La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel

Je ne sais pas si c'est parce que j'avais lu l'histoire du fakir avant, mais ici, l'humour de Puértolas m'a semblé moins pesant. Toujours présent, il est adouci par la poésie de ce récit. Une véritable quête est entreprise par le personnage de Providence qui est d'un altruisme exemplaire (cela change du fakir aux préjugés en béton qui ne pense qu'a sa petite personne) et je pense que c'est ce qui fait toute la différence.

Certes, il y a toujours ce jeux avec les préjugés et cela m'a parfois gêné (on ne parle pas l'africain, l'Afrique est un continent!) mais j'ai eu plus d'empathie pour les héros de cette histoire. J'ai aussi trouvé que les métaphores autours des nuages étaient très jolies, un beau fil rouge à suivre. Si je voyais le premier roman de l'auteur adapté par un Wes Anderson, cet opus mériterait plus un Michel Gondry de par son mélange de réalité et de rêve.

En ce qui concerne les péripéties, Puértolas a toujours autant d'imagination! Abracadabrantesques, les scènes se suivent, plus folles les unes que les autres. Elles sont aussi pétries de références littéraires et de la pop-culture, c'est très réjouissant à lire et très stimulant. Par contre au niveau de la structure du récit, on ne peut pas en dire autant: c'est exactement la même que celle du fakir, comme si l'auteur avait une recette toute prête pour ses scénarios, ce qui est dommage.

Dans l'ensemble, je trouve que ce second roman est plus abouti que le précédent. Toujours pas un coup de coeur mais un bon moment de lecture. On verra bien ce que Puértolas nous réserve pour son troisième opus.
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Un conte moderne, à la fois, burlesque, émouvant et drôle. Il y a beaucoup d'inventivité dans cette histoire qui nous parle d'un sujet grave, la maladie d'une enfant.

Providence Dupois est une factrice parisienne, lors d'un séjour au Maroc, elle doit se faire opérer de l'appendicite en urgence. C'est à cette occasion qu'elle rencontre Zahera, une petite fille atteinte de mucoviscidose. Zahera vit dans cet hôpital depuis sa naissance, aussi Providence se met en tête de l'adopter. C'est chose faite, mais lorsqu'elle se rendre au Maroc, tous les vols sont suspendus à cause du nuage de cendre provoqué par l'éruption d'un volcan en Islande.
C'est là que le côté burlesque du roman commence… L'histoire est relatée par Leo, aiguilleur du ciel à Orly. Il raconte l'histoire à un coiffeur.
Puisque Prudence ne peut rejoindre le Maroc, ni par les airs, ni par la mer. Elle décide d'apprendre à voler suite à la rencontre d'un personnage savoureux, un chinois pirate. Il lui promet qu'elle pourra voler avec l'aide du Suprême Maitre Hué.
Nous voici donc embarqués dans son histoire…
L'histoire est bien construite et fantaisiste à souhait. On se prend au jeu et on a hâte de connaitre le dénouement. Il est rédigé comme un conte.
Mais, l'écriture est gâchée par toutes ces références inutiles, citations de marques ou de personnages actuels. Qu'est-ce que cela a pu m'agacer.
Dommage, j'adore rêver de l'impossible…

J'ai adoré le premier chapitre chez le coiffeur. Puis je me suis attendu à une nouvelle version d'Oscar et la dame en rose...
L'idée est géniale mais me fait penser à une chrysalide endormie. Donnez la à Eric Emmanuel Shmidt et il en fera un chef d'oeuvre. Et donc, je n'ai pas apprécié le style genre 'feuilleton américain', cette foule de détails soit disant marrants, qui en fait ralentissent et alourdissent le roman.

Monsieur Puertolas me lasse.... Hélas!

Si un volcan au nom imprononçable t'empêche un jour de prendre l'avion de ta vie, méfie-toi, lecteur, ne force pas le destin. Si un chinois aux allures de pirate te propose un jour d'apprendre à voler et que tu surprends une équipe de moines bouddhistes s'exercer à la pétanque avec un lot de tomates rondes, y'a sûrement anguille sous roche.

Dans ce récit fantaisiste à souhait, qui m'a plus d'une fois fait hésiter à tourner d'autres pages, Romain Puertolas te propose d'expérimenter « l'insoutenable légèreté d'une factrice amoureuse ». le plein de tendresse est au bout du voyage si tu acceptes de garder ton âme d'enfant et de croire qu'un coiffeur et un aiguilleur du ciel peuvent à eux deux faire de la réalité un parc d'attraction plus vrai que nature.

