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Un roman « vintage » un peu sage, un peu terne, mais attachant, à l'image de son héroïne, Dulcie Mainwaring, cette trentenaire brisée par un échec amoureux, qui va se lancer dans une enquête méthodique autour d'un séduisant directeur de revue et de son frère pasteur… L'humour et l'ironie y scintillent, par brefs éclats, beaucoup moins présents que chez certaines des consoeurs de Barbara Pym… Ainsi incarne-t-elle, dans mon esprit , une sorte de chaînon manquant entre les étourdissantes humoristes des générations précédentes (Muriel Spark, Winnifred Watson) et les froides enquêtrices plongées dans de sordides affaires criminelles qui semblent avoir pris le pas, de nos jours…
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J'ai une tendresse particulière pour cette autrice, que j'ai découverte pendant mes études. Barbara Pym est une autrice à part dans le paysage de la littérature anglaise, une autrice hors du temps. 
En effet, nous sommes dans les années soixante, mais l'on ne trouve pas vraiment trace de cette époque dans ce récit, si ce n'est dans les aspirations de Laurel, la nièce de Dulcie, venue étudier le secrétariat à Londres (des études qui étaient déjà prisées dans les romans d'Agatha Christie) et qui rêve d'autres choses que d'habiter avec sa tante, dans la maison qu'elle a hérité de ses parents, et dont la décoration n'a guère changé depuis. Dulcie a 31 ans mais se considère déjà comme une vieille fille. Elle a rompu ses fiançailles avec un homme plus jeune, et ne le regrette pas - ce qui ne veut pas dire que cette rupture ne l'a pas fait souffrir. Au cours d'un colloque savant (dont le sujet et les intervenants sont pour la plupart à mourir d'ennui), elle fera deux rencontres importantes : celle de Viola et celle d'Aylwin. 
Viola est presque dans la même situation que Dulcie : célibataire, elle effectue des tâches ingrates, dans l'ombre des écrivains et des chercheurs. Elles sont toutes les deux les petites mains de l'édition. Aylwin, lui, est directeur de publication, et sa vie sentimentale n'est pas aussi limpide que celle de Dulcie : il est séparé de sa femme, il est intéressé par une autre, ne s'aperçoit pas qu'une troisième est folle de lui. Pour faire court, il n'a pas ni le sens de l'observation aigüe de Dulcie, ni sa finesse d'analyse. Je pourrai même dire que, du haut de sa tour d'ivoire de directeur de publication, il ne cherche pas à comprendre les femmes, parce qu'il est persuadé que ce qu'elles font, ce qu'elles pensent, est étranger à son propre univers d'érudit. Il plaque des stéréotypes sur la manière d'agir des femmes qui l'entourent, s'arrêtant aux apparences - ce que ne fait pas Dulcie. Si sa vie a changé après le colloque, ce n'est pas tant parce qu'elle a accueilli deux colocataires successivement - sa nièce, puis Viola - mais parce qu'elle enquête sur la vie d'Aylwin et de ses proches. Certes, elle se dira que ce n'est pas très convenable d'agir ainsi, mais ses scrupules cesseront prestement, tant elle se prend au jeu. 
Une lecture très agréable. 
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Faire de la recherche auprès d'un homme séduisant, même si le sujet est un obscur poète du XVIIIème siècle, voilà l'un des souhaits les plus chers de nombreuses demoiselles qui vieillissent doucement entre le monde universitaire et la paroisse du quartier. Mais le mariage est-il réellement une solution ? Si beaucoup vous diront que non, elles y aspirent malgré tout secrètement…

C'est le cas de Dulcie, qui a dépassé la trentaine et vient de rompre ses fiançailles. Pour se distraire elle se rend à un colloque et y rencontre Viola, amoureuse du séduisant professeur Aylwin Forbes, mal marié, pour lequel elle rédige des index. Viola vient s'installer chez Dulcie qui lui loue une chambre dans sa trop vaste maison de banlieue. L'intérêt de Dulcie va s'éveiller pour la famille Forbes dont elle suit la trace, mère, belle-mère, femme, frère mais verra d'un oeil plus sévère s'installer un flirt entre le quadragénaire et sa jeune nièce Laurel qu'elle héberge également.

