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Me voilà à quai, rentré chez moi, tout juste de retour de mon grand voyage, cette incroyable et fantastique croisière à travers l'Archipel du Rêve. Ne me demandez pas combien d'îles j'ai visité, et combien de temps j'ai passé en mer et sur terre car je serai bien incapable de vous le dire. Tout ce que je peux, par contre, vous affimer c'est que j'ai vu, j'ai vécu, j'ai entendu, j'ai senti, j'ai ressenti des choses absolument extraordinaires, magnifiques et intemporelles.... souvent même atemporelles, selon que l'on utilise le référentiel de temps absolu, relatif, celui de la terre ferme ou du bâteau... au choix !

Christopher Priest nous propose une véritable ode à la beauté du monde, à la contemplation, source d'inspiration, par toujours rationnelle. Tout dépend de comment l'on ressent les événements et les éléments. Réel ou irréel ? Comment percevons-nous les choses ? Comment pensons-nous les percevoir finalement ? Est-ce que nous avons une maîtrise sur l'imaginaire ou sommes-nous simple spectateur de celui-ci ?

Le personnage principal, compositeur, a soif d'évasion, de parcourir l'inconnu afin de trouver de quoi s'abreuver. Souvent lui-même dans l'incompréhension de ce qui lui arrive, il préfère souvent se laisser aller et bercer par les flots, les vents, les courants, plutôt que de chercher par tous les moyens une explication logique à sa vie. Il accepte son destin, essaye tout de même de se guider lui-même vers un but imprécis, mais sans tumulte et en prenant tout le temps nécessaire. de toute façon, celui-ci n'a pas réelle emprise sur lui. Mais que dire du monde qui l'entoure, impacté de manière bien diverse.

Vit-il son avenir, ou l'invente-t-il ?
Ou finalement est-ce que tout cela n'était pas juste une grande symphonie qui s'achève en tournant la dernière page du livre ? Priest n'a-t'il tout simplement retranscrit les notes qu'il avait en tête par des mots, des phrases, des couplets et des refrains ?

Oui vous l'aurez compris, il est difficile d'analyser et de chroniquer ce roman. Mais je puis vous assurer que j'ai été gagné par la poésie et la musique qui s'en dégagent. Il y a beaucoup d'images, de symboles, d'interprétations différentes à voir et à comprendre.

Par contre, je conseillerais L'inclinaison uniquement à des lecteurs déjà conquis par le style de Priest. Et je conseillerais à tous ceux qui n'en ont jamais lu de débuter plutôt par un autre titre comme le monde inverti qui sera beaucoup plus facile d'accès.
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Denoël pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique.

Je ne sais pas trop comment aborder cette critique? Je dois avouer que je suis jamais vraiment entrée dans l'histoire. Dès qu'un élément commençait à éveiller mon intérêt et bien l'auteur passait à autre chose. Frustration.

C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur et j'ai pas le souvenir d'avoir passé un moment de lecture aussi ennuyeux.

Sandro est musicien et sa "rencontre" avec les îles de l'Archipel du Rêve vont l'entraîner dans une histoire défiant les lois du temps et dont le sens m'a échappé. Aucune réponse n'est donnée aux nombreuses questions que je me suis posée (notamment la fin que je n'ai pas compris).

La chose qui m'a le plus intriguée est cette fameuse barre qui m'a fait penser au bâton d'Ishango. L'auteur s'en est peut-être inspiré? Qui sait?

Ce qui me reste est cette impression d'avoir navigué dans un livre où un nombre incalculable de portes se sont ouvertes et refermées sans avoir eu le temps d'apprécier ce qu'il y avait de l'autre côté.

Cela étant dit j'ai beaucoup aimé ce qu'il écrit sur la musique et notamment le passage où il explique ce que le plagiaire à fait de sa musique : "quelque chose de médiocre et de répétitif, de puéril et décérébré, mais elle restait ma musique. L'armée avait fait de mon frère un soldat sans âme, mais il restait mon frère." Une des plus belles métaphores que j'ai eu l'occasion de lire.

