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Re lire déraillé lors d'un voyage en train à un goût des plus savoureux. Je viens de finir les dernières pages qui me restaient à lire. Avec une envie très forte de re lire le régiment monstrueux (grâce à Dame Plume qui me l'a mis sur ma liseuse ça va être possible :) )
Cet auteur à un humour qui redresse l'humanité. Nos manques, nos maladresses y sont épinglés avec délicatesses et notre chemin, nos aspirations esquissés avec finesse.
Je traverse la France en pleure après une sécheresse qui a assoiffé la terre et je suis le chemin de mon deuil sur la vitre.
Je peux relire à l'infini ce grand auteur mais tous ce qu'il a écrit je l'ai déjà lu. Tristesse
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Un tome = une nouvelle innovation et pour ce dernier tome des annales, c'est peut-être l'innovation la plus importante, celle qui rapproche les peuples : le train à vapeur ! Il arrive avec fracas au milieu d'une guerre civile de nains, rien que ça. Moite, Vimaire , Henri Roi et Vétérini sont de la partie pour mon plus grand plaisir....C'est un tome que j'ai apprécié mais beaucoup plus le dernier tiers, lorsque le petit roi est convoyé en secret vers Kondom alors que les ruses et l'action sont omniprésentes. Moins d'humour dans ce tome mais une petite nostalgie à l'idée de quitter ce beau monde devenu familier ....
Challenge Mauvais genres 2021
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A chaque fois que je referme ce tome, je suis toujours un peu triste parce que c'est le dernier des Annales du Disque-Monde et qu'il signifie que Pratchett est mort quelques mois plus tard.

Il clôt aussi le cycle Moite von Lipwig, surnommé “Un-peu-humide" par les gobelins, qui est le moteur du développement à grande échelle sur le Disque-Monde ;

Un jeune homme débrouillard, ingénieux et mathématicien accompli, a réussi à maîtriser la vapeur et inventé la première locomotive : Poutrelle-de-fer ! Il s'adresse à Henri Roi pour développer son idée et surtout le financer. le tyran ne voulant pas être obligé de “prendre le train en marche” charge Moite von Lipwig de faire disparaître les obstacles au développement du chemin de fer et arriver le plus rapidement possible en Überwald !

Cette invention apporte énormément de changements dans le comportement des habitants, de l'adulation ou rejet pur et simple et le regret du passé pousse certains nains fondamentalistes à vouloir renverser le Petit Roi et détruire le Chemin de fer !

On y retrouve avec plaisirs les membres du Guet, Vimaire-Le-Responsable-Du-Tableau, en tête. Comme toujours ce roman est empli d'humour malgré son côté sombre et caricatural des extrémistes et de leur rejet systématique des développements.

Je suis toujours aussi admirative des capacités de Pratchett à réinventer l'idée et le développement d'une invention mais aussi d'avoir créé et fait vivre un Monde parodique sans tomber dans le ridicule ou la médiocrité !

Sur ce, je vais ressortir un des premiers tomes !

Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge ATOUTPRIX 2021
Lecture commune ANNALES DU DISQUE-MONDE
Dans le monde Fabuleux de Terry Pratchett
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Sans conteste mon tome préféré qui a des allures de conclusion.
Cela fait un peu plus de deux ans que Terry Pratchett m'accompagne tous les mois. L'occasion pour moi de découvrir peu à peu le monde des Annales et toute sa richesse. Si il est vrai que tous les livres peuvent se lire de manière indépendante, cela reste cependant bien dommage. Déraillé est rempli de références à des tomes passés. Les remarquer est autant de petites joies qui parsèment ce récit. Ainsi, Déraillé n'est pas uniquement un tome sur Moite von Lipwig, notre escroc "réhabilité", faire-valoir de Vétérini lorsqu'il s'agit de trouver des idées lumineuses pour le bien d'Ankh-Morpork. On y retrouve une bonne partie du Guet, Henri Roi, Vétérini et Tambourinoeud, les Mages et d'autres personnages qui, si ils ne sont pas dans l'action, sont du moins mentionnés.
Terry Pratchett poursuit son dessein : dévoiler Ankh-Morpork à un tournant. Un tournant identitaire et culturelle, avec l'intégration et l'acceptation progressive de toutes les espèces, mais également un tournant technologique avec le Chemin de fer! Très inspiré par notre Révolution Industrielle, on suit avec plaisir les opportunités qu'apporte cette technologie. le récit est ainsi, par endroits, émaillés de petits épisodes au quotidien avec pour seul intérêt de montrer l'impact de réseau ferré... le tout avec des personnages, principaux comme secondaires, bigarrés, nous offrant de bons moments d'humour.
Ainsi, face à la modernité, il y a toujours des réfractaires. En l'occurrence on les retrouve avec les fanatiques de fondementistes, découverts il y a quelques tomes.
Une histoire riche, drôle, dans laquelle on ne s'ennuie pas malgré l'épaisseur du tome. Une très bonne conclusion pour cette série.