Viola va vite renoncer à Alwin et se tourner vers Bill Sedge, le frère de la gouvernante de la tante de Dulcie, Hermione. Cette dernière s'apprête d'ailleurs à épouser, malgré un âge vénérable, un révérend dont la soeur vient de mourir ; le frère d'Hermione, avec lequel elle partageait sa vie, ayant décidé de se retirer dans les ordres. Viola va se marier, Laurel habite à Londres, la maison de Dulcie est désormais bien vide à son tour. Et puisqu'Alwin décide de divorcer et que Laurel n'est pas une épouse qui puisse lui convenir…

Barabara Pym s'amuse une fois encore dans ce chassé-croisé de couples mal assortis, de vieilles filles, d'hommes d'église et de professeurs plus ou moins libertins…Si l‘amour n'est pas toujours au rendez-vous, la solitude semble difficilement supportable…
Et entre un colloque à périr d'ennui, une vente de charité poussiéreuse, deux ou trois tasses de thé et un petit verre de brandy, on se régale de cet humour anglais sans égal !
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Comment tout cela a-t-il commencé ? S'interroge Dulcie. Eh bien parce que Barbara Pym, comme à son habitude, lui a donné le rôle de la trentenaire encore désespérément, et même, disons-le franchement, honteusement célibataire. Pourtant, Dulcie était fiancée mais ce statut ne convenait pas à cette histoire alors, dès l'ouverture du livre, le fiancé a rompu, sous le prétexte flatteur pour Dulcie qu'il se jugeait indigne de son amour. le résultat n'en reste pas moins un coeur brisé et surtout, la continuité d'une vie de célibataire.
Pour en finir avec les premiers mois d'abattement, elle se rend à un colloque, le temps d'un week-end, où écrivains et membres du clergé vont débattre de quelques questions du monde intellectuel.
Dulcie y fait la connaissance de Viola, une autre célibataire, qui travaille comme elle dans ce qu'elle qualifie de tâches ingrates et monotones en périphérie des écrivains : correction d'épreuves, bibliographie et élaboration des index.
Dans les participants, elles cherchent, sait-on jamais, les hommes séduisants et Aylwin Forbes, directeur d'une revue, beau blond aux yeux foncés, peut amplement mériter ce qualificatif. Viola a déjà travaillé pour lui et, tout en essayant de fausser compagnie à Dulcie, elle compte bien attirer vers elle ce conférencier dont la femme vient de quitter le domicile conjugal.
Et Dulcie de s'exclamer « Mon Dieu, comme il est beau ! »
Alors qui, de ces deux célibataires, arrivera à charmer Aylwin Forbes afin d'y gagner un mariage qui représente une fin en soi dans ces années soixante, l'accomplissement indispensable pour être une « vraie femme » ?

Barbara Pym, avec cette saveur quelque peu désuète qui s'attache à ses romans, observe la vie de ces deux Londoniennes. Une vie plutôt terne qu'il faut donc pimenter un peu avec la recherche d'un mari. Pourtant, dans ces pages, les hommes présents ne brillent pas par leur clairvoyance, ni leur force de caractère !
De retour à Londres, où Dulcie vit dans une maison trop grande pour elle seule, elle va héberger une nièce venue prendre des cours de secrétariat sur la capitale. Puis ce sera au tour de Viola de lui demander l'hospitalité pour un temps. le caractère de cette dernière reste assez insaisissable, plutôt morne et peu sympathique.
Dans ce trio de femmes bien peu assorties, on assiste à des conversations pleines d'embarras, au mépris de la jeune nièce Laurel pour les deux trentenaires trop ringardes, à la honte d'habiter en banlieue de Londres, si loin des quartiers plus branchés, plus animés et plus riches.
Mais surtout, on va suivre Dulcie qui a enfin trouvé un dérivatif passionnant à sa solitude en farfouillant dans la vie du beau quadragénaire. «J'adore faire des découvertes sur les gens, reprit Dulcie. Je suppose que c'est une espèce de compensation pour pallier la monotonie de la vie quotidienne ».Après quelques infos glanées dans le Who's Who, elle se lance avidement dans ses recherches, multipliant les approches auprès de la femme, du frère pasteur ou de la mère du bel Aylwin. Elle est elle-même surprise et confuse, avec quelques scrupules faisant surface, de sa détermination et de son indiscrétion.