En conclusion : il faut le lire pour se faire sa propre opinion ^_^
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En Résumé : J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui va nous plonger dans un récit que j'ai trouvé hypnotique, entraînant, étrange et fascinant à découvrir au fil des pages. Il s'agit d'un récit envoutant, ouvert, où de nombreuses questions restent à l'appréciation du lecteur et où chacun se fera sa propre idée une fois la dernière page tournée. le thème central du roman est le temps, ou plutôt le voyage dans le temps, mais l'auteur nous propose franchement quelque-chose d'original dans sa construction, tout en restant logique et cohérent. Ici l'aspect temporel ne sert pas vraiment à changer les choses, il va permettre plutôt de faire avancer et évoluer le héros. L'étrangeté de l'archipel des îles apporte un vrai plus au récit et devient même un personnage à part entière. Les technologies offrent aussi des idées intéressantes comme cette barre. Mais surtout ce roman nous propose quelques réflexions captivantes que ce soit sur la notion du temps, la façon donc on le gère, la guerre, les voyages, la perte, l'espoir, mais surtout, selon moi, l'inspiration. Une certaine musicalité aussi se dégage de ce livre, que ce soit dans son ambiance et son rythme, comme à travers le héros qui est compositeur et joue aussi sur mon immersion dans ce roman ; me laissant porter. Alors après je reprocherai peut-être juste un premier quart du roman légèrement froid, ainsi que, dans les premiers chapitres le besoin de trop vouloir prévenir le lecteur en disant que le héros va tout perdre. Mais rien de trop dérangeant tant j'ai été happé par ce récit, le tout porté par une plume poétique, dense, soignée et entraînante. Il faut que je sorte les autres romans de l'auteur de ma PAL.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Envoûtant. Mystérieux. Lancinant. Magique. Inquiétant.
Plein de mots pour décrire cette lecture qui m'a littéralement happée dans des limbes parfois déroutantes. Un monde imaginaire, un pays en guerre, un archipel mystérieux dans lequel le narrateur va entreprendre un voyage de travail (une tournée musicale) qui va bouleverser sa vie... On comprend peu à peu que c'est le temps qui est au centre du roman, les voyages dans le temps aussi, mais pas seulement : grande importance est donnée à la musique, aux questions sur la solitude aussi (le narrateur passe de longs moments seul sur les bateaux le menant d'île en île), sur la vie et les buts qu'on lui donne...
Non, ce n'est pas philosophique, c'est juste pour préciser que ce n'est pas un énième roman de science-fiction, c'est bien plus que cela, tout un univers est créé, un peu à la manière de "La Horde du Contrevent" (même effet hypnotique de cet univers déroutant et seulement esquissé).
Bien sûr, on peut trouver quelques longueurs, mais au final cela ne nuit pas au plaisir que l'on prend à la lecture, dont le style m'a également beaucoup plu : lent, introspectif mais efficace...
Merci aux éditions Denoël et à Babelio pour cette formidable découverte Masse Critique !
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C'est ma première incursion dans l'oeuvre de Christopher Priest et ce roman en amènera probablement d'autres du même auteur car il m'a laissé enchanté. J'ai été très sensible à ses subtilités temporelles, dont seule la musique, qui est au coeur du roman, peut donner idée. Tout dans l'intrigue n'est pas expliqué et une large place est laissée au questionnement du lecteur, voire au rêve éveillé. A commencer pas son titre « l'Inclinaison » (« The Gradual » est le titre original) : s'il est bien question de graduel dans le récit, pour définir une sorte de décalage dans le temps, en plus ou en moins, à chaque nouvelle destination de cette vaste Océanie, le terme inclinaison ne semble pas avoir été utilisé par le traducteur ailleurs que dans le titre. Original mais lisible ce roman me restera sûrement longtemps en mémoire.
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Mon cours résumé
Le cadre : un pays inconnu gris, terne, froid et sous la coupe d'une junte est en guerre permanente contre son ennemi de toujours. Alesandro adolescent passionné de musique fait ses adieux à son frère plus âgé qui par pour le front (mais quel front ?).
Au large de ce pays commence un archipel : l'archipel du rêve. Différent, Inconnu.
Alesandro devenu compositeur va partir pour ce archipel qui même de loin lui a déjà inspiré des oeuvres. Il laisse sa femme et ses parents pour ce qu'il croit être un court voyage.