Mais reste sur tes gardes, hein, parce qu'avec Romain Puertolas, il y a toujours un truc qui tourne pas rond et qui te fait déguster la fin avec un autre goût que celui auquel tu t'attendais. Alors, si t'es prêt à essayer de dompter les nuages et à en payer le prix, lance-toi dans cette lecture improbable. Qui sait ? Une belle leçon de vie t'attend peut-être à la fin de ta lecture.
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le hasard fait bien les choses. parfois... j'ai découvert ce livre en en achetant 3 autres. c'était l'exemplaire offert. très agréable, sensible sans être mièvre. un conte de fée moderne, il en existe encore. une belle histoire d'amour mère fille. je n'en dirai pas plus, ne surtout pas divulgacher (quel horreur ce mot).

La jolie factrice parisienne Providence s'apprête à partir à l'autre du monde chercher sa fille adoptive, mais un volcan l'en empêche paralysant le trafic aérien s'ensuit alors pour elle toute une aventure pour rejoindre celle-ci ...

C'est mon premier livre de cet auteur au debut je ne voyais pas ou il voulait en venir le cote loufoque de cette histoire la dame qui essaye de voler, les differentes etapes pour y parvenir ne plaisait guere , mais il y a l'autre cote de l'histoire lui plus realiste la petite fille , la maman qui veut rejoindre son enfant ,l'adoption, la maladie ... j'ai trouvé ce livre long (et pourtant si court) certes les dernières pages nous expliquent toute l'histoire, certes c'est beau, c'est poétique mais je n'accroche pas du tout !

Au début de ce livre, on s'attache assez rapidement aux deux personnages principaux : Providence, la factrice qui a décidé d'adopter Zahera, la petite fille marocaine atteinte de mucoviscidose.
Ensuite, très vite, arrive le coté très fantaisie de l'histoire : Providence s'envole dans les airs pour aller rejoindre sa fille et la ramener en France.
Ce côté fantaisie, prend beaucoup le dessus sur toute l'histoire et la rend trop peu crédible dans un univers qui ne semble pas être fait pour du fantastique… Mais un grand point positif du livre, est l'humour que l'on y trouve. de fait, j'ai continué la lecture du livre plus par curiosité de la finalité que par intérêt.
Et je ne suis pas déçue. La fin est juste touchante ! Ce livre est une petite bouffée d'air par sa simplicité, sa légèreté et son humour.

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Romain Puértolas je ne connaissais pas du tout jusqu'à ce que je le découvre avec la nouvelle qu'il a publié dans le recueil 13 à table ! et du coup j'ai eu envie d'en lire un peu plus. C'est donc sur La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel que j'ai jeté mon dévolu. Alors l'auteur semble affectionner les titres à rallonge et cela annonce un peu la couleur si je puis dire (cf. son précédent roman L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire IKEA).
Mais l'erreur est humaine. C'est pour ça qu'il y a des gommes au bout des crayons à papier.

Providence est factrice à Paris et aujourd'hui est un jour important, le plus important, mais voilà un volcan islandais décide de clouer tous les avions au sol à cause d'un nuage. Mais elle ne compte pas se laisser faire, elle utilisera tous les moyens à sa dispositions pour rejoindre le Maroc.

C'est de la lecture pour sourire, vous posez le cerveau sur votre table de nuit et laissez vous guidez. Moi c'est le genre de lectures qui me fait du bien, c'est loufoque un peu comme les livres de Jonas Jonasson, mais on trouve toujours un petit message sur la vie, sur le rapport aux autres. Attention c'est pas non plus un livre de Disney tout beau tout rose, car ici les nuages ils ne sont pas tous islandais, puisque qu'ils représentent une maladie connue mais incurable ou presque, la mucoviscidose.

Il faudrait toujours avoir un moine tibétain dans la poche en cas d'urgence, de dépression, de manque de foi ou de confiance en soi.

J'ai bien aimé Providence qui va vouloir être plus forte que tous les nuages qui se mettront en travers de sa route, ne rien lâcher c'est son let motiv ! 
Zahera, cette petite fille curieuse de tout, elle a faim de cette vie, et depuis son lit d'hôpital, elle se promet de devenir pâtissière-spationaute. 
C'est un livre touchant, il fait son job. Je prendrai plaisir à lire d'autres livres de l'auteur.
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Le début déstabilise le lecteur car difficile de suivre l'inventivité loufoque de l'auteur. En s'accrochant, on parvient à adhérer à l'histoire et à décoller dans le délire, mais la chute est rude sur les trente dernières pages.
L'impossible récit trouve son sens à la fin où l'on s'est attaché à l'héroïne.
N'hésitez pas à voir plus de détail sur mon blog !
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