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sur 131 notes
Des Femmes Remarquables comme Mildred , il en existe des tonnes dans l' Angleterre des années 50.
Fille de pasteur , ayant perdu ses parents depuis des années , elle a la trentaine , pas vraiment moche mais pas vraiment belle non plus, la société est impitoyable et l'a catalogué "vieille fille ". Elle travaille à mi-temps dans un centre d'aide aux nécessiteuses. Dans sa vie , rien de remarquable, si ce n'est qu'elle passe ses journées à aider les autres . Pilier de la paroisse, elle est de toutes les ventes de charité : Youpi ! Sa vie est foutrement funky !
L' aménagement d'un couple atypique au dessus de chez elle, viendra faire de petites vaguelettes dans sa vie si lisse . L'épouse, Hélèna, est anthropologue dans une société où les femmes sont rarement surdiplômées, elle a une phobie pour les choses ménagères , son mari , officier de marine , est très séduisant .
Ça aurait pu s'appeler "les tribulations de Mildred ", car nous suivons ses petits tracas , ses réflexions douces amères sur la vie, , sur son entourage . Très représentatif de l'Angleterre des années 50, de la middle class, d'une certaine façon de penser assez étriquée.
C'est qu'elle donne beaucoup , Mildred ,et elle reçoit peu . Les hommes de cette époque avaient le beau rôle et les femmes seules comme elle , subissaient gentiment , avec dignité, avec abnégation , avec générosité aussi et toujours mues par une excellente éducation .
Ce petit roman qui dâte de 1952, publié dans la collection vintage de Belfond, est un témoignage intéressant sur une Angleterre qui se remet au ralenti de la 2° guerre mondiale . [ Les locataires qui partagent la même salle de bain , les veuves qui louent une chambre dans un presbytère ] .Témoignage aussi sur la condition de la femme et plus particulièrement sur celles qui sont seules , sans protection masculine qu'elle vienne d'un père ou d'un mari ... Femmes remarquables , rendant services sur services , mais femmes anonymes et pour certains hommes assez insipides et donc, presque invisibles .
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La guerre est à peine finie, Londres se relève tout doucement de ses ruines…grâce aux femmes remarquables. Vous savez, ces femmes tout entières dévouées à leur paroisse, leurs bonnes oeuvres, leurs ventes de charité, leurs hommes (du pasteur au bedeau).

Mildred en est une. Célibataire, ayant déjà dépassé de peu la trentaine, on peut donc l'appeler « vieille fille ». Dévouée, elle l'est, quitte à négliger sa propre vie. Toujours à préparer une bonne tasse de thé bouillant, ou de faire la médiatrice entre les membres d'un couple en dérive, ou encore de recueillir des bonnes âmes en déroute.

Voilà. Ma patience a été mise à rude épreuve, j'ai trouvé cette vie insipide, ou du moins les personnes entourant Mildred insipides. Car je ne pense pas que Mildred le soit, elle est même spirituelle et pleine d'humour à certains moments. Mais bon, ceci n'excuse pas l'ennui abyssal que j'ai ressenti face aux conversations nombreuses émaillant ce livre, dont je ne pourrais même plus donner les sujets. Ah si : la prochaine vente de charité, les petits-fours sur lesquels les hommes se jettent les premiers, le pasteur qui va se fiancer, les voisins qui se disputent, les humeurs du pasteur…

Une petite tasse de thé, peut-être ? Ce n'est pas moi qui vous l'offrirai, je ne suis pas une femme remarquable, moi.
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Dans les années 50, en Angleterre, les femmes non mariées étaient considérées comme des vieilles filles et faisaient pitié.
Mildred Lathbury, fille d'un pasteur décédé, bien qu'âgée d'une trentaine d'années seulement, vit seule, travaille à mi-temps dans un centre d'aide aux femmes en difficultés, et passe beaucoup de temps à oeuvrer pour la paroisse.
Cette jeune femme pieuse, ni riche, ni pauvre, ni laide, ni vraiment jolie, ni bête ni très intelligente, à une vie assez terne jusqu'à l'arrivée de nouveaux locataires en dessous de chez elle.
Ce jeune couple composé d'un officier de marine et d'une femme anthropologue a de quoi étonner Mildred, qui ne connaît pas grand chose, aux relations de couple, à l'anthropologie, à la liberté de penser, à l'athéisme...bref, à la vie en général.
Ce portrait d'une femme banale est émouvant et poignant tant cette vie semble vide, mais Mildred au fond ne s'ennuie pas, même si sa vie bien réglée par les mêmes ventes de charité, les mêmes tasses de thé prises avec les mêmes personnes, les mêmes discussions avec les mêmes amies, semaines après semaines et mois après mois n'ont rien de bien passionnantes.
Au fond, la vie de couple est-elle la seule alternative ?
Après avoir eu un aperçu de ce qui se passe réellement au quotidien entre des époux, Mildred aura peut-être envie de rester célibataire par choix et non par obligation.
Une jolie comédie des moeurs, car de l'humour, il y en a dans ce roman qui dégage autant de mélancolie et de douceur que de dérision.
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Mildred a toujours une tasse de thé à offrir, un conseil à donner à ses voisins, amis, un commérage à échanger avec les dames de charité qui entourent le vicaire du presbytère. Ses après-midi sont consacrées aux dames nécessiteuses qu'un coup du sort a fait tomber dans le besoin. Elle vit simplement, commence à dépasser l'âge où une femme songe au mariage, la trentaine bien sonnée...