Challenge et LC Pratchett
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
Challenge Multi-défis 2021
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ALORS CA Y EST.
Oui, c'est fini. Ce roman est le dernier roman du disque-monde qu'ait écrit Terry Pratchett. Et franchement, ça se sent.
Ce tome raconte donc comment Moite von Lipwig, déja patron de la Poste et de la Banque d'Ankh-Morpokh, met le pied à l'étrier à la compagnie hygénique des trains d'Ankh-Morpokh, financée par Henri Roi (le roi de la rivière d'or) et pensée par un petit gars bien malin. Il y a donc évidement moult descriptions de la façon dont les habitants de la cité centrale du Disque-Monde s'adaptent au rail. Il y a aussi, bien sûr, un vague bout d'intrigue emmenant Moite voir d'autres endroits, rencontrer d'autres gens et, globalement, bouger dans tous les sens pour distraire son public des détails importants. Autrement dit, une recette classiquement morpokhienne.
Pourtant, on sent dans ce roman des différences, un ton peut-être plus ... sinistre.
Il y a par exemple une allusion assez transparent au terrorisme, que j'ai trouvé particulièrement bien trouvée dans le disque-monde, montrant bien le peu de réflexion dont font preuve les gens qui choisissent ces moyens d'action.
Il y a également des considérations glissées par Moite (peut-être le plus autobiographique personnage du Disque-monde) en faveur d'une forme d'entrepreneuriat raisonné, de la vision de la vitesse et de l'implication capitaliste comme leviers de progrès et de bien-être, qui sans être gênants, n'en sont pas moins (enfin ?) des aperçus de la pensée réelle de l'auteur.
Et en fait, ça m'a un peu gêné. A moins que ça ne m'ait attristé.
En effet, ça a révélé en Pratchett, qui a toujours été un critique acerbe de chacun des faits présenté dans son monde de carton-pâte, un homme aux opinions assez classiques. Et ce qui est gênant là-dedans, c'est qu'en passant du miroir déformant de la satire à un ton un peu plus direct, il adopte une espèce de position de vieux sage que j'ignorai jusqu'à présent, et qui mérite, contrairement à la satire, d'être discuté pour ce qu'il est : une opinion, certes d'un auteur dont j'admire le style depuis bien longtemps, mais une opinion sur le fonctionnement du monde. Et ce qui est bizarre, c'est que c'est un des aspects que critique ce roman.
Du coup, j'ai de ce tome une vision un peu plus mitigée que celle que j'ai pu avoir de tous les précédents.
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Avant de découvrir Pratchett, mes auteurs favoris étaient déjà tous morts : pas de surprises donc sur leur bibliographie, elle m'était connue d'avance et je devais faire avec. En parcourant le disque-monde et tous ses personnages attachants, la donne a changé : la série ne semblait ne pas avoir de fin, ce qui m'arrangeait bien puisque je n'en avais jamais assez. La mort de l'auteur a laissé un certain vide en moi, et j'ai même envisagé de me rendre à ses obsèques en Angleterre. Déraillé est donc resté un long moment dans ma bibliothèque, car j'ai eu bien du mal à me résoudre à lire le point final de son oeuvre.

