AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,02

sur 130 notes
5
3 avis
4
10 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Un beau matin, un petit jeune homme, tout couvert d'huile et de suie, fait son entrée dans le bureau de Henri Roi, principal entrepreneur d'Ankh-Morpok. Il se vante d'avoir inventé une machine merveilleuse : un véhicule capable de se déplacer tout seul grâce à la vapeur. Dès le lendemain, la nouvelle a fait le tour de la ville. Tous les badauds se pressent aux portes des entrepôts d'Henri Roi dans l'espoir d'apercevoir ou, encore mieux, de monter dans la fantastique locomotive. Dans son bureau, le Patricien Veterini fronce les sourcils. Qu'est-ce que c'est encore que ce bordel ? Mais, même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut arrêter la marche du progrès. Veterini le sait et, plutôt que de lui faire barrage, il préfère intelligemment l'encadrer. Pour se faire, il nomme à la tête de la toute nouvelle compagnie ferroviaire le très efficace Moite von Lipwig, ancien escroc et actuel directeur de la Poste et de la Banque d'Ankh-Morpok. Un poste beaucoup plus dangereux qu'il n'y parait, car tous ne regardent pas d'un oeil indulgent ladite marche du progrès. Dans les cavernes d'Uberwald, les fondamentalistes nains (si, si, sérieusement !) s'agitent et complotent… Attentats, sabotages, assassinats… Nombreux sont les obstacles sur le chemin de fer de l'avenir !

Snif… C'est avec un peu d'émotion que je referme ce dernier et ultime volume du Disque-Monde, tome que j'ai longuement hésité à lire, chagriné que j'étais à l'avance de cette séparation. Pas le meilleur de la série pourtant, en partie à cause d'une histoire traînant un peu longueur et d'un personnage principal sympathique, mais loin d'être aussi attachants et marquants que le furent Samuel Vimaire ou Mémé Ciredutemps. L'intrigue est agréable à suivre mais manque d'un fil directeur solide, malgré une dernière partie aussi énergique que satisfaisante. Mais passons sur les points négatifs et reconnaissons que j'ai pris un vif plaisir à cette dernière excursion dans l'univers de Sir Pratchett ! Son optimisme intelligent et son humour chaleureux me manqueront beaucoup, surtout dans les années qui s'annoncent. Il n'y avait que lui pour parler avec fraicheur de tolérance, de fraternité et de l'importante du vivre-ensemble, sans jamais verser dans l'emphase ou la naïveté. Heureusement, il me reste toujours toute ma collection des ouvrages du Disque-monde (dont certains comment à être franchement abîmés) à relire dans les moments de blues et de vague-à-l'âme. Pour se rappeler que l'humanité, quand on gratte un peu sous la croute de racisme et de médiocrité, ce n'est pas si moche que ça.
Commenter  J’apprécie          161
L'évolution technologique est en route sur le disque.
Le domptage de la vapeur devient essentiel a l'évolution de la nouvelle trouvaille après le clic clac : le chemin de fer.
Vétérini mandate Moite pour gérer l'exploitation de cette nouveauté.

Pratchett toujours avec son humour a de nouveau trouvé le moyen de critiquer la société. Ici il encense les réfractaire au progrès et en fait des terroristes (une belle critique de ceux-ci et de la façon de leur mode de recrutement). Mais également il reste dans la lignée des précédents tomes en critiquant ouvertement le racisme, la mysoginie et bien d'autres.

Je sais que c'était ma dernière visite sur le disque monde... enfin pas tout à fait parce que j'aime tellement cet univers que j'y retournerais certainement en relisant des tomes écrit par ce grand auteur qu'était Sir Pratchett. Je referme bien évidemment ce tome 35 avec regret, nostalgie, mais je garde le sourire malgré tout, l'humour grinçant et décalé de Pratchett est fait pour ça.

