Mon perroquet riait en m'entendant rire, Dieu que j'ai ri en lisant
Livresque du large. Mon Dieu.
Justement, il en est question : Dieu se rend compte qu'il a fait une grosse boulette en créant l'humanité. Il a bien essayé de rattraper le coup avec l'histoire Noé mais elle a été qualifiée dans les médias de génocide. Il a aussi envoyé son fils, qui a changé l'eau en vin, sauf qu'il y a eu une grave erreur de localisation. S'il l'avait fait en Bretagne, à Nantes ou à Montauban, tout simplement, il serait encore en vie.
Dieu ne veut pas prendre seul l'initiative d'une apocalypse, et préfère organiser un procès à l'encontre de ce qu'il a créé : Stop ou encore pour les hommes? Or les avocats sont presque tous d'accord : sa création est nulle, il vaudrait mieux jeter l'éponge.
L'homme a « systématiquement transformé l'atmosphère en air irrespirable, les océans en poubelles, les forêts en meubles suédois immontables ».
Bien sûr ils perdraient leur job avec ce jugement dernier, mais le procureur envoie son RIB, au cas où.
Puis pose la question qui fâche : les hommes ont quand même été créés par vous, Dieu, non, NON ? Avez vous fait un travail sur lui auparavant, une maquette, un numéro zéro, un prototype?
On teste bien les vaccins, pourquoi Dieu avez vous laissé se propager le virus /homme ?
Plus grave que le destin de l'humanité ( ouiii) c'est le livre qu'une femme dans le métro lit « J'ai épousé un con ». Cela, devant l'auteur,
Jean Marie Biette, pseudo Jules. Il imagine le tome 2 « j'ai épousé un gros con » ou bien « on m'a forcé à épouser un con ».
Beaucoup de questions se posent alors : nait on con ou le devient on ? le devient on au contact de ses congénères, ou pour ne pas détonner, pour survivre en un mot ? A quoi reconnaît on un con ? Qu'est ce qu'être con ?
J'ajoute un point de vue tout à fait personnel à ces réflexions de premier ordre. Ne peut on pas changer le mot « Con », de la même manière que, comme le souligne
Jules Pseudo avec justesse, l'on ne dit plus femmes de ménage mais agent d'entretien, ou technicienne de surface. On ne parle plus de licenciements, mais de sauvegarde de l'emploi. Elles nettoient toujours, bien entendu, et ils pointent au chômage, aussi.
Agatha Christie, sauvez vous, heureusement vous avez des descendants dignes.
Alors, de moi à moi, j'ai essayé de remplacer ce mot con, trop chargé, vous l'avouerez.
Embrumés ? Trop proche d'un changement climatique critique.
Abrutis ? Pignoufs ?guignols ? Trop dévalorisants.
Peut être simplement « j'ai épousé un homme ». Tout le monde comprendrait, surtout les féministes ( mais ce serait quand même un pied de nez homophobe, une revendication presque surannée qui pourrait prêter à confusion. )
A vous de voir.
Et surtout de lire la suite, et de rire, même si vous n'avez pas de perroquet.
Jules Pseudo, merci, j'en ris encore. Pardonnez moi mes pensées en roue libre, votre livre si riche m'y a encline.