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sur 653 notes
c'est le 2° titre de RP que je lis, après le Fakir. j'aime son style unique, ses histoires extraordinaires qu'il fait paraître vraisemblables et qui ré-enchantent un peu le monde, en nous faisant finalement croire que tout est possible, avec de la volonté, les bons coups de pouce, et un peu de magie.
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Avaler malgré soi un énorme nuage, vous y croyez, vous ?Tout dépend de vos lectures. Si vous avez feuilleté le roman de Romain Puertola "La petite fille qui avait avalé un nuage plus grand que la Tour Eiffel", alors, vous savez que c'est possible !
Vous avez accompagné Providence, factrice pleine d'énergie, dans son voyage vers Zahera, petite fille marocaine et malade, dont elle voudrait tant devenir la maman. Mais que de péripéties ! A travers un style émaillé de comparaisons discordantes, de jeux de mots abracadabresques et de morceaux d'étoiles, l'auteur nous emmène dans une aventure bien plus loufoque que réaliste.
On y rencontre des moines tibétains joueurs, des chefs d'états boudeurs, des fakirs bizarres, des nomades hors normes et des moyens de locomotion pas encore inventés.
Et la fin , me direz-vous, la fin ? Et bien, j'ai failli ne jamais la connaître , car j'ai eu plus d'une fois envie de refermer définitivement cet ouvrage avant de le terminer. En effet, de même qu'une part de camembert factice peut amuser des convives, et qu' un repas entier constitué de farces et attrapes s'avère finalement décevant, de la même manière, un livre rempli de calembours et de situations peu plausibles en devient rapidement lassant.
La fin donc, je n'en dirai rien. Lisez le livre et donnez m'en des nouvelles !
Lien : http://francine.hubert1@free..
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D'emblée le parallèle avec Boris Vian saute aux yeux, il y a Zahera et son nuage comme il y a eu Chloé et son nénuphar,
mais puisqu'on a lu la citation en début d'ouvrage, on plonge franchement, et à la fin on applaudit ce talentueux va-et-vient entre conte et vérité !
De l'humour, de la sensibilité, un peu de philosophie et pas mal d'anecdotes intéressantes,
un joli roman plus fin que le Fakir,
et un auteur qui promet !
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J'ai souri tout au long du livre et même après!
Un roman plein de poésie, de tendresse, d'humour, d'originalité!
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Vous connaissez l'histoire du serpent qui se mort la queue ? Oui, et bien, c'est tout à fait moi.J'ai eu un coup de coeur comme beaucoup d'entre vous pour"L'extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa" ( à vos souhaits !), (vous pouvez après avoir éternué, suivre le lien, mais si vous le faite soyez indulgent, c'était mon premier blog ).

Aussi lorsque j'ai vu que Romain Puértolas, sortait un nouveau titre, toujours aussi cours, quoi qu'un brin tout de même. "La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel." J'avais évidemment très envie de le lire, mais cette sortie au point de vue planning, pour moi, n'était pas au top. Comme toujours dans ces cas-là, la blogo, ne parlait que de ça. Et là, malheur à moi, j'ai oublié que tous les goûts sont dans la nature. J'ai lu nombre d'articles négatifs, qui m'ont conforté dans la décision de ne pas le lire, avant sa sortie en poche.
Ces échanges, oh combien précieux à mes yeux, (même si je surfe moins pour 3 raisons, qui se nomment PAL, Wich et planning), sans on ne peut-être informé correctement sur les sorties. Mais si on le fait, on risque également de se laisser influencer dans un cas comme dans l'autre. Et voilà comment mon serpent qui se mort la queue, a bien faillit me faire passer à côté d'un coup de coeur, peut-être même, plus grand que pour mon Fakir.

Petit aparté : il est vachement futé, quand même Romain Puértolas, d'avoir assimilé, son Fakir, au célèbre nom du magasin, car chaque fois que ce dernier est évoqué devant moi, je fais tout de suite le lien avec, notre Ajatashatru Lavash Patel, notre héros voyageur. Pour exemple, mon canapé est mort, je rêve de la version canapé Provençale de chez eux, le blanc avec les tiroirs, oui, mais voilà, je n'aimerais pas y trouver un Fakir en l'ouvrant :p

Bon revenons à nos moutons, enfin, à notre nuage.