Je note toutefois que la mort ne fait pas son apparition dans ce dernier volet.. et c'est dommage pour les puristes du disque c'est un sacré manque. Et puis ce dernier opus ne peut absolument pas se lire sans avoir lu certains des tomes précédents.
Commenter  J’apprécie          434
Encore une belle aventure sur le disque monde, pleine d'aventure et de drôlerie !
Commenter  J’apprécie          00
C'est devenu un automatisme, dès qu'un nouveau Disque Monde sort, mon coeur fait un bond et je l'achète
Hélas ces dernières années ont quasiment disparu de cet univers mes protagonistes préférés: les sorcières, Rincevent et les mages. On a eu droit à du Vimaire et du Guet à outrance, pour gentiment passer à une nouvelle mode. Les inventions (tadaaaam, bruit de trompettes). Après la banque, la poste, le journal, v'là le train. Et donc le prochain tome on passe à l'électricité ou à l'eau courante ?
Bref, je préfèrerais beaucoup moins de tomes sortis à la chaîne et une trame un peu plus fouillée que celle qui pend au bout du nez.. Pratchett, z'êtes un peu le Moite de la fantasy là non ?
Commenter  J’apprécie          00
Nouvelle évolution, nouvelle invention qui vient chatouiller le Disque-Monde : le chemin de fer !

Mais cette évolution tombe au pire moment, dans une période d'obscurantisme aigu, dans une période de discrimination et de noirceur. Dans une période où pour que ça marche, il ne faudra pas moins que le célèbre Moite von Lipwig, ex-escroc notoire. Après avoir ressuscité la Poste, relancé la Banque, Moite vient donner un coup de main à cette noble entreprise qui pourrait changer la face du disque.

Sans surprise, on retrouve dans ce roman beaucoup de bonnes choses, des scènes démentielles, des combats épiques, des idées qui tombent bizarrement justes avec les événements actuels... mais malgré tout, y'a un petit quelque chose qui semble clocher. Certains personnages moins riches, ou moins stables que d'habitude (Vimaire presque sauvage alors qu'on est habitué à sa rigueur et à son esprit de déduction ; Vétérini dépassé et parfois même déboussolé ; Tambourinoeud exalté) et quelques longueurs, globalement explicables par le sujet abordé (la pose des voies, les procédures à faire avant de pouvoir placer les rails, etc.) mais qui ralentissent parfois l'intrigue.

Donc voilà. Un livre que j'ai lu avec beaucoup de plaisir, mais que je ne relirai pas forcément avec autant d'enthousiasme que d'autres livres du même auteur.
Commenter  J’apprécie          30
Le Disque-Monde, qu'on a connu en plein moyen-âge à ses débuts, s'engage résolument sur la voie de l'avenir. Après l'invention de l'imprimerie et de la presse, après les clacs, une version locale du télégraphe, après l'entrée de la police locale dans la modernité, voici qu'un jeune génie a inventé la vapeur, la locomotive, le chemin de fer....
Et comme toujours, tout se décante à Ankh-Morpok, avec quelques fanatiques religieux jetés dans le bouillon pour épicer l'histoire.
Troisième livre de la série consacrée au sympathique, et de plus en plus rangé, escroc qu'est Moite von Lipwig, Déraillé n'est accessible et compréhensible qu'aux personnes ayant lu les tomes précédents. Et pas seulement les tomes précédents de cette série d'ailleurs: qui n'aurait pas lu le Cinquième éléphant, par exemple; ne comprendrait pas grand chose à l'histoire, mais il y a aussi beaucoup d'éléments qui se sont décantés dans Jeux de nains, par exemple, ou dans Coups de tabac.
L'inconvénient, c'est que tous ces lecteurs avertis, justement, trouveront que ce n'est pas du même niveau , que le scénario surtout est moins riche que le si excellent Jeux de nains, pour le citer à nouveau, que certains personnages clopinent un peu au lieu de courir, mais ils sont après tout vu du point de vue de Moite. Que Vimaire soit vu différemment par les yeux de l'escroc, moins nuancé, que quand on est dans la tête du commissaire, est ce si étonnant? Certes, mais sur 400 pages et quelques brouettes, c'est un peu frustrant de trouver un personnage trop caricaturé de sa propre légende.
Est ce si grave? Certains des volumes précédents étaient des chefs d'oeuvre et si Déraillé est un peu plus faiblard, il reste un tel bonheur à retrouver des personnages aimés, un monde qui nous a entraîné dans des milliers de kilomètres et de pages... La magie du Disque-Monde cède peu à peu la place à la science, un peu de l'enchantement s'en va, mais cela reste le Disque-Monde, et si je ne le relirai peut-être pas tous les ans comme certains de cette même série, Déraillé reste une plongée heureuse dans un univers aimé et je l'ai dévoré !
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (425) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez vous bien Terry Pratchett ?

En quelle année est né Terry Pratchett ?

1943
1948
1950
1955

10 questions
135 lecteurs ont répondu
Thème : Terry PratchettCréer un quiz sur ce livre

{* *}