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sur 235 notes
Retrouver régulièrement l'inspecteur Chen Cao à travers ses enquêtes est devenu un véritable rituel pour ma part… Donc, depuis plusieurs années, je lis une de ses aventures et plonge grâce à son auteur dans la Chine moderne et plus principalement dans le coin de Shanghai.
Cependant, dans « Les courants fourbes du lac Tai », Chen va partir en congés sur la proposition de son « protecteur » et se retrouve dans un coin fort prisé des touristes : Wuxi, ville qui compte actuellement près de 6 millions d'habitants au bord du lac Tai. Ce lac est le troisième plus grand lac d'eau douce de Chine…
C'est la pollution qui est au coeur de cette histoire et plus précisément la pollution de ce lac qui est victime des déversements des usines implantées dans son secteur…
Chen va rencontrer une jeune ingénieur, Shanshan, qui est aussi une écologiste engagée…Engagée au point d'être surveillée par la sécurité intérieure et d'être immédiatement soupçonnée quand le patron de l'usine ou elle travaille est assassiné…
La jeune femme ne va pas laisser notre inspecteur indifférent, mais je ne vous en dirais pas plus à ce sujet….
Cette fois ci, le gourmet éclairé qu'est l'inspecteur Chen ne va pas nous faire découvrir beaucoup de nouvelles spécialités culinaires même si Wuxi n'en manque pas…mais avec toutes les algues vertes qui envahissent le lac Taï, il a vite compris (et nous aussi d'ailleurs) qu'il vaut mieux se rabattre sur des denrées un peu plus sures…
Cette histoire est pour l'instant une de mes préférées, et pas seulement à cause de la thématique…L'équilibre entre la personnalité du personnage principal, poète toujours aussi doué et l'enquête montre que l'auteur, Xiaolong Qiu, est arrivé à un roman bien abouti.

Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge ABC 2020/2021
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C'est à Wuxi, au bord du lac Tai, que l'inspecteur principal Chen Cao est convié à venir se reposer dans le centre de villégiature réservé aux cadres du Parti. Son rang ne lui donne pas accès à ce privilège, mais son protecteur à Pékin, le secrétaire général du Comité de discipline du Parti à la retraite Zhao, pris par ses obligations, lui a cédé sa réservation. Officiellement en vacances, le policier en profite pour explorer la ville et les abords du lac qu'il fréquentait, enfant, avec ses parents. L'endroit a perdu de son charme, essentiellement à cause des nombreuses usines qui se sont installés sur ses rives. Entraînant une pollution des eaux, comme le lui explique la belle Shanshan, ingénieur à l'usine de produits chimiques Numéro Un et militante écologiste, rencontrée par hasard à la terrasse d'une gargotte. Sous le charme de la jeune activiste, Chen lui cache sa véritable profession, passant pour un professeur de lettres prompt à déclamer des vers. Mais, même en vacances, l'inspecteur ne peut échapper au crime. Quand sa belle est accusée du meurtre de Liu, directeur de l'usine où elle travaille, Chen vole à son secours, se mêlant discrètement de l'enquête par l'intermédiaire de Huang, un policier local qui lui voue un véritable culte.