Qui mieux que Romain Puértolas, pouvait nous parler de façon, drôle et poétique de la mucoviscidose (quand je vous le disais qu'il était fort). La magie opère une fois de plus, et on se laisse porter, bercer par ce conte, ce roman humoristique à la trame tragique. On est tellement bien là-bas dans les nuages, avec Providence qui va chercher sa fille, adoptive, avant que le gros nuage annonce une tempête. Qu'on ne voit pas arriver la chute, et croyez-moi, à une telle distance ça fait mal, alors les yeux picotent un petit peu. C'est fou quand même, comme l'irrationnel, peut à nos yeux, être plus crédible que la vérité.

_Le plus important est ce en quoi vous croyez. Que ce soit la vérité ou pas. La croyance est parfois plus forte que la réalité. Et puis il faut prendre la vie telle qu'elle est. Avec ses beautés et son plus grand défaut.
_ Son plus grand défaut ?
_ La mort. Car la mort fait partie de la vie. On a tendance à l'oublier.

Retrouver pour un temps votre âme d'enfant et laisser vous bercer par les mots de ce conte pour adulte, qui vous montrera que l'on peut rire de tout, même de la maladie, et de la mort. Car si l'amour donne des ailes, l'humour adoucit la vie. Car " le rire , c'est le pire qui puisse arriver à la maladie. Lui rire au visage. Ne jamais perdre espoir" L'Espoir avec un grand E, voilà ce que nous transmet Romain Puértolas, avec sa "petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel.

Lien : http://mickaelineetseslivres..
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Ce roman est un joli conte. L'histoire d'une petite fille orpheline atteinte de la mucoviscidose et de sa future maman qui, le jour où elle doit partir au Maroc pour enfin ramener sa fille en France, en est empêchée par un volcan islandais en irruption... Elle rencontre un pirate chinois, qui la pousse à aller voir un marabout chinois africain, qui la fait aller voir des moines tibétains à Versailles qui lui apprennent à voler, notamment grâce à un jeu sur la Wii Fit (pour les connaisseurs : bien évidemment le jeu de la "poule volante"). Et voilà Providence qui décolle en maillot de bain à fleurs depuis Paris-Orly, direction l'Afrique du Nord.

de l'absurde, de l'émotion, des métaphores à la pelle, des jolies phrases...
Malgré un discours un peu trop convenu, ce conte a fait son petit effet sur moi et je le recommande largement !
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Une bouffée d'oxygène que ce conte moderne !
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Providence Dupois, factrice parisienne de son état, doit absolument aller chercher sa fille adoptive, qui se meurt de la mucoviscidose dans un hôpital marocain. Mais sur Paris, l'éruption d'un volcan islandais menace de clouer tous les avions au sol.

S'ensuit une série de péripéties, de rencontres toutes plus improbables les unes que les autres, car Providence a décidé d'apprendre à voler !

Ce récit plein de loufoquerie m'a amusée au début, puis lassée à force de détails abracadabrantesques… J'ai néanmoins poursuivi ma lecture, et j'ai bien fait ! La fin, assez inattendue, est d'une grande sensibilité et c'est finalement un roman que j'ai beaucoup aimé !
Lien : https://familytripandplay.wo..
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une factrice nommé Providence doit aller chercher au Maroc la jeune fille atteinte de mucoviscidose qu'elle vient d'adopter. elle a prévu de prendre l'avion et d'organiser le rapatriement sanitaire de la petite, qui est au plus mal. Oui, mais voilà, ce matin là, le volcan islandais est en éruption, et aucun avion ne décolle. Providence va donc tenter l'"impossible pour aller chercher sa fille au Maroc coûte que coûte : apprendre à voler par ses propres moyens, en agitant les bras !
Un roman improbable, comme les précédents du même auteur, où alternent des scènes hilarantes (son initiation au vol par des moines bouddhistes déjantés) et des moment touchants ( l'envie de vivre de la jeune fille, malgré la maladie). J'ai aimé, et j'ai trouvé ça assez poétique, mais les lecteurs doivent être prévenus que l'histoire dévie assez vite vers le merveilleux, et si vous n'adhérez pas à cette ambiance de conte de fées, cela ne va pas vous plaire.
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J'ai découvert avec ce roman la plume et l'univers de Romain Puertolas. Son style assez léger et son ton enlevé m'ont plu au départ. Mais au fil de ma lecture, cette verve décalée m'a lassée. Et malheureusement, je n'ai pas autant aimé que d'autres. Certes c'est une lecture plaisante et qui plus est additionnée d'un sujet touchant, mais la magie n'a pas opéré pour moi. Je suis tout de même allé au bout de ma lecture et conseillerai ce roman pour ceux qui ont besoin d'une lecture touchante et drôle à la fois, d'un roman fort et léger à la fois.
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