Encore une fois, rien de trépidant dans ce roman de Barbara Pym mais une moquerie douce amère autour du mariage coûte que coûte alors que des mésalliances existent bel et bien. Dulcie s'acharne à trouver un mari mais n'en demeure pas moins consciente que les mariages raisonnables sont peu nombreux, ceux mal assortis par faute de goût des hommes sont beaucoup plus fréquents.
Tout en prenant des tasses de thé et d'Ovaltine, ou occasionnellement quelque chose de plus corsé comme du sherry ou même du gin, Dulcie dérive sur la vie et ses déconvenues « Peut-être la vie répondait-elle à quelque dessein en fin de compte. C'était peut-être comme un roman bien élaboré, où chaque incident contenait sa propre signification particulière et s'avérait indispensable à l'intrigue. »
Ces ingratitudes de l'amour m'ont moins passionnée que mes deux précédentes lectures de l'auteure, peut-être parce que ces deux célibataires-là sont plus lisses, plus ternes que celles qui évoluaient dans les autres titres. L'écriture, elle, reste toujours aussi délicieuse et ce petit échantillon romanesque de la vie londonienne se savoure tout de même, coloré par son irrésistible mordant so british.
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Dulcie Mainwaring, trente-cinq ans, rompt ses fiançailles avec Maurice et se retrouve bien tristement vieille fille. Cette pimpante jeune femme ne se laisse pas abattre par ce momentané coup du sort et décide d'aller se changer les idées dans…un colloque rempli d'intellectuels. S'il est un endroit saugrenu pour se remonter le moral c'est bien là-bas. Et il est encore plus saugrenu d'espérer y faire des rencontres, voire la rencontre qu'elle espère désormais. Elle rencontre tout d'abord Viola, une jeune femme célibataire également mais un tantinet pimbêche, avec qui elle va se lier. Les deux femmes vont rencontre lors de ce salon un homme, un intellectuel quelque peu arrogant et suffisant, mais terriblement craquant, Aylwin Forbes. Viola le connaît et voudrait le séduire, Dulcie voudrait le séduire et souhaiterait que Viola l'aide dans cette entreprise. Démarre alors un triangle amoureux assez savoureux. Revenus à Londres, les deux femmes vont se revoir et devenir amie. de multiples aventures vont leur arriver avec toujours en ligne de mire, le fameux Aylwin Forbes.
Ce roman est savoureux et enjoué. La construction des personnages est minutieuse et la psychologies de deux femmes est particulièrement bien exposée et décortiquée. Il ne se passe pas grand-chose dans ce roman, mais c'est davantage ce qu'il raconte d'une époque qui compte. Avec Les ingratitudes de l'amour, c'est la banalité du quotidien et souvent son absurdité qui est mis en scène.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Ingratitudes de l'Amour ?
"J'ai adoré le précédent roman de Barbara Pym que j'ai lu alors même si je sais que sa production est assez inégale, je ne pouvais pas passer à côté de cette nouvelle réédition."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Dulcie mène une vie simple, seule dans sa grande maison. Après avoir rompu ses fiançailles, elle décide finalement de se rendre à un colloque autour des métiers de l'édition sans se douter qu'elle va y faire plusieurs rencontres déterminantes..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Comme toujours, il s'agit ici de l'histoire de personnes ordinaires et de tous les petits riens du quotidien. Malgré son côté parfois un peu pathétique, ou peut-être même à cause de lui, je me suis prise d'affection pour Dulcie, ses recherches, ses obsessions, ses rêves qui ne font de mal à personne et sa bienveillance. J'ai aimé l'accompagner au fil des pages, elle et tous les autres personnages, avec leurs petits défauts et leurs travers qui sont comme un miroir que l'auteur brandit devant nous. Si l'ironie, l'esprit et le cynisme, bien présents, nous font souvent sourire, on rit plus souvent des héros qu'avec eux et il se dégage pour moi de ce roman plutôt un sentiment de mélancolie que de légèreté. C'est sûrement pour cela que je garde une nette préférence pour Comme une Gazelle Apprivoisée."

Et comment cela s'est-il fini ?
"J'ai aimé que le livre se termine sur une note d'espoir mais j'aurais voulu en savoir plus sur l'avenir des autres personnages et quant à notre héroïne, ne méritait-elle pas mieux ?"
Lien : http://booksaremywonderland...
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Oh que Barbara Pym est cruelle dans ce roman et l'amour paraît si ingrat à travers ses yeux (c'est donc ça le titre 🤣) ! Il faut dire qu'elle met en scène Dulcie, jeune femme candide qui sort d'une rupture. Maurice, son fiancé, a décidé qu'elle n'était plus faite pour lui, le goujat. Pour se consoler, Dulcie - qui a pour travail la préparation d'index - se rend à un colloque où elle rencontre Viola. Viola, un peu pimbêche sur les bords, est aussi en proie aux tourments de l'amour. Après avoir vécu une bluette avec Aylwin (important directeur de revue littéraire, un peu le Michael Jackson de leur milieu), elle s'étonne du fait que celui-ci ne se tourne pas vers elle alors qu'il vient de se séparer de sa femme. Quel goujat, celui-ci aussi !
Dulcie va se passionner pour Aylwin et va faire en sorte d'en apprendre un peu plus sur lui et sa famille. Elle va rencontrer son frère, Neville, pasteur, et son ex-femme, Marjorie.
On retrouve ici les idées fixes de Barbara Pym, des vieilles filles (de 30 ans !), des écclésiastiques, des tracas du quotidien. Tout se passe en douceur, les couples se font et se défont sans cri, sans heurt. L'amour est souvent raisonné. Seule Laurel, la nièce, a la fougue de la jeunesse.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Première découverte de Barbara Pym dont plusieurs oeuvres me tentent. Je reste un peu mitigée sur ce roman. J'ai passé un agréable moment et j'ai adoré la plume, les réflexions piquantes parsemées dans le roman. Cependant l'histoire en elle même était...bizarre. Dulcie et sa soudaine obsession d'Alwyn m'a laissé mi amusée mi mal à l'aise. Viola n'est pas chaleureuse du tout, Alwyn n'attire pas la sympathie non plus. Il faut voir ce roman plutôt comme des petites tranches de vie décrites avec un certain humour.
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Suite à une peine de coeur, Dulcie Mainwaring décide de participer à un colloque savant. C'est lors de celui-ci qu'elle va faire la connaissance de Viola Dace, qui comme elle, s'occupe d'indexation et de correction d'épreuves. Parmi les intervenants, Aylwin Forbes, rédacteur d'une revue littéraire, intrigue fortement Dulcie. Et lorsqu'elle apprend que Viola le connaît, cela finit d'éveiller sa curiosité.

