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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'évolution technologique est en route sur le disque.
Le domptage de la vapeur devient essentiel a l'évolution de la nouvelle trouvaille après le clic clac : le chemin de fer.
Vétérini mandate Moite pour gérer l'exploitation de cette nouveauté.

Pratchett toujours avec son humour a de nouveau trouvé le moyen de critiquer la société. Ici il encense les réfractaire au progrès et en fait des terroristes (une belle critique de ceux-ci et de la façon de leur mode de recrutement). Mais également il reste dans la lignée des précédents tomes en critiquant ouvertement le racisme, la mysoginie et bien d'autres.

Je sais que c'était ma dernière visite sur le disque monde... enfin pas tout à fait parce que j'aime tellement cet univers que j'y retournerais certainement en relisant des tomes écrit par ce grand auteur qu'était Sir Pratchett. Je referme bien évidemment ce tome 35 avec regret, nostalgie, mais je garde le sourire malgré tout, l'humour grinçant et décalé de Pratchett est fait pour ça.

Je note toutefois que la mort ne fait pas son apparition dans ce dernier volet.. et c'est dommage pour les puristes du disque c'est un sacré manque. Et puis ce dernier opus ne peut absolument pas se lire sans avoir lu certains des tomes précédents.
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Avant de découvrir Pratchett, mes auteurs favoris étaient déjà tous morts : pas de surprises donc sur leur bibliographie, elle m'était connue d'avance et je devais faire avec. En parcourant le disque-monde et tous ses personnages attachants, la donne a changé : la série ne semblait ne pas avoir de fin, ce qui m'arrangeait bien puisque je n'en avais jamais assez. La mort de l'auteur a laissé un certain vide en moi, et j'ai même envisagé de me rendre à ses obsèques en Angleterre. Déraillé est donc resté un long moment dans ma bibliothèque, car j'ai eu bien du mal à me résoudre à lire le point final de son oeuvre.

Le cycle s'achève donc avec les aventures de Moite von Lipwig, désigné par Vétérini pour gérer une découverte qui va bouleverser le monde : le chemin de fer à vapeur ! Idéal pour doper le commerce, favoriser les relations internationales, et aussi occasion rêvée pour le dictateur de rejoindre dame Margolotta à l'autre bout du monde sans devoir organiser un voyage d'un mois.

Ce roman est assez classique dans sa structure : une invention inconnue hier et qui devient indispensable aujourd'hui, avec un tas d'habitants reproduisant un peu magiquement les mêmes comportements : fascination à regarder passer la machine, enthousiasme débordant en entendant le sifflet, … Pratchett développe aussi les sujets du féminisme et du racisme, avec les revendications sociales des gobelins à être inclus dans la société, l'affirmation de certains nains à se revendiquer .. naines malgré le port de la barbe, et les difficultés que représentent pour certains groupes la perte des traditions ancestrales.

Un roman plutôt agréable dans l'ensemble, même si je ne suis pas personnellement influencé par la magie des trains. Plusieurs petits pincements au coeur également (« tiens, c'est sûrement la dernière fois que je vois X ») qui a du me donner une impression générale de nostalgie qui n'existe sans doute pas pour un lecteur neutre.
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Un tome = une nouvelle innovation et pour ce dernier tome des annales, c'est peut-être l'innovation la plus importante, celle qui rapproche les peuples : le train à vapeur ! Il arrive avec fracas au milieu d'une guerre civile de nains, rien que ça. Moite, Vimaire , Henri Roi et Vétérini sont de la partie pour mon plus grand plaisir....C'est un tome que j'ai apprécié mais beaucoup plus le dernier tiers, lorsque le petit roi est convoyé en secret vers Kondom alors que les ruses et l'action sont omniprésentes. Moins d'humour dans ce tome mais une petite nostalgie à l'idée de quitter ce beau monde devenu familier ....
Challenge Mauvais genres 2021
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Un beau matin, un petit jeune homme, tout couvert d'huile et de suie, fait son entrée dans le bureau de Henri Roi, principal entrepreneur d'Ankh-Morpok. Il se vante d'avoir inventé une machine merveilleuse : un véhicule capable de se déplacer tout seul grâce à la vapeur. Dès le lendemain, la nouvelle a fait le tour de la ville. Tous les badauds se pressent aux portes des entrepôts d'Henri Roi dans l'espoir d'apercevoir ou, encore mieux, de monter dans la fantastique locomotive. Dans son bureau, le Patricien Veterini fronce les sourcils. Qu'est-ce que c'est encore que ce bordel ? Mais, même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut arrêter la marche du progrès. Veterini le sait et, plutôt que de lui faire barrage, il préfère intelligemment l'encadrer. Pour se faire, il nomme à la tête de la toute nouvelle compagnie ferroviaire le très efficace Moite von Lipwig, ancien escroc et actuel directeur de la Poste et de la Banque d'Ankh-Morpok. Un poste beaucoup plus dangereux qu'il n'y parait, car tous ne regardent pas d'un oeil indulgent ladite marche du progrès. Dans les cavernes d'Uberwald, les fondamentalistes nains (si, si, sérieusement !) s'agitent et complotent… Attentats, sabotages, assassinats… Nombreux sont les obstacles sur le chemin de fer de l'avenir !

