Il s'agit du catalogue raisonné de l'exposition réalisée par les magasins "Le Printemps" à Paris, en 1992. C'est grâce à cette très belle expo qu'il m'a été donné de découvrir "en vrai" les tableaux de Frida. Ce fut une onde de chocs !
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Trop souvent, l'on ne met en avant que le côté dramatique de la personnalité de Frida, l'aspect morbide de certaines de ses toiles, comme si eux seuls prévalaient : tant de chagrin, tant de sang, la hantise -ou l'attrait- du suicide. Alors que Frida y reflète aussi une formidable soif de vivre, une tendresse éperdue pour la beauté de la vie. Sa palette en est la preuve, mais aussi l'extrême application, la grande attention avec lesquelles elle construit le moindre de ses tableaux. La douleur est profonde, semble-t-elle dire, mais voyez comme j'en prends soin. Voyez comme l'harmonie est là, tout près.
Le tramway écrasa l'autobus contre la maison d'angle ; ce fut une collision étrange : non pas violente mais sourde, lente et qui nous écrasa tous, moi en particulier. Il n'est pas vrai que l'on pleure au moment d'un accident ; je n'ai versé aucune larme. La collision nous lança en avant, et un des accoudoirs me transperça comme l'estoc traverse le taureau.