Mais dans l'archipel, le voyage entre les îles s'accompagne d'étranges fluctuations du temps.
Ce voyage va bouleverser sa vie.
Avis
C'est un très poétique voyage sur les vagues du temps qui vous attend. le roman est d'un rythme lent ou plutôt doux.
De nombreuses choses restent dans l'ombre. Une guerre qui semble sans fin. La localisation d'un front inconnu avec un ennemi tout aussi énigmatique. le sort des troupes est occulté, y compris pour les parents des conscrits !
L'archipel du rêve lui-même est énigmatique : peu ou pas de cartes, des fluctuations temporelles sont inconnues des gens du continent.
Le roman est surtout accès sur le voyage très largement initiatique d'Alesandro. Ce qu'il recherche ? Son inspiration musicale et probablement la source de toute inspiration. Des rencontres fortes, mais savamment distillées ponctuent son errance.

C'est donc un roman onirique à savourer en musique. Il apporte des réponses, mais il a le bonheur de laisser bien des points dans l'ombre. À l'image d'Alesandro, il faut se laisser porter par la partition de Christopher Priest. J'ai eu juste quelques moments d'incrédulité quand mon esprit trop rationnel m'a interrompu : "Quoi ? Comment peuvent ils ignorer les propriétés si singulières de l'archipel ???"
Lien : https://travels-notes.blogsp..
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L'inclinaison, ou comment je me suis laissé porter par la mélodie.

Difficile de chroniquer ce Priest. Donc je vais faire comme tout "bon" journaliste : faire du plagiat pur et simple pour écrire mon article (entre parenthèses le nom des blogs auxquels j'ai emprunté des passages) :

"Le héros annonce dès le départ qu'un évènement a ruiné sa vie. Nous allons donc le suivre dans son récit, avec cette idée en tête, dans l'attente du dit évènement et de la ruine à venir. Mais en fait, c'est tout autre chose que nous propose Christopher Priest."(Les lectures de Mariejuliet). "un étrange phénomène spatio-temporel baigne les îles, rendant impossible l'établissement d'une cartographie fiable. du "vortex" ou "gradient temporel", on ne savait jusqu'ici pas grand-chose, autant dire rien. Alesandro Sussken y est directement confronté au cours de son voyage dans l'Archipel, et le lecteur avec lui voit enfin se lever le voile sur un des mystères mythiques de l'oeuvre de Christopher Priest." (Le fictionaute).

"Le problème du temps, dans cet univers, avait déjà été abordé par Priest, mais cette fois, il est au coeur du roman, et d'une façon vertigineuse. Au fond, Priest transpose le paradoxe des jumeaux de Langevin en dehors du voyage spatial, sans nécessité de vitesses relativistes, dans un monde (l'Archipel du rêve) dont la physique semble complètement déréglée par rapport au nôtre." (Le Journal Extime de Cyrille). "Rêve ou vérité, chaque lecteur se fera son propre avis, mais on plonge clairement dans un roman totalement ouvert, où l'absence d'explications sur certains points rend l'ensemble, je trouve, plus captivant, offrant à chaque lecteur la possibilité de s'approprier le récit, où chacun y construira ses propres explications.""Ce n'est pas le genre de récit qu'il faut tenter de comprendre de bout en bout, mais plus se laisser porter par cette ambiance perturbante, fascinante et envoutante."(Blog-O-Livre). La technologie ne le concerne pas, il n'écrit pas pour expliquer par quel mécanisme le temps s'écoule différemment d'une île à l'autre, mais ce n'est pas grave, nous ne sommes pas là pour cela, nous sommes là pour voir ces personnages malmenés par le temps vivre malgré tout, pour nous perdre avec eux dans ce monde incompréhensible. (Noosfere).