Un couple en crise vient s'installer en dessous de chez elle, elle s'active à les réconcilier, s'occupe du mari Rocky quand sa femme Héléna le quitte, puis de l'ami anthropologue, Everard qui vient de quitter sa mère. Sans compter les amies qui viennent dormir chez elle, tout ce petit monde qui fourmille autour de l'église, les veuves qui cherchent des pasteurs à épouser...

Un roman très anglais, plein d'humour sur la condition des femmes de cette époque - les années 50 - au service des hommes, qu'elles soient mariées ou non, ayant toujours un frère, un père, un voisin esseulé ayant besoin de l'épaule rassurante d'une de ces femmes remarquables...entièrement dévouées au service des autres. Ambiance ventes de charité, parfum d'encens, tasses de thé et vieux jupons garantie !
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Si vous connaissez Barbara Pym, c'est sans surprise que vous allez confortablement vous installer chez Mildred, une célibataire d'une trentaine d'années, fille de pasteur et donc inévitablement investie dans les bonnes oeuvres et la vie paroissiale de ce petit quartier miteux de Londres, dans les années cinquante. C'est d'ailleurs elle-même, Mildred, comme si j'étais une amie chère, qui m'a ouvert la porte de son appartement et m'a suggéré généreusement de prendre une tasse de thé afin d'écouter les petites perturbations survenues dans sa vie depuis l'emménagement de ses voisins du dessous. Consciente de sa curiosité, elle s'est même demandé si celle-ci est inhérente à son état de « vieille fille » ou bien si cette curiosité est en fait toute naturelle.
Elle a fait connaissance avec sa nouvelle voisine, Mrs Napier, dans le local poubelles, et, croyez-moi, c'était fort embarrassant ! En plus, déjà d'un physique quelconque, elle était mal fagotée ce jour-là alors que Mrs Napier est une jolie blonde, bien vêtue, et exerçant le métier d'anthropologue alors que Mildred travaille juste à mi-temps pour un organisme de soutien de femmes dans le besoin.
Mrs Napier, lui confie bien vite que son couple est en perdition, soulevant un réel embarras chez Mildred qui doit faire face à cette conversation extrêmement gênante. Après tout, que peut-elle apporter comme soutien, elle, la célibataire qui se juge bien incompétente dans ce domaine ?
Le mari, avec son sourire enjôleur, arrive peu de temps après et, non insensible au charme masculin, Mildred le trouve instantanément sympathique, tout en gardant à l'esprit que c'est un séducteur. En revanche, sa voisine semble avoir plus d'affinités avec un certain Everard Bone, un collègue anthropologue, grand blond que Mildred juge instantanément déplaisant.

Pour brosser un tableau complet de l'existence de notre narratrice, il faut ajouter qu'elle fréquente assidûment le presbytère où le révérend Julian (également célibataire) habite avec sa soeur Winifred qui trouve toute nouveauté palpitante, comme l'arrivée d'une veuve de pasteur en tant que locataire du dernier étage du presbytère. Un nouveau personnage vient donc s'additionner au couple Napier et à Everard, des rencontres pouvant possiblement venir changer considérablement la vie figée dans ses habitudes de notre trentenaire.

Enfin voilà, Mildred n'a pas une vie que je qualifierai de mouvementée mais son train-train domestique, quelque peu perturbé par de nouveaux locataires ici et là, est à l'image de certains chocolats qu'on laisse fondre et qui finisse par pétiller sur la langue, vous connaissez ? En effet, le récit ronronne mais des traits d'esprit typiquement britanniques, toujours dans la retenue et l'élégance, nous surprennent, nous font sourire régulièrement. On y retrouve l'éternelle controverse de la supériorité de l'église anglicane face à l'église catholique romaine, les petits cancans interrompant les tâches paroissiales, les examens réfléchis sur l'agrément de vivre seule ou d'envisager le mariage...