Le cycle s'achève donc avec les aventures de Moite von Lipwig, désigné par Vétérini pour gérer une découverte qui va bouleverser le monde : le chemin de fer à vapeur ! Idéal pour doper le commerce, favoriser les relations internationales, et aussi occasion rêvée pour le dictateur de rejoindre dame Margolotta à l'autre bout du monde sans devoir organiser un voyage d'un mois.

Ce roman est assez classique dans sa structure : une invention inconnue hier et qui devient indispensable aujourd'hui, avec un tas d'habitants reproduisant un peu magiquement les mêmes comportements : fascination à regarder passer la machine, enthousiasme débordant en entendant le sifflet, … Pratchett développe aussi les sujets du féminisme et du racisme, avec les revendications sociales des gobelins à être inclus dans la société, l'affirmation de certains nains à se revendiquer .. naines malgré le port de la barbe, et les difficultés que représentent pour certains groupes la perte des traditions ancestrales.

Un roman plutôt agréable dans l'ensemble, même si je ne suis pas personnellement influencé par la magie des trains. Plusieurs petits pincements au coeur également (« tiens, c'est sûrement la dernière fois que je vois X ») qui a du me donner une impression générale de nostalgie qui n'existe sans doute pas pour un lecteur neutre.
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Terminus, tout l'monde descend !

C'est avec une boule dans la gorge que j'ai tourné la page du dernier opus du Disque-Monde. Plus de voyages sur ce monde plat porté par quatre (cinq !) éléphants sur le dos d'une tortue qui vogue dans l'espace, plus de rencontres avec ces personnages plus dingues et attachants les uns que les autres. Bon, je dramatise : je n'ai pas fini les aventures de Tiphaine Patraque, il me reste encore un peu de temps sur ce bon vieux Disque-Monde, Miyard !

Cet ultime tome, pourtant plein de panache et de fumée, m'a moins embarquée que je l'espérais, le pincement au coeur mis à part. Les thèmes chers à Pratchett sont toujours bien présents, le vivre ensemble, la tolérance, le fanatisme religieux, la révolution industrielle... Mais mes éclats de rire fréquents d'ordinaire se sont mués ici en vagues gloussements espacés. Les traits d'humour sont moins percutants, la satire moins mordante.

L'intrigue est poussive, comme une locomotive trop chargée. Elle met du temps à démarrer et ne décolle pas tout à fait vraiment, encombrée par une foule de petites choses qui rendent l'histoire certes plus crédible (les discussions avec les propriétaires terriens pour le tracé de la voie ferrée, les détails sur le wagon-restaurant, les commodités, les guides touristiques... et tout ce qui fait partie d'un voyage) mais qui additionnées ne sont pas forcément passionnantes.

Moite n'a jamais été un de mes personnages favoris, mais il est heureusement bien entouré. Henri Roi, Vimaire, Vétérini... Aucun ne s'est vraiment démarqué, même si j'ai apprécié les retrouver une dernière fois. J'ai juste été un peu dubitative concernant Vétérini, que j'ai trouvé amolli : c'est un personnage qui a toujours plusieurs coups d'avance, alors le voir suivre à contre-coeur l'apparition de la machine à vapeur ne m'a pas convaincue. D'ordinaire, il aurait déjà prévu et planifié à son avantage toutes les possibilités de cette avancée technologique avant même qu'elle ne soit inventée.

