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Je suis allé vers le livre après avoir vu la trilogie de films parce que cette famille Corleone me fascinait et que je voulais en savoir plus. du coup, je connaissais tous les grands moments de l'intrigue à l'avance mais cela ne m'a pas gaché le plaisir parce que Puzo nous fait habillement plonger dans la psychologie de chacun des personnages. Il est impossible au cinéma de retranscrire avec tant de profondeur les dialogues intérieurs de ces mafieux qui commettent des actes ignobles. le livre apporte une densité à cette dynastie et regorge de détails qui n'etaient pas dans le livre. Par exemple, la relation entre Nino, le parrain et Johnny est bien plus développée et on comprend mieux l'affection qui les unit.
Grâce à cette lecture, j'ai mieux appréhendé l'histoire du Parrain et les mécanismes de ce milieu alors que le film avait entrouvert de nombreuses zones d'ombre.
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Tout le monde connaît, de près ou de loin, la saga épique de Don Vito Corleone, le "parrain" d'une faille mafieuse qui, sous la couverture d'une entreprise d'huile d'olives, règne sur New York d'une main criminelle.
Corruption, violence, trahisons, le cocktail est dosé à la perfection, malgré un rythme assez lent.
J'ai eu l'occasion de regarder le film juste après avoir refermé le roman, et celui-ci est respecté avec une fidélité digne des plus loyaux Consigliere.
Que ce soit pour découvrir cette face sombre du New York des années 50 ou pour approfondir la compréhension du film, je ne peux que recommander cette lecture.
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Au nom de la famille on pense pouvoir justifier de nombreux actes, mais jusqu'où accepte-t-on d'aller pour les siens ? Les liens familiaux sont décrétés comme importants, comme une évidence qui découle de la biologie, mais rien ne l'explique jamais. Mettre les siens à l'abri semble instinctif mais nuire aux autres pour cela impose le débat...
Bonne lecture...
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A part quelques différences avec le film qu'on peut compter sur les doigts d'une seule main : Michael qui a deux fils au lieu d'un fils et d'une fille, un Michael défiguré, tombé dans un coma d'une semaine, Michael et Apollonia qui vivaient chez Don Tommasino et pas dans une demeure propre à eux, Kay qui vient demander auprès de Michael après son retour de la Sicille, alors que c' lui qui prend l'initiative de l'aborder dans le film,.. ce dernier demeure fidèle au roman qui l'a inspiré. C'est La première fois que je ne suis pas déçue d'une adaptation cinématographique. Bravo le réalisateur mais avant bravo l'auteur dont le roman a servi de solide base pour le travail. Les 821 pages du roman sont un vrai régal. le livre nous rapproche d'une façon pas possible de la mafia italienne, plus exactement sicilienne ( la cosa nostra, l'omerta,.. ) avec plus de détails même sur les personnages secondaires. L'auteur s'attarde sur le caractère et la vie de chacun.

Grande Mario, sans toi, une telle trilogie n'aurait pas vu le jour et nous serions tous été privés d'un tel chef d'oeuvre. Dans ta langue, je te dis Grazie :)
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Beaucoup mieux que la version cinématographique si on désire connaître les pensées et la psychologie des personnages.
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L'auteur participa aux scenari des films, on ne peut que s'en réjouir, les dialogues sont savoureux comme une cassata.
«  I can't remember the last time you invited me for a cup of coffee, even though my wife is godmother to your only child. » Musique des mots. Brucia la terra.
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Ce n'est pas souvent mais j'ai préféré le film. le livre, je l'ai trouvé un peu long, manquant de rythme et difficile à suivre. Beaucoup de personnages, beaucoup d'histoires qu'il est parfois dure de relier. J'ai du revenir souvent en arrière pour resituer qui est qui.
Je n'en déconseille pas la lecture, le propos reste juste et édifiant. Mais impossible, pour moi, de le lire d'une traite et je n'ai jamais ressenti la hâte d'y revenir après une nuit de sommeil.
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"Le Parrain" c'est l'immersion dans l'univers de l'une des familles mafieuses les plus puissantes de New York, les Corleone, sur une période de onze ans post seconde guerre mondiale.
Au-delà du Parrain lui-même, un Don Vito Corleone charismatique, qui nous charme par sa perfidie, son intelligence, sa finesse et sa classe, Mario Puzo nous offre une galerie de personnages travaillés aux petits oignons.
Loin des clichés mafieux et à travers une écriture simple et sobre, Puzo développe une histoire, celle des Corleone, mais aussi des histoires dans l'histoire. On a ainsi droit à un mélange de roman noir, de romance et de roman historique.
C'est un monde d'hommes misogynes où la place de la femme est souvent réduite à celle du plaisir du mâle et de l'enfantement, mais on y entre, grâce à l'auteur, avec les doses de fascination et de répulsion qui vont bien, nous permettant d'apprécier à sa juste valeur un long récit. On comprend alors le succès qu'à rencontrée l'adaptation cinématographique de Francis Ford Coppola, resté aussi fidèle que possible à l'oeuvre de Puzo même s'il lui manque le petit supplément d'âme que confère le livre à cette histoire ainsi que pas mal de détails qui permettent de comprendre les moeurs, la psychologie des personnages et certains faits. 
J'ai cependant regretté quelques longueurs dans ce pavé de plus de 800 pages en format poche et parfois des informations répétitives à quelques lignes d'intervalle. J'ai aussi été déroutée par la façon dont l'auteur à construit son roman. Il est en effet composé de six livres chacun découpé en chapitres, dont certains font la part belle à des personnages qui de secondaires deviennent principaux et où la famille Corleone est absente. Impatiente de les retrouver, et sans toujours saisir l'intérêt de ces intermèdes par rapport aux protagonistes Corleanais, je me suis sentie frustrée par moments. Ce n'est qu'après avoir refermé le livre et pris un peu de recul, que j'ai compris que c'était aussi une façon pour l'auteur de nous montrer comment toute personne qui croise un jour le chemin d'un Corleone est marquée d'un fer invisible qui influera sur la suite de sa vie, pour le meilleur ou pour le pire, directement ou indirectement. Et là on se dit Whaou, trop forts les Corleone et bien joué Mario !
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Très proche du premier film, très complémentaire également. J'ai adoré lire le Parrain et me replonger ensuite dans les films pour les redécouvrir.
Le nombre de page n'est pas un problème, on est absorbé dès les premières lignes et on ne peut plus le lâcher...
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Impossible de lire le livre sans penser au film éponyme (époustouflant) de Coppola, qui en a été tiré. Pourtant, le roman de Mario Puzo me semble loin d'être décevant. Le personnage principal, Don Corleone, est un mafieux impitoyable et tout-puissant, mais aussi un homme juste et affable… du moins avec ses amis et ses subordonnés. Il se comporte comme un suzerain à l'égard de ses vassaux. L'auteur compose une galerie de portraits que l'on garde en mémoire. L'intrigue tient en haleine; le roman se lit vite et agréablement. Je ne suis pas un fanatique des histoires de gangsters, mais je dois reconnaitre que le livre et le film sont bien ficelés.
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