Snif… C'est avec un peu d'émotion que je referme ce dernier et ultime volume du Disque-Monde, tome que j'ai longuement hésité à lire, chagriné que j'étais à l'avance de cette séparation. Pas le meilleur de la série pourtant, en partie à cause d'une histoire traînant un peu longueur et d'un personnage principal sympathique, mais loin d'être aussi attachants et marquants que le furent Samuel Vimaire ou Mémé Ciredutemps. L'intrigue est agréable à suivre mais manque d'un fil directeur solide, malgré une dernière partie aussi énergique que satisfaisante. Mais passons sur les points négatifs et reconnaissons que j'ai pris un vif plaisir à cette dernière excursion dans l'univers de Sir Pratchett ! Son optimisme intelligent et son humour chaleureux me manqueront beaucoup, surtout dans les années qui s'annoncent. Il n'y avait que lui pour parler avec fraicheur de tolérance, de fraternité et de l'importante du vivre-ensemble, sans jamais verser dans l'emphase ou la naïveté. Heureusement, il me reste toujours toute ma collection des ouvrages du Disque-monde (dont certains comment à être franchement abîmés) à relire dans les moments de blues et de vague-à-l'âme. Pour se rappeler que l'humanité, quand on gratte un peu sous la croute de racisme et de médiocrité, ce n'est pas si moche que ça.
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Le Disque-Monde, qu'on a connu en plein moyen-âge à ses débuts, s'engage résolument sur la voie de l'avenir. Après l'invention de l'imprimerie et de la presse, après les clacs, une version locale du télégraphe, après l'entrée de la police locale dans la modernité, voici qu'un jeune génie a inventé la vapeur, la locomotive, le chemin de fer....
Et comme toujours, tout se décante à Ankh-Morpok, avec quelques fanatiques religieux jetés dans le bouillon pour épicer l'histoire.
Troisième livre de la série consacrée au sympathique, et de plus en plus rangé, escroc qu'est Moite von Lipwig, Déraillé n'est accessible et compréhensible qu'aux personnes ayant lu les tomes précédents. Et pas seulement les tomes précédents de cette série d'ailleurs: qui n'aurait pas lu le Cinquième éléphant, par exemple; ne comprendrait pas grand chose à l'histoire, mais il y a aussi beaucoup d'éléments qui se sont décantés dans Jeux de nains, par exemple, ou dans Coups de tabac.
L'inconvénient, c'est que tous ces lecteurs avertis, justement, trouveront que ce n'est pas du même niveau , que le scénario surtout est moins riche que le si excellent Jeux de nains, pour le citer à nouveau, que certains personnages clopinent un peu au lieu de courir, mais ils sont après tout vu du point de vue de Moite. Que Vimaire soit vu différemment par les yeux de l'escroc, moins nuancé, que quand on est dans la tête du commissaire, est ce si étonnant? Certes, mais sur 400 pages et quelques brouettes, c'est un peu frustrant de trouver un personnage trop caricaturé de sa propre légende.
Est ce si grave? Certains des volumes précédents étaient des chefs d'oeuvre et si Déraillé est un peu plus faiblard, il reste un tel bonheur à retrouver des personnages aimés, un monde qui nous a entraîné dans des milliers de kilomètres et de pages... La magie du Disque-Monde cède peu à peu la place à la science, un peu de l'enchantement s'en va, mais cela reste le Disque-Monde, et si je ne le relirai peut-être pas tous les ans comme certains de cette même série, Déraillé reste une plongée heureuse dans un univers aimé et je l'ai dévoré !
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Terminus, tout l'monde descend !

C'est avec une boule dans la gorge que j'ai tourné la page du dernier opus du Disque-Monde. Plus de voyages sur ce monde plat porté par quatre (cinq !) éléphants sur le dos d'une tortue qui vogue dans l'espace, plus de rencontres avec ces personnages plus dingues et attachants les uns que les autres. Bon, je dramatise : je n'ai pas fini les aventures de Tiphaine Patraque, il me reste encore un peu de temps sur ce bon vieux Disque-Monde, Miyard !