Dans ce petit monde cloisonné de la classe moyenne toute britannique, dans cette atmosphère banalement ordinaire, dont le caractère douillet n'est peut-être pas étranger au réconfort apporté par la bouilloire jamais bien loin et toujours prompte à faire infuser dans une belle théière le thé tout proche, on se love au milieu des piètres repas servis au presbytère, des tentatives de peinture, des prix à fixer pour les objets de la future vente de charité, des préparatifs pour l'office de carême… Mildred est une femme bien serviable, une de ces femmes remarquables offrant immanquablement une tasse de thé réconfortante tout en prêtant une oreille attentive aux petits soucis des autres. Tous sont unanimes pour décréter qu'elle ferait une parfaite épouse mais, jusqu'à maintenant, aucune demande en mariage ne s'est présentée. Est-ce un bien ou un mal ? Elle s'interroge « Songeant aux tensions de la veille, j'en conclus le lendemain que l'amour était une véritable calamité. » Pourtant, Mildred, si pleine de vertu qui parfois la déprime, soupire aussi de ne pas aimer avec passion. Elle est réellement attendrissante avec ses petits remords dès qu'elle s'autorise, pourtant bien rarement, un refus à dîner ou bien lorsqu'elle nourrit des pensées légèrement malveillantes surtout envers Everard Bone. Sa façon de reconnaître ses petits défauts, de les exprimer, agit comme un miroir. Ces défauts, tout simplement humains, sont universels, intemporels, et chaque lecteur pourra retrouver son reflet dans cette autodérision.

Alors que notre narratrice, comme lectures les plus réconfortantes, puise dans ses ouvrages de cuisine ou ses livres pieux, lire Barbara Pym, une tasse de thé calée sur les genoux ou posée sur la table de nuit, fait merveilleusement office de livre de chevet !
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J'ai découvert Barbara Pym dans le cadre du challenge solidaire.
Côté plume, j'ai été plutôt charmée. C'est un peu vieillot, avec un petit côté très british, une narratrice, Mildred, un peu coincée et en même temps non dénuée d'humour. Il y a un bon équilibre entre narration et dialogues.
Cette écriture est très efficace pour recréer l'atmosphère du Londres d'après-guerre. le milieu dans lequel évolue Mildred, vieille fille, cernée de femmes vivant dans l'entourage de pasteurs, est tout à fait bien rendu : train-train quotidien, ventes de charité, nombreuses tasses de thé … C'est souvent un peu tristounet, guindé, d'autant que Mildred, au demeurant assez attachante, est elle-même fille de pasteur.
Le gros problème, c'est que tout cela est aussi insipide et linéaire que le journal intime d'une ado lambda. L'écriture a du rythme mais le roman n'en a aucun, il ne se passe rien, ou si peu : de minuscules événements tiennent lieu d'actions et de rebondissements. Aucune intrigue digne de ce nom, une histoire plate, oubliée aussitôt lue.
Une lecture pas désagréable sur le moment, une jolie plume, mais ça m'étonnerait que je relise du Barbara Pym, sauf peut-être si elle a aussi écrit des nouvelles.
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« Il me faisait quelque peu pitié, entouré qu'il allait être par des femmes remarquables ».

C'est Mildred Lathbury, la narratrice de ce roman qui fait cette remarque caustique. Elle a trente-cinq ans. Elle est la fille d'un pasteur et s'est installée à Londres, dans un quartier encore populaire, après la mort de ses parents. Elle fréquente assidûment l'église anglicane proche de chez elle. Elle est proche du pasteur du lieu, Julian Malory, qui vit avec sa soeur Winifred. Elle est appréciée pour sa disponibilité et son sens pratique. Les bonnes ouailles du pasteur verraient d'un bon oeil qu'ils se marient, mais Mildred n'est pas amoureuse de lui.

Inutile de préciser que cela suffit à en faire une vieille fille dans ces années de l'immédiat après-guerre. Elle se pose beaucoup de questions sur son célibat mais apprécie tant sa vie rangée que la perspective d'un mariage la rebute et l'effraie probablement.

Elle aimerait tant être en paix, mais tout son entourage semble se liguer contre elle pour obtenir d'elle aide et conseils, sans parler de l'inévitable théière pleine. D'abord ses voisins les Napier, avec qui elle partage sa salle de bains… C'est un couple mal assorti. Lui est un séduisant officier de marine. Il a passé la guerre en Italie et répond au prénom de moi inconnu jusque-là de Rockingham (!). C'est un baratineur, doué pour obtenir ce qu'il veut des femmes qu'il côtoie. Sa femme, Helena, est anthropologue.