"Lire un roman de Christopher Priest, c'est aussi (re)découvrir une écriture qui possède sa propre petite musique, son rythme particulier. Derrière un style riche et faussement simple, l'auteur de "L'inclinaison" nous invite à voyager à travers un récit porté par des ambiances posées, envoûtantes par instant, lancinantes et traînantes à d'autres créant un sentiment langoureux qui convient bien au sentiment de perte de contrôle et d'errance du personnage central." (Naufragés volontaires).
"Tout comme le pouvoir des îles, l'écriture de Priest est douce, lente et impitoyable, car jamais elle ne vous lâche. Depuis ses débuts Christopher Priest s'est illustré par sa plume redoutable qui sert toujours à merveille son propos. Ici, -comme dans tout l'univers de l'archipel du rêve- elle joue encore plus le jeu de la nonchalance insulaire et des voyages maritimes, allant jusqu'à se faire complètement oublier au profit de la narration. Et en artisan conteur, le grand Priest transfigure ce roman nonchalant en une aventure dramatique et tumultueuse."(Space fictions)

"Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié cette lecture. le rythme m'a plu, tout comme l'intrigue. J'ai eu l'impression de naviguer dans l'Archipel du Rêve, de sentir le soleil des îles ou le froid glacial de la Glaund. J'ai tremblé devant la Generalissima et questionné la réalité comme Sandro : comment peut-on perdre du temps objectif de sa vie juste en voyageant entre des îles ?" (Un papillon dans la lune)
"Je suis pourtant assez cartésien, et j'aime bien avoir des explications aux phénomènes étranges que l'on rencontre dans les romans SFFF. Mais avec « L'inclinaison », je ne sais pas par quel miracle, j'ai passé un pacte avec Christopher Priest, j'ai accepté (et ce dès le début) de ne pas comprendre ce qu'il se passe. Il ne faut pas chercher d'explication. le voyage est plus important que la destination." (Lorhkan et les mauvais genre). "Comme pour chaque roman de l'auteur, le lecteur s'approprie le récit ; et ce dernier parlera différemment à chaque lecteur." (Livrement)

Ce que j'ajouterai, c'est que j'ai trouvé ce roman politique aussi, ce qui est rare chez l'auteur. Difficile dans dire plus sans dévoiler une partie de l'intrigue, mais l'auteur s'interroge notamment sur le rapport Etat / Individu. Ce n'est pas le coeur du roman, juste une des pistes, possible, de compréhension du roman.

Bravo au traducteur Jacques Collin, garder la musicalité du texte original n'a pas dû être une sinécure.

Merci aux blogueurs de m'avoir amplement simplifier la tâche.
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Je n'avais jamais lu de roman de Christopher Priest avant celui-ci et je remercie donc Babelio et les éditions Denoël pour m'avoir permis de gagner ce livre lors de l'opération Masse Critique. J'avoue ne pas trop savoir comment commencer cette chronique ni savoir vraiment ce que j'ai pensé de ce roman. J'ai apprécié ma lecture et je lirai d'autres ouvrages de Christopher Priest pour mieux le connaître mais je ne sais pas si celui-ci est le mieux pour découvrir cet auteur.

La musique est au coeur de ce roman puisque le personnage principal est un compositeur de musique, Alesandro Sussken. Il vit dans un pays en guerre La Glaund dans un monde qui ressemble au notre. le pays où il vit est dirigé par un gouvernement militaire et on peut penser à beaucoup de pays pour l'inspiration de l'auteur. L'époque où se situe l'histoire n'est pas vraiment claire, les mails existent mais visiblement pas les téléphones portables. le frère d'Alesandro a disparu à la guerre et sa famille est sans nouvelle de lui depuis plusieurs années. Une tournée dans les îles de l'Archipel du Rêve va faire basculer sa vie.

