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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Coup de tonnerre chez les alchimistes (qu'ils n'ont même pas créé eux-mêmes, en plus) : les nains ont trouvé le moyen de transformer le plomb en or. En effet, en assemblant des lettres de plomb, ils parviennent à créer des documents plus vite et en plus grande quantité que n'importe qui auparavant : l'imprimerie est née.

Guillaume des Mots saute sur l'occasion : il gagne sa vie en écrivant des chroniques d'Ankh-Morpork aux souverains étrangers et voit dans cette invention de quoi développer son affaire et de répandre la vérité dans la ville. La réaction de ses lecteurs a de quoi le surprendre : plutôt que de se passionner pour les grandes affaires politiques qui secouent la ville, comme la tentative de meurtre qui implique le Patricien, ils semblent préférer les articles sur les légumes de forme rigolote ou les coutumes ridicules des états voisins.

Ce tome est un peu trop sérieux à mon goût. Je m'attendais plutôt à ce que l'auteur développe une idée qui apparaît dans les premiers chapitres (des lettres qui servent à la fois pour écrire des messages divins et des recettes de cuisine risquent de semer la confusion dans les deux domaines), qui ressemble plus à ce qu'il fait d'habitude. On a plutôt une critique assez convenue sur les abus du journalisme d'investigation et sur le goût du sensationnalisme chez les lecteurs. À noter aussi que le duo omniprésent dans l'histoire de MM. Lépingle et Tulipe doit certainement faire référence à un autre duo célèbre, mais je ne l'ai pas reconnu, ce qui m'a sûrement fait passer à côté de quelques clins d'oeil.
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Oyé oyé, voici venir le 26ème tome des Annales du Disque-Monde alias La Vérité !
Petit rappel pour les inconscients qui n'auraient rien lu des 25 premiers volumes : n'ayez pas peur, on les ingurgite à vitesse excessive. Pratchett est tellement facile à lire que c'est votre portefeuille qui souffrira le plus.

Le Disque-Monde, c'est un univers de Fantasy burlesque où se côtoient tout les poncifs des genres (sorcières, mages, barbares, assassins, nains, elfes ...) et où le seul but de l'auteur est de les passer à la moulinette de son humour débridé.

Le Disque-Monde, c'est un monde qui à la forme d'un ... disque, juché sur quatre éléphants, eux-mêmes sur le dos d'une tortue qui parcourent l'univers. Voilà, c'est dit, c'est un univers déjanté au possible où la magie est omniprésente, totalement loufoque et instable, et où la science émerge peu à peu.

S'ensuit une galerie de personnages à l'avenant : Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg (les sorcières), La Mort (un mâle nécessaire *), le Guet, Rincevent, les mages de l'Université de l'Invisible et j'en passe et des plus loufoques.

Chaque tome est consacré à un groupe de personnages qui reviennent régulièrement, évoluent dans le même milieu (la fameuse et terrible ville d'Ankh-Morpork ou les montagnes du Bélier) mais se croisent rarement.

La vérité est consacrée à l'irruption du pouvoir de la presse dans ce petit monde pas si tranquille. Outre l'humour habituel, l'industrie journalistique est passée au crible dans ce qu'elle a de meilleur et de pire, le tout dans le cadre d'une affaire impliquant le Guet d'Ankh-Morpork (les flics locaux), le Seigneur Vétérini (exquis monstre de cynisme) et introduisant le premier journaliste du Disque-Monde alias Guillaume des Mots.

Dans l'ensemble des 26 tomes, celui-ci se situe dans la bonne moyenne, on passe un bon moment comme toujours avec Pratchett, on rit pas mal aussi. Restent les petits défauts de l'auteur, toujours les mêmes : cette incapacité à finir une histoire rapidement et ce besoin d'en rajouter une couche en guise de conclusion.
Les puristes râleurs (pléonasme ?) préféreront la VO (succulente il est vrai) mais passent à côté de l'excellente traduction de Patrick Couton, décidément incontournable aux éditions L'Atalante.
En parlant d'éditions, l'objet est toujours aussi beau, le papier toujours aussi agréable.

Pratchett, c'est bon, lisez-en.
Lien : http://www.eclipshead.net/co..
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Je n'ai pas trouvé ce tome très réussis. Nous expliquer le dessous de l'affaire Veterini, par l'oeil des truands chargés de la magouille n'est pas très malin, et une même une ‘erreur' assez grossière… Dès le début donc, aucun suspens sur l'enquête policière, même si on ne sait pas qui sont les commanditaires. Bien qu'on le devine aisément par la suite, ainsi que comment ça va finir (à moins que je ne sois vraiment trop forte lol Remarque c'est bien la première fois que je devine où Pratchett veut en venir).

Quand à l'autre côté, la guerre des médias n'a rien de très original –on est loin du trip piqué avec le cinéma dans "les zinzins d'olive oued" - bien que cela soit rendu agréable par la plume de Pratchett. Une plume assez pâlichonne malgré tout, qui manque de son piquant habituel. J'ai trouvé la blague du cucurbitacée en formes suggestives un peu lourde, surtout vu sa répétition.

Côté personnage, Guillaume n'a pas vraiment de charisme. Et je n'ai jamais accroché à la bande de clodos, dont on a heureusement que de simples apparitions. Gaspode le chien parlant était bien plus fun à Olive-oued et avec Carotte. Il n'y a guère que les nains, égaux à eux-mêmes, et le vampire Otto en sevrage de sang qui s'en sortent.

Reste des scènes cocasses et toujours quelques dialogues croustillants. Et toujours ce côté délicieusement terre-à-terre : les gens ne veulent pas de la nouveauté, ils veulent entendre ce qu'ils savent déjà : « la nouveauté les mets mal à l'aise » (p112). J'ai aimé notamment le diablotin du desorganiseur et un passage assez poétique avec LA MORT et un assassin (p392) où pour LA MORT la vie est une oeuvre d'art, toujours unique. Et surtout, comme tout livre du Disque Monde, "la vérité" se lit toute seule, on n'arrive pas à décrocher du bouquin (perso j'ai passé deux longues nuits avec) et ça détend la tête, on sourit. N'est ce pas l'essentiel ?

En conclusion un livre faible sur les personnages et l'intrigue, mais sauvé par la plume exercée de Pratchett
Lien : http://chezlaventurierdesrev..
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Après le cinéma et la musique de rocs, la presse fait son apparition sur le Disque-Monde. Encore une fois, ça décoiffe : complots, presse à scandales, indépendance du journalisme, pressions politiques, tout y passe.
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Décidément, il y a quelque chose qui ne passe pas entre Pratchett et moi et c'est dommage.
Lien : http://www.adeuxlignes.fr/?p..
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