Petite parenthèse romantique pour le camarade Chen Cao qu'on savait poète mais qui, sous le charme de la belle Shanshan, se lâche carrément, abreuvant sa conquête des plus beaux vers de la poésie chinoise augmentée de ses propres productions. Inspiré par la jeune fille et sa lutte, il flirte et couche ses émois sur le papier. Mais son destin est bel et bien d'être policier. Quand un meurtre est commis, il ne peut s'empêcher de s'en mêler, d'autant que Shanshan est suspectée...
Xiaolong Qiu s'intéresse ici à la croissance économique chinoise qui se fait aux dépends de la protection de l'environnement. Économie contre écologie, profits et rentabilité contre préservation de la nature. le Parti n'ignore pas les problèmes mais, soucieux de ne surtout pas freiner l'élan économique du pays, préfère fermer les yeux et les quelques mesures décidées à Pékin, ne sont pas respectées par les industriels. Et tant pis pour la qualité de l'air et de l'eau. Bien sûr des voix s'élèvent mais il n'est jamais bon de protester dans la Chine communiste.
Chen reste spectateur de tout cela même si la ferveur de Shanshan ne le laisse pas indifférent. Pragmatique, il sait que l'essor économique de son pays et la légitimité du Parti ne peuvent s'embarrasser d'un idéal écologique. Or, Chen est en pleine ascension...Alors il compatit, il se désole, mais il peut difficilement agir sans compromettre sa position.
Le lac Tai lentement se détériore, ses eaux polluées nuisent à la santé de ses riverains, la Chine poursuit sa course effrénée sur la route du capitalisme...
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Ce roman fait partie de la série consacrée à l'inspecteur Chen Cao, mais pour une fois, il n'est pas fait mention de la révolution culturelle, qui sert de toile de fond à la plupart des romans de cette série.
Ici, l'intrigue est bien ancrée dans l'époque actuelle en Chine.
Chen Cao va bénéficier d'une semaine de vacances dans un luxueux établissement réservé aux cadres du Parti, sans qu'il sache s'il est envoyé là pour une sorte de mission secrète ou si c'est encore une fois une façon de l'éloigner de Shanghai, car il a la fâcheuse tendance à mettre son nez là où il ne faut pas.
Il se retrouve donc dans un endroit reposant mais où le directeur d'une usine de produits chimiques, voisine du centre de repos, se fait assassiner.
Il va à cette occasion rencontrer une jeune femme séduisante (encore une fois !) et découvrir l'ampleur de la pollution en Chine.
J'ai beaucoup aimé cette enquête où rien n'est tout noir ou tout blanc, où la question de la pollution est étroitement liée à celle de la productivité et de l'avancée technologique de la Chine dans un monde où il faut être compétitif pour combattre le spectre de la famine et de la pauvreté, qui ont fait tant de ravages dans ce pays.
La corruption est encore une fois au coeur de l'intrigue, mais la résolution de l'enquête ne sera pas simple, tant les enjeux économiques et politiques sont importants.
Et encore une fois, la littérature et la poésie feront partie intégrante de l'histoire, Chen Cao étant aussi féru de poésie et de littérature policière.
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Mon premier polard chinois !!! et j'ai aimé !!!

La Chine... le lac Tai... un endroit idyllique pour passer des vacances, surtout quand celles-ci sont offertes par camarade secrétaire Zhao . En effet, l'inspecteur Chen Cao vient d'arriver au centre de détente de Wuxi, réservé aux cadres.
Chen Cao, 35 ans, grand, une beauté austère, légèrement pédant, cultivé et parsème ses conversations de poésie.

Tout en essayant de se détendre et de prendre du bon temps, chose que Chen n'est pas habitué, il va rencontrer, au petit restaurant au bord du lac, Shanshan, une militante pour l'environnement. Elle milite pour sauver le lac Tai, des déchets toxiques y sont jetés tous les jours et tout le lac est pollué.

Chen ne veut pas penser à son travail d'enquêteur, mais celui-ci va le rattraper car, même dans ce lieu idyllique il se passe des choses étranges. le directeur de l'usine chimique qui pollue de plus, est assassiné. Cette enquête va le mener en sous-marin. Il préfère mener son enquête presque incognito, il va pouvoir passer inaperçue et aborder plus simplement les habitants autour du lac.

Une très grosse enquête qui va plonger le lecteur dans une Chine traditionnelle éloignée des grandes agglomérations. Un paysage d'un lac totalement empoisonné de déchets toxiques. A l'heur du thé chinois, l'argent des industries est roi, le profit, l'appât du pouvoir est au détriment des gens, toujours plus pour gagner encore plus...

Mon premier roman Chinois, et bien je l'ai trouvé très intéressant, j'ai vraiment beaucoup aimé. L'auteur Qiu Xiaolong, nous plonge, comme je le disais plus haut, au bord de ce lac à l'agonie, mais tout en nous plongent dans un monde d'une beauté sublime. Ce que j'ai aussi ressenti, c'est la tranquillité de ce lac, les habitants y vivent à l'heure du thé et très certainement à l'heure des saisons, malgré que les touristes commencent à arriver, on sent comme un certain effet d'apaisement qui ressemble bien au peuple Chinois.
Une très belle première expérience que je vais renouveler...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Une des choses que j'apprécie dans les romans policiers au delà de l'intrigue et du suspens, c'est qu'ils sont aussi un excellent moyen de faire découvrir un pays et sa culture.
Ainsi, j'ai adoré découvrir le Botswana avec Mme Ramotswe, et j'ai un peu eu le même coup de coeur avec cette série que j'ai trouvé particulièrement originale et dépaysante puisqu'elle se déroule en Chine.

En vacances au bord du lac Tai dans un camp pour cadres du régime, l'inspecteur Chen rencontre une charmante et troublante jeune femme, Shanshan, qui essaie de le sensibiliser à la pollution du lac. Il est ensuite sollicité pour enquêter en parallèle de la police locale sur l'assassinat du directeur de l'usine chimique qui pollue le lac , pour lequel on soupçonne évidemment les militants écologistes, dont Shanshan.

