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3,48

sur 653 notes
Quand Romain Puertolas prend l'expression « L'amour donne des ailes » au pied de la lettre, ça donne ce livre !
Si vous avez adoré « L'extraordinaire voyage du fakir …. », vous aimerez sans doute celui-ci qui en est un copié-collé, dans le style sinon dans l'histoire : loufoquerie et blagounettes à tous les étages , une histoire triste (ici une petite fille atteinte de mucoviscidose) et une grosse pincée de bons sentiments…. C'est un peu comme ces titres à rallonge, c'est légèrement indigeste quand même !

Je n'avais pas spécialement aimé l'histoire du fakir, mais « La petite fille… », trouvé dans une boîte à livres et du genre pas épais, m'a semblé parfait pour mettre dans le sac et lire dans le train… J'ai survolé (moi aussi ) certains chapitres et même si j'ai trouvé que la fin rachetait un peu l'histoire , ce genre de roman n'est clairement pas fait pour moi.
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L'unique client d'un salon de coiffure,contrôleur aérien de son état raconte une incroyable histoire à son coiffeur
Une petite fille gravement malade,une maman adoptive que rien n'arrête et sûrement pas l'éruption d'un volcan islandais
Un roman multipliant aventures et gags ,mêlant fantaisie,poésie et humour
pour une belle histoire d'amour maternel
Le merveilleux au secours de la triste réalité
J'avais peu apprécié le premier livre de l'auteur,je suis entrée dans celui ci avec délice
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Que tous ceux qui se ont aimé L'extraordinaire aventure du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea se réjouissent. Romain Puértolas n'a pas dérogé à sa manière de raconter des histoires, ni même à celle de leur donner un titre à rallonge. Mais cette fois, le nuage grand comme la Tour Eiffel est la métaphore d'une saloperie de maladie : « Avaler un nuage, c'était Providence qui avait trouvé cette expression pour parler de sa maladie, la mucoviscidose. C'était bien trouvé. Ce que la petite fille ressentait au fond de ses poumons, c'était un peu ça, une douleur vaporeuse et sournoise qui l'étouffait légèrement mais sûrement, comme si elle avait avalé, un jour, par inattention, un gros cumulonimbus et qu'il était resté, depuis, coincé en elle. »
La petite fille s'appelle Zahera. Elle est marocaine et attend sa mère adoptive, Providence Dupois, bien décidée à la guérir. le problème, c'est qu'aucun avion ne décolle. Un volcan islandais clouant au sol toute l'aviation civile.
Mais Providence n'est pas genre à se laisser abattre. A trente-cinq ans et sept mois, la factrice – qui préfère dire facteur – va trouver le moyen de rejoindre l'autre rive de la Méditerranée : s'envoler !
Bien entendu, il faut avoir du courage et un peu d'inconscience, voire de crédulité pour croire à la réussite d'un tel projet. Mais les quelques personnes qu'elle va croiser vont la conforter et l'encourager. Sans doute parce qu'elles sont aussi bien frappées. Maître Hué, sorte de Marabout parisien, un groupe de Tibétains installés à Versailles ou encore un aiguilleur du ciel, Léo Machin – dont c'est bien le nom – lui donneront chacun à sa manière la motivation nécessaire à ce périple salvateur.
Gai et joyeusement entraînant, ce conte vous fera tour à tour sourire, parviendra sans doute à vous émouvoir et, pour peu que vous ayez gardé votre âme d'enfant, vous fera passer un excellent moment !

Lien : https://collectiondelivres.w..
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J'ai apprécié faire la connaissance de Providence, de Zahera, du contexte, des péripéties qui se suivent pour faire avancer l'histoire. Un être humain qui vole, voilà une affaire qui semblait mal engagée ! Cependant, je me suis laissée prendre au jeu. La puissance de l'amour maternel qui donne des ailes, qui permet de réaliser l'impossible.
L'histoire est intéressante, pleine d'humour, pleine de tendresse et de la dérision. Cela permet de passer un bon moment et de retrouver son âme d'enfant. L'on rit bien sûr à l'évocation de toutes ces mésaventures. le ton est léger, inconséquent, railleur et pourtant son écriture révèle une vérité humaniste, une grandeur d'âme qui ne peut que nous attendrir.

Lien : http://jelisquoi.blogspot.fr..
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Un écrivain Montpelliérain et quel écrivain ! Un conteur moderne unique, un Antoine de Saint-Exupéry contemporain, un Paulo Coelho français : le digne héritier des grands auteurs d'histoires philosophiques dissimulées derrière un récit drôle et plaisant !

Suite à son premier livre, ce second était très attendu et pour ma part j'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture. C'est une histoire tellement touchante, tellement humaine, magique et unique : un mélange savant de fantaisie, de réalisme, de philosophie et de gaieté. En effet l'art de savoir faire rire tout en faisant part de messages importants voire graves est difficile à mettre à oeuvre, un péril pour l'auteur mais Romain Puértolas est vraiment un maitre du genre !