Le rythme du roman surprend un peu au début où on l'impression d'être dans un journal de voyage. le rythme du roman est assez lent et hypnotique. le style de Christopher Priest est en effet assez particulier et arrive à nous captiver et à nous plonger dans son histoire au point qu'il est difficile de lâcher le livre. J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur qui convient parfaitement à l'histoire. Il nous offre ici un récit à la fois ensorcelant et énigmatique dans la pure tradition du fantastique. Cependant, c'est également déroutant par moment car il est dur de vraiment comprendre ce qui se passe même si cela contribue au charme du roman.

Concernant les personnages, il n'y a quasiment qu'un seul personnage présent tout au long du récit : Alesandro. C'est un personnage intéressant et complexe. Tout le récit est raconté par lui à la première personne. On a donc uniquement son point de vue et les autres personnages apparaissent un peu comme fantomatiques. Cela colle au roman mais j'aurai aimé en savoir plus sur les personnages secondaires notamment sur And Ante.

Ce roman est assez à part et chaque lecteur en aura un ressenti différent étant donné qu'il est assez ouvert et que le lecteur peut se faire sa propre opinion sur ce qui arrive au narrateur. Christopher Priest nous offre un récit étonnant et obsédant très bien écrit. Je pense qu'il faut se laisser porter par le récit et l'écriture de l'auteur comme par un morceau de musique sans vraiment chercher à analyser les faits. En cela, le roman est un superbe hommage à la musique.
Lien : https://wordpress.com/post/a..
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Cette fois-ci Christopher Priest prend vraiment son temps pour dérouler son histoire. Adepte des voyages, de balade en bateau, ou encore musicien, compositeur, mélomane, vous y trouverez sûrement votre compte. L'auteur parle du temps, de son défilement, de sa manipulation et cela... prend du temps. Vous le comprendrez j'ai été un peu déconcertée par le rythme de son récit, mais je me suis laissée portée par la musique et la marée.
Lien : http://booksandme.canalblog...
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Un livre qui nous parle d'inspiration.

L'histoire principale de ce roman, et du moins ce que j'en ai retenu, c'est quelque part la recherche d'une inspiration pour une grande oeuvre musicale. Alesandro est un musicien dans un pays en guerre. Son frère, Jacj, lui, doit s'engager alors qu'il est musicien lui aussi. Alesandro et sa famille ne savent pas où se trouve ce frère perdu. Alors qu'il part en tournée dans des îles un peu mystérieuses, Alesandro se retrouve en présence de phénomènes bizarres. Sur le coup, on rationalise. On se dit que la construction même du roman est ainsi.

En effet, la plupart du roman se passe en croisière, sur des bâteaux, dans des îles. C'est extrêmement propice, en fait, au fait de perdre totalement la notion du temps. le temps s'étire, se contracte, on le ressent bien différemment. Et j'ai l'impression que quelque part, ce roman est une recherche d'une musique qui s'inspire du temps.


Un livre qui nous inspire.

C'est aussi l'histoire d'une personne qui approche de la cinquantaine. Et il s'aperçoit qu'il a perdu son frère. Aussi, en le recherchant, il rattrape le temps perdu tout en s'approchant de son but. Et tout au long se présente bien entendu la musique de toute une vie. de plus, en procédant à ce voyage initiatique, Alesandro devient un adepte et il arrive à maîtriser quelques petites choses. C'est donc tout un livre initiatique qui se présente à nous.

En bref : on s'y perd comme on se perd dans un morceau de musique (et ceux qui en écoute beaucoup me comprendront de suite). Christopher Priest essaie de toucher à une notion somme toute très subjective qui est le temps perçu, le temps réel, le temps passé..... Lorsque vous reposerai l'inclinaison, vous vous amènerai à réfléchir sur la notion de temps sur votre vie. C'est un livre littéralement propice à la réflexion voire à la méditation. Merci les Editions Denoël pour cette sélection d'Octobre !

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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