J'ai beaucoup aimé le personnage de l'inspecteur Chen, que je découvrais dans ce roman et que je vais continuer à suivre. J'ai évidemment été sensible à son côté poète, mais également au regard qu'il porte sur le régime chinois.
J'ai également trouvé très intéressante la réflexion sur le développement de la Chine et sur son coût écologique.

Cela fait de ce roman policier un livre extrêmement riche, présentant plusieurs facettes : intrigue policière, histoire d'amour, réflexion politique, engagement écologique. Je me suis donc passionnée en le lisant à travers ces différents prismes.

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Les bouquins qui se passent en Chine, j'adore. Celui-là ne fait pas exception à la règle.
L'inspecteur Chen est en vacances sur les bords du lac Tai, un magnifique lieu de villégiature. Une semaine de vacances offerte par le parti. Mais ce paradis est pollué par les usines qui l'entourent. Dès son arrivée le directeur d'une des usines est assassiné. L'inspecteur Chen rencontre l'énigmatique Shanshan qui milite pour la défense de l'environnement. Avec elle, il fera de longues promenades romantiques, une histoire d'amour à l'orientale. Pour Chen l'enquête est inévitable : Shanshan coupable ou innocente ?
Une réflexion sur la Chine et son développement très, trop rapide sur fond d'enquête policière et d'histoire d'amour. Passionnant.
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Découvrir un pays grâce à une enquête, rien de bien nouveau pour les amateurs de romans policiers. Les courants fourbes du lac Tai, une enquête de l'inspecteur Chen, nous conduit en Chine, à Wuxi, à une heure de Shanghai, près du lac Tai, dans un centre de détente réservé aux cadres de hauts rangs du parti.

Le camarade secrétaire Zhao a permis à l'inspecteur Chen de profiter de son forfait vacances - cadeau exceptionnel -, qu'il est impensable de refuser - même si l'on ne connaît pas exactement les raisons précises d'un tel cadeau - et il y en a assurément.

L'inspecteur Chen Cao est en vacances, c'est donc comme amateur de littérature anglaise et poète qu'il fait la connaissance de Shanshan, jeune ingénieure à l'usine de produits chimiques Numéro Un de Wuxi. La jeune femme l'alerte sur les dégâts causés par les rejets industriels dans le lac Tai : pour accroître sans cesse la production - augmenter les profits - les eaux résiduaires sont déversées sans traitement dans le lac Tai, avec un impact majeur sur la détérioration de la qualité de l'eau et la faune du lac.
Liu Deming, à la tête de l'usine de produits chimiques vient d'être assassiné à un moment clé : en effet, l'introduction de l'usine en bourse est imminente, elle va devenir une structure mi-publique mi-privée.

Pas question pour Chen d'intervenir mais le policier Huang, à la manière d'un Watson, tient notre Sherlock Holmes informé de tous les développements de l'enquête et lui permet d'y participer de manière indirecte.

Quel est le meurtrier de Liu ? un membre du personnel de l'usine ? un élément "perturbateur" lié aux problèmes environnementaux, comme Shanshan ou son ami Jiang ? voire même un proche de Liu ?
La Sécurité intérieure mène elle aussi une enquête parallèle et semble désireuse de désigner un coupable - il faut donc faire très vite…

Le roman Les courants fourbes du lac Tai m'a beaucoup plu. J'ai aimé découvrir la Chine au quotidien. le sujet de la pollution industrielle conséquence d'une industrialisation massive est bien documenté. L'inspecteur principal Chen a étudié la littérature -il aime la poésie et cela se voit - il n'a pas choisi d'être policier, pour autant c'est un policier dans l'âme qui va bien au delà des apparences et explore chaque piste. Grâce à lui, la vérité éclate ; mais il se met en retrait, et repart pour Shanghai.

Une belle lecture de début d'année qui me donne envie, moi aussi, de partir pour Shanghai.


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L'inspecteur principal Chen Cao prend des vacances, quasiment imposées par le camarade secrétaire Zhao, grosse huile pékinoise. Zhao lui demande de bénéficier à sa place d'un séjour au bord du lac Tai, dans le Centre de Wuxi destiné au repos des cadres dirigeants du Parti. Ça ne se refuse pas, et ça ressemble bien à une mission secrète commandée par Pékin (en tout cas, c'est ce que tout le monde pense, Chen Cao de disposant pas du statut qui lui permettrait de bénéficier d'un accès au Centre). Chen Cao est très vite confronté à deux problèmes : la pollution du lac en raison de la prolifération des algues vertes, décrite par Shanshan, une jeune militante écologiste rencontrée sur place, et le meurtre de Liu, le directeur de la principale usine chimique de la région, où travaille justement Shanshan.
Notre héros