Les personnages sont des êtres vraiment sensibles, originaux, inqualifiables mêmes parfois. Providence est une jeune femme sûre d'elle, opiniâtre, rêveuse tout en ayant les pieds sur terre. La façon dont l'écrivain amène les pensées de son protagoniste est tellement jubilatoire : l'humour est omniprésent, l'humour est une force. J'ai toujours pensé qu'il était plus difficile de faire rire que de faire pleurer, dès lors ce livre est un vrai tour de force de nous faire rire avec ce qui fait pleurer.

La jeune Zahera est une petite fille extrêmement intelligente, maligne, espiègle : j'ai adoré apprendre des anecdotes avec elle. Oui ! L'auteur apporte énormément de connaissances à son lecteur et tous ces petits détails que l'on apprend apporte d'autant plus à ce roman. L'écriture est jouissive à souhait, fluide, rythmée, pleine de vie et de malice ! Un bon livre du début à la fin, j'ai ri, j'ai pleuré : un très bon moment de lecture.

En définitive, je vous recommande chaudement cette lecture qui a été un excellent moment littéraire !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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C'est un bon roman un peu loufoque par moments mais aussi tendre, drôle et touchant à d'autres. J'ai même eu les yeux un peu embués sur la fin du récit qui est surprenante. J'ai passé un bon moment de lecture.
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Ce roman c'est un peu comme une bouffée d'air, pleine d'humanité et d'espoir ! Oh évidemment vous allez me dire que les événements du récit ne sont pas crédibles, pas réalistes, pas faisables ou réalisables! Oui oui c'est vrai, mais c'est bien pour ça que c'est une fiction qui nous permet, à nous lecteur-trice, d'osciller entre rire et larmes... et sur moi en tous cas, ça a fonctionné !
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Providence Dupois, factrice de 35 ans, va en volant rejoindre sa fille adoptive Zahera au Maroc. Elle a 7 ans et souffre de mucoviscidose. Grâce au temple des Mantes Tricoteuses à Versailles, Providence apprend à voler et avec l'aide de Léo Machin, contrôleur aérien, elle décolle de Roissy malgré l'éruption du volcan islandais au nom imprononçable qui empêchait les avions de décoller.
Un roman avec un brin de fantastique, doux et émouvant que j'ai lu trop peu de temps après le Fakir ... donc les ficelles déjà utilisées dans ce premier n'étaient plus aussi efficaces.
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Bon livre. Avec de très beaux messages délivrés par l'auteur à travers le personnage de Providence et ceux qui l'entoure.
Ce n'est pas un coup de coeur mais je suis contente de ne pas avoir abandonné car tout prend son sens à la fin du livre.
Ce roman démontre que pour l'amour d'un enfant on est prêt à tout.
Il faut quand même savoir que le fond de l'histoire est triste.
En conclusion, j'ai vraiment aimé et compris ce livre dans les dernières pages mais je ne regrette en rien cette lecture.
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Si vous voulez voyager au pays de l'absurde, de la fantaisie et de l'humour, ouvrez-moi ce livre. Vous commencerez par ce salon de coiffure, d'où l'histoire, vraie bien entendu, est racontée par Monsieur Machin. Après un passage mémorable à Orly, vous passerez par Barbès, la région parisienne, les airs, l'amour, l'espoir, la ténacité.
Monsieur Puértolas est un véritable conteur pour adultes, grands enfants que nous sommes. C'est percutant, c'est loufoque, c'est vivant. Avec cet auteur, j'ai compris pourquoi j'aime tant l'absurde et l'imaginaire : ce sont les ennemis de l'ennui.
On aime Providence, on vole avec elle. On médite avec elle. On prie pour Zahera, qu'on croit ou non en un Dieu. On avale tout ce que nous conte l'auteur. Plus c'est gros, comme cet énorme nuage, plus on gobe. Romain Puértolas écrit un véritable hommage au plus beau des métiers : celui d'être maman. Rien n'est impossible pour une mère qui veut sauver son enfant. Pas même voler comme un oiseau. Voler sans aile. Puisque seul le coeur suffit. Les petites références au fakir de son premier roman ou à d'autres romans, comme Les écureuils de Pancol m'ont fait sourire. Puértolas laisse filer sa plume, sans contrainte, sans qu'en dira-ton, sans complexe. Il est libre, comme l'oiseau. Si vous êtes prêt à décoller pour un voyage insolite, alors ouvrez vite cette couverture toute bleue. Bleue comme la mer, bleue comme le ciel. Bleue comme mes yeux. Oups, il semblerait que je ne sois pas redescendue de mon nuage.
PS : En revanche, j'ai un gros doute Monsieur Puértolas. Vous écrivez qu'un européen est un spationaute, et un américain un astronaute. Ne serait-ce pas l'inverse ? Astro vient d'astre. Spatio vient de Space. Si j'ai tort, je me lance le défi d'apprendre à voler ! PS2 : une petite histoire absurde pour vous Monsieur Puértolas : Deux oeufs sont dans une poêle en train de cuire. L'un dit à l'autre : « Purée, il fait chaud d'un coup ! ». L'autre lui répond : « Ça alors, un oeuf qui parle ! ». Voilà, c'est cadeau, c'est pour vous, bon week-end !
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