C'est une relecture pour moi que ce roman. J'ai découvert, probablement au début des années 1980, ce qui avait été publié en poche de Barbara Pym. Je la considère comme une des toutes meilleures romancières britanniques de son temps, au style inimitable, à la fois spirituel et un peu triste. Elle n'a pas eu, malheureusement, une grande reconnaissance de ses pairs. Sa carrière a connu des hauts et des bas. Mais ses romans ont été constamment réédités.

Je ne résiste pas au plaisir de citer à nouveau :
« - Oh, mais sa femme m'a dit qu'il a passé son temps à s'occuper des femmes officiers sans grand intérêt, protestai-je. Il doit donc être sympathique. Elle est anthropologue, Mrs Napier. Je ne suis pas bien sûre de savoir ce que c'est au juste.
- Tiens, tiens ! C'est quelque peu incongru… un officier de marine et une anthropologue, observa Julian.
- Cela m'a tout l'air palpitant ! s'écria Winifred. Cela a-t-il un rapport avec les singes ? »

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Barbara Pym, romancière britannique née en 1913, nous esquisse un portrait de l'Angleterre du début des années 1950 dans son roman « Des femmes remarquables ». La Seconde Guerre Mondiale est terminée mais ses stigmates toujours présents : églises fortement endommagées, pénuries alimentaires mais également beaucoup de femmes seules essayant de s'en sortir.

Barabara Pym, à travers la personne de Mildred Lathbury, femme célibataire d'une trentaine d'années et fille d'un pasteur décédé, nous évoque l'image de ces femmes remarquables, serviables et toujours prêtes à rendre service. L'image de ces femmes, au service de leurs époux, ou de leur communauté religieuse, toujours serviables change progressivement au fil du livre et la lassitude de l'héroïne met en valeur sa solitude. Elle est toujours là pour les autres mais au final qui l'est pour elle ? Tout le monde attend d'elle que le thé soit toujours prêt mais jamais personne ne lui propose de lui en préparer.

La cérémonie du thé se retrouve finalement instrumentalisée pour mettre en lumière une pointe de féminisme distillée à faible dose avec un humour très British. le livre reste donc très conventionnel avec une amorce de dénonciation de la position des femmes. Malgré des personnages très attachants, le côté un peu trop conservateur du roman et certains passages un peu longs nous laissent un léger goût d'inachevé. Peut-être aurions-nous aimé un peu plus d'audace.
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Comme pour mon livre précédent, également de Barbara Pym, il n'y a ici aucun évènement particulier mais le quotidien, cette fois d'une paroisse londonienne quelques années après la seconde guerre mondiale. Racontés par Mildred Lathbury, femme célibataire d'une trentaine d'années, qui ne peut s'empêcher de venir au secours des autres. Que ce soit le couple qui vient s'installer dans la même maison qu'elle ou le pasteur et sa soeur qui accueillent une jeune veuve de pasteur qui va semer la zizanie entre eux. le matin elle travaille dans un centre d'aide aux dames âgées nécessiteuses et le reste de la journée est consacré aux oeuvres paroissiales et à offrir du thé aux voisins et amis qui viennent chercher du réconfort auprès d'elle.
Se sachant ni belle ni vraiment laide, elle se dit qu'elle ne peut guère intéresser les hommes. Elle ne semble pas d'ailleurs tenir à se marier, tout en envisageant parfois cette possibilité.
On n'aurait parfois envie de lui suggérer de penser un peu plus à elle.

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Enfin de retour auprès de vous,après une longue abstinence, à part quelques magazines, j'ai beaucoup de mal à me concentrer et à ouvrir un " bouquin" .Bon est-ce dû au covid et à la drôle de vie que nous menons actuellement ? Je ne me l'explique pas,je me suis beaucoup " tournée" vers la couture ,le jardinage et l'éco-création, bref j'ai repris ce matin ce roman commencé le 06-01.
Cette histoire ne m'a pas vue sourire une seule fois ,et c'est avec obstination que j'ai dû le terminer!Même en replaçant l'histoire dans le contextec'est à dire juste après la 2ème guerre mondiale ( et en Angleterre),je n'ai pas aimé : la vie de ce groupe de femmes entourées de pasteurs et surtout notre héroïne : Miss Mildred Lathbury dont la vie est réglée comme une horloge.Bien sûr, elle n'est pas mariée , elle se dévoue auprès des nécessiteux et offre tout son temps à ses amis.
Une vie très étroite et étriquée, une histoire plate et fade pour moi ,je ne vois toujours pas en quoi le titre de femmes remarquables peut être appliqué aux descriptions de ces femmes qui me semblent bien insipides!Je ne connaissais pas l'auteure mais je ne pense pas réitérer ,car déçue de cette 1ère rencontre.Je ne recommande pas. 🌟Ça ne vaut pas un bon Bukowski !
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