Retrouver l'univers de Barbara Pym est toujours un réel plaisir pour moi. Et « Les ingratitudes de l'amour » est un roman vraiment typique de son travail. Dulcie est une célibataire qui, après une déception amoureuse, pense que sa vie ne connaîtra plus rien d'intéressant. Elle reste en retrait pour se protéger : « Cela paraissait – elle se garda de l'avouer à Viola – tellement moins risqué et tellement plus confortable de vivre à travers la vie des autres – d'observer leurs joies et leurs peines avec détachement comme si l'on regardait un film ou une pièce de théâtre. » Même si l'intrigue se déroule dans la banlieue de Londres, il y a un côté petite paroisse dans ce roman avec des voisins connaissant parfaitement les habitudes de Dulcie, des pasteurs et des litres de thé ! Et comme toujours avec Barbara Pym, le propos est plus profond qu'il n'y parait. Sous ces airs de comédie romantique, « Les ingratitudes de l'amour » est une critique douce-amère de la société anglaise des années 60. Elle y questionne bien évidemment la place de la femme et surtout le mariage : est-ce véritablement un passage obligé pour accéder au bonheur ? C'est délicieusement ironique sans jamais être méprisant envers les personnages. Et la langue fluide et subtile finit de nous faire succomber au charme de Barbara Pym.

« Les ingratitudes de l'amour » est un bon cru de la cuvée Barbara Pym, réjouissant et malicieux.
Lien : https://plaisirsacultiver.com/
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« Dulcie habitait dans un quartier agréable qui, tout en étant assurément un faubourg de Londres, était « très recherché » et, pour ne pas quitter le jargon de l'immobilier, « récupérait le trop-plein de Kensington ». En outre, comme se plaisait à le répéter Mrs Beltane, sa voisine : « de toute façon, Harrods livre à domicile… »
C'est chez elle que Dulcie faisait la plus grande partie de son travail – arrangement qui datait de l'époque où sa mère vivait encore et réclamait des soins permanents. Maintenant Dulcie était libre, mais elle continuait à préférer ne pas être attachée à la routine d'un bureau ; elle s'était construit une réputation fort précieuse d'« indexeuse » et de correctrice d'épreuves compétente, elle était de ces personnes tout à fait capables d'effectuer quelques petites « recherches » aussi bien au British Museum que dans les bibliothèques de sociétés savantes. »

Mais comme beaucoup d'héroïnes de Barbara Pym, Dulcie va être tentée de remettre en question cette indépendance. Elle est encore jeune. Une déception sentimentale l'a conduite à cesser tout commerce avec les hommes. Son fiancé d'alors a brutalement rompu au motif « qu'il ne la méritait pas » ! Et la douleur de cette séparation a mis longtemps à s'estomper.

Pourtant elle ne renonce pas à rencontrer des gens nouveaux. Elle se fera notamment une amie de Viola, qui deviendra sa locataire. Les deux femmes ont apparemment peu en commun, hormis qu'elles gravitent autour des milieux universitaires lettrés. Et qu'elles s'intéressent beaucoup à un directeur de revue littéraire, Aylwin Forbes, et à son entourage. C'est pourtant un homme fat, convaincu de son importance.
Elle va également héberger une jeune nièce, qui prendra bien vite son envol vers une toute petite chambre mais située à Londres même.

Je suis transporté une fois de plus par le style inimitable de Barbara Pym, capable de passionner ses lecteurs avec les toutes petites aventures de ses personnages bien comme il faut. Et celui de Dulcie (quel prénom !) est inoubliable. Un séjour de quelques jours au bord de la mer prend des allures d'enquête policière. Il faut dire qu'une de ses qualités est la ténacité : elle reste d'une grande curiosité à l'égard des personnes qu'elle a dans son collimateur. Et nous en apprendrons beaucoup sur la famille d'Aylwin !

Un roman léger, teinté d'humour et moins sombre que ceux de la dernière période, tel « Quatuor d'automne ».
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