoire, avec le caractère en acier trempé des sorcières, mais également le chat, un bal et un nain dragueur, autant vous dire que je me suis retrouvé plié de rire bien plus souvent que je ne l'aurais cru.

Ce roman est excellent, tant par son côté humoristique que par les clins d'oeil de l'auteur qui sont disséminés dans l'ensemble du livre, mais également par le ton qui sait redevenir sérieux vers la fin et trouver une façon de rajouter de la gravité dans l'ensemble de l'oeuvre, comme souvent (mais pas trop non plus, on est pas là pour tirer les mouchoirs) et enfin conclure sur l'humour habituel de Pratchett et sortir de là avec un grand sourire sur la face.

Un excellent roman des Annales, avec ce qu'il faut d'humour et de personnages haut en couleurs, de situations absurdes et rocambolesques, de détournements, de parodies et de clins d'oeil. Sans aller dans ce qu'avait pu produire Pratchett en terme de réflexions avec l'humour, nous avons ici un simple roman humoristique qui est largement suffisant pourvu que c'est ce que l'on recherche. Je vais essayer de plonger rapidement dans les autres romans de ce trio de Sorcière et découvrir ce qu'il leur arrive encore, car j'ai vraiment beaucoup apprécié.
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Ce livre dénonce la dictature des comptes de fée... Devons nous accepter d'être heureux... A tout pris... En laissant une fée tyrannique nous forcer à un bonne heure apparent, ou pouvons nous faire nos propres erreurs et en assumer les conséquences sans faire semblant d' être heureux... C'est toute la société moderne qui a déprécié les comptes de fée ... Issus autrefois de conte pour adulte, qui est ici satirisé... Une excellente satire fait bien avant les dessins de la série Shreck... Ou finalement, le prince charmant se transforme en Ogre... On peux aussi voir The Tenth Kingdom, qui n'a jamais été hélas traduit en français et c'est bien dommage... Parce que le Prince est ridiculisé... Et doit grandir un peu dans sa tête de gosse mal élevé, alors que le vrai Prince Charmant de l'héroïne, et bien c'est un Loup... le terrible Loup... Tout un pend de la Fantasy dénoncer les contes trop lisse, qui adulte, finissent par nous ennuyer... Quand on pense qu'avec toute sa complexité, on a accusé Tolkien lui-même d'être manichéen, alors que s'il y a bien de la Fantasy ou les personnages sont complexes, chacun de nous peuvent prendre la voix des mauvais choix... Même un grand magicien ou un Elfe, c'est bien en Terre du milieu... Si le Livre peut peut-être être déroutant pour un enfant... et encore pas si sûr, un adulte rigolera de bon coeur de la fanfaronnade de Terry Pratchett....
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Encore un Pratchett de haute volée qui détricote ce fondement de l'enfance que sont les contes de fée et leur vision profondément machiste de la femme qui ne pourrait se réaliser que dans le regard de l'homme et mieux encore le mariage qui lui confère (enfin) un statut et lui permet de vivre sous le joug sécuritaire de son protecteur bienfaisant: le prince.
Et qui de mieux pour participer à cette satyre que la figure féministe de la sorcière incarnée sous les traits formidables de Mémé Ciredutemps.
Déjà croisée dans de précédents volumes, elle gagne dans ce tome une profondeur grâce à la découverte de son histoire, de sa magie et la confirmation de son attachant humour.
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Encore une histoire des trois Soeurcières ! On y retrouve aussi Lilith, la soeur de Mémé Ciredutemps tandisque Mania devient Marraine fée.
Tout se monde se retrouve à Genua, dirigée par Lilith en sous main et qui entend bien saboter le mariage de Mania avec un Duc-crapaud !

Jolie parodie des contes de fée, ce tome s'insère particulièrement bien dans la saga des sorcières !
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Les contes c'est pas des histoires. En tout cas Lilith aimerait bien que les contes deviennent réalité et fait tout pour leur donner vie. Autant dire qu'à Genua, où elle a pris le contrôle, pour les fillettes en manteau rouge et les petits cochons, ça craint. Et que dire de la pauvre Illon qu'on veut contraindre à se rendre à un bal, chaussée de souliers bizarres, pour qu'elle y rencontre un prince. Heureusement le trio de sorcières les plus badass du disque-monde veille au grain et fera tout pour changer la destinée de la jeune fille.

Les tomes où les sorcières sont les héroïnes ne sont pas ceux que j'ai préféré jusqu'ici. Je les ai trouvés sympathiques et amusants mais sans atteindre le niveau de drôlerie des volets mettant en scène les mages ou La Mort. Je m'attendais donc, en entamant ce « mécompte de fées », à passer un bon moment mais sans plus. Finalement, ce fut une très heureuse surprise. Ce tome est excellent et fait partie des tous meilleurs.
J'ai trouvé que l'alchimie entre les trois sorcières était parfaite. Pratchett est parvenu ici à un équilibre idéal entre les personnages et le trio fonctionne très bien. Magrat est un peu plus effacée que ses collègues mais, du coup, fait un bon contrepoids et permet des changements de rythme.
L'intrigue est excellente et réserve son lot de passages culte que l'on prend plaisir à se remémorer : le passage chez les nains, le petit chaperon rouge revisité, les cartes postales de Nounou… On pourrait citer tout le bouquin tant les moments de poilade s'enchaînent les uns aux autres.
Les références aux contes et légendes sont nombreuses et toutes réjouissantes et bien utilisées. Jamais ça ne semble tomber comme un cheveu sur la soupe. Même le folklore vaudou s'intègre parfaitement à tout ça.

Ce « mécompte de fées » est un véritable bijou, un chef d'oeuvre, un de plus dans cette formidable série que j'ai grand plaisir à lire.
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C'est qui qui est en amour avec T. Pratchett depuis sa découverte grâce à Babelio ? C'est mouaaaaaaaaaa !!!

Lecture formidable. Un éclat de rire minimum par page. Accompagné le plus souvent d'un "mais c'est ô combien vrai" intérieur...

Pratchett auteur génial, bourré d'humour mais réaliste, hyper-lucide même, et malgré ça humaniste.

Dans ce tome-ci, outre l'histoire mettant en scène de multiples contes de fées que Lilith essaient de rendre réels, au grand dam de Mémé Ciredutemps, et l'apparition d'une sorcière très très haute en couleurs (en plus de celles qu'on connaissait déjà et qui ne manquent pas de piquants (oui normalement c'est sans s, mais ça marche aussi avec, mdr !)), Mme Gogol, on a en plus un florilège impressionnant de phrases profondissimes qui n'ont l'air de rien mais qui sont vraiment excellentes. (j'ai trouvé les notes de bas de pages particulièrement inspirées, même si je n'en ai au final cité aucune !)

C'est impressionnant, tant tous les niveaux d'humour s'entremêlent avec un regard (celui de Mémé ?) tellement perçant et sans illusions sur l'humain.
C'est remarquable, génial, incontournable et juste que du bonbon à lire...

Je sais plus si je l'ai déjà dit, mais je suis en amour avec T. Pratchett, et Patrick Couton, parce qu'à ce stade, c'est plus de la traduction, c'est de la dentelle de Calé, comme l'écrirait Nounou Ogg ! Ok je sors...
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