Au bout de 35 tomes et vu la maladie qui pesait sur l'auteur lors de l'écriture de cette oeuvre, je pense que l'indulgence est de mise... Cela reste quand même une bonne lecture, intelligente et bien écrite. La déception n'est là que parce que Pratchett m'a habituée à l'excellence.
Lien : https://minetsbooks.wixsite...
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Pas le meilleur tome du Disque, même s'il ravira sans aucun doute les afficionados. La faute à une intrigue assez lente à démarrer, et un Lipwig moins flamboyant que d'habitude. Mais l'univers est toujours aussi fascinant, les personnages attachants et les thèmes intéressants^^
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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Le 35ème et dernier opus des annales du Disque-monde. Ben ça fait quelque chose quand même...
Richard Simnel débarque à Ankh-Morpork avec Poutrelle de Fer : c'est sa locomotive, il a réussi là où son père a échoué (et même laissé la vie) : domestiquer la vapeur.
Henri Roi accepte de financer ses travaux, voyant là une occasion en or de faire un peu oublier ... l'autre forme d'or (liquide) à laquelle il doit tout son or, et s'ennoblir un peu, à la grande fierté de sa "Duchesse", Effie, la femme de sa vie et compagne depuis tant d'années.
Le Patricien, aux aguets, flaire qu'il ne vaut mieux pas rester sur le bas-côté et contraint, ou mandate, selon le point de vue, Moite ("Légèrement humide", comme l'appellent les Gobelins) von Lipwig (si, si, vous savez, le gars des Postes et de la Banque, aussi, l'ancien escroc que Vétérini a failli faire pendre dans "Timbré") à veiller là-dessus et à développer le Chemin de fer hygiénique (qualificatif essentiel pour Effie Roi, et ce que femme veut....)
En fait, Vétérini rêve de se rendre plus souvent, plus discrètement et plus rapidement en Uberwald où règne son cher alter ego, Dame Margolotta... Il devra prendre son mal en patience, d'autant qu'une bande de nains dissidents embrigadés par les grags soucieux de préserver la vraie "nanitude", après avoir détruit (ou tentés de détruire) bon nombre de tours clacs, décident de profiter de l'absence de leur Petit Roi Rhys Rhysson, en visite diplomatique auprès du Roi Diamant des Trolls pour fomenter un coup d'état.
Rhys Rhysson, épaulé de ses alliés Vétérini et Margolotta, sera alors contraint de regagner précipitamment son trône en Uberwald, sous l'escorte de... Vimaire, bien sûr, qu'on retrouve avec grand plaisir, à toute vapeur sur la toute nouvelle ligne de train qui va jusqu'en Uberwald... Tellement nouvelle qu'elle n'est pas encore terminée au moment où il prend le départ. Pas de panqiue, Moite et Richard sont là aussi. Et Chicard Chique. Et Fred Côlon. Et les Gobelins. Faut pas sous estimer les Gobelins...
Bref, c'était le dernier.
Le Disque-monde semble s'être résolument engagé sur la voie de la tolérance et de l'ouverture, dans une société où nains trolls, humains et même gobelins peuvent enfin vivre en paix.
On retrouve dans Déraillé l'humour de Pratchett à son apogée. On croise la plupart des personnages qu'on a aimés, les grands absents étant les Sorcières et le Capitaine Carotte, que j'espérais croiser une dernière fois (surtout Mémé Ciredutemps, mon personnage fétiche). Même la Mort ne fait qu'une brève apparition de principe, en clin d'oeil. Vimaire est bien là, avec le Guet, mais ne tient pas le haut de l'affiche, loin de là. Les héros de l'histoire, ceux qui sont mis à l'honneur, ce sont Moite von Lipwig, désormais honnête (?) homme heureux et marié, Henri Roi, qui le méritait bien, il faut le dire, Richard Simnel et bien sûr Vétérini.
Un Vétérini différent, qui vieillit, qui s'angoisse pour la première fois en voyant les changements que la vapeur peut apporter au monde, mais... qui se ressaisit bien vite et montre et démontre qu'il n'a rien perdu de son intelligence et de son machiavélisme, même s'il a gagné en humour et en bienveillance... Hé oui, il a vieilli, quoi !
Tambourinoeud vaut aussi le détour dans cette aventure.
Bon, ben voilà, c'est fini, il n'y en aura plus, des aventures dans le Disque-monde...
Mais qu'est ce que c'était bien !!!
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très décevant. Non seulement pas de sorciere que j'aime tant; mais pas d'évocation de tortue ni d'éléphant et pas de la Mort non plus....
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