Cet ultime tome, pourtant plein de panache et de fumée, m'a moins embarquée que je l'espérais, le pincement au coeur mis à part. Les thèmes chers à Pratchett sont toujours bien présents, le vivre ensemble, la tolérance, le fanatisme religieux, la révolution industrielle... Mais mes éclats de rire fréquents d'ordinaire se sont mués ici en vagues gloussements espacés. Les traits d'humour sont moins percutants, la satire moins mordante.

L'intrigue est poussive, comme une locomotive trop chargée. Elle met du temps à démarrer et ne décolle pas tout à fait vraiment, encombrée par une foule de petites choses qui rendent l'histoire certes plus crédible (les discussions avec les propriétaires terriens pour le tracé de la voie ferrée, les détails sur le wagon-restaurant, les commodités, les guides touristiques... et tout ce qui fait partie d'un voyage) mais qui additionnées ne sont pas forcément passionnantes.

Moite n'a jamais été un de mes personnages favoris, mais il est heureusement bien entouré. Henri Roi, Vimaire, Vétérini... Aucun ne s'est vraiment démarqué, même si j'ai apprécié les retrouver une dernière fois. J'ai juste été un peu dubitative concernant Vétérini, que j'ai trouvé amolli : c'est un personnage qui a toujours plusieurs coups d'avance, alors le voir suivre à contre-coeur l'apparition de la machine à vapeur ne m'a pas convaincue. D'ordinaire, il aurait déjà prévu et planifié à son avantage toutes les possibilités de cette avancée technologique avant même qu'elle ne soit inventée.

Au bout de 35 tomes et vu la maladie qui pesait sur l'auteur lors de l'écriture de cette oeuvre, je pense que l'indulgence est de mise... Cela reste quand même une bonne lecture, intelligente et bien écrite. La déception n'est là que parce que Pratchett m'a habituée à l'excellence.
Lien : https://minetsbooks.wixsite...
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Re lire déraillé lors d'un voyage en train à un goût des plus savoureux. Je viens de finir les dernières pages qui me restaient à lire. Avec une envie très forte de re lire le régiment monstrueux (grâce à Dame Plume qui me l'a mis sur ma liseuse ça va être possible :) )
Cet auteur à un humour qui redresse l'humanité. Nos manques, nos maladresses y sont épinglés avec délicatesses et notre chemin, nos aspirations esquissés avec finesse.
Je traverse la France en pleure après une sécheresse qui a assoiffé la terre et je suis le chemin de mon deuil sur la vitre.
Je peux relire à l'infini ce grand auteur mais tous ce qu'il a écrit je l'ai déjà lu. Tristesse
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Nouvelle évolution, nouvelle invention qui vient chatouiller le Disque-Monde : le chemin de fer !

Mais cette évolution tombe au pire moment, dans une période d'obscurantisme aigu, dans une période de discrimination et de noirceur. Dans une période où pour que ça marche, il ne faudra pas moins que le célèbre Moite von Lipwig, ex-escroc notoire. Après avoir ressuscité la Poste, relancé la Banque, Moite vient donner un coup de main à cette noble entreprise qui pourrait changer la face du disque.

Sans surprise, on retrouve dans ce roman beaucoup de bonnes choses, des scènes démentielles, des combats épiques, des idées qui tombent bizarrement justes avec les événements actuels... mais malgré tout, y'a un petit quelque chose qui semble clocher. Certains personnages moins riches, ou moins stables que d'habitude (Vimaire presque sauvage alors qu'on est habitué à sa rigueur et à son esprit de déduction ; Vétérini dépassé et parfois même déboussolé ; Tambourinoeud exalté) et quelques longueurs, globalement explicables par le sujet abordé (la pose des voies, les procédures à faire avant de pouvoir placer les rails, etc.) mais qui ralentissent parfois l'intrigue.

Donc voilà. Un livre que j'ai lu avec beaucoup de plaisir, mais que je ne relirai pas forcément avec autant d'enthousiasme que d'autres livres du même auteur.
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Pas le meilleur tome du Disque, même s'il ravira sans aucun doute les afficionados. La faute à une intrigue assez lente à démarrer, et un Lipwig moins flamboyant que d'habitude. Mais l'univers est toujours aussi fascinant, les personnages attachants et les thèmes intéressants^^
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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Encore une belle aventure sur le disque monde, pleine d'aventure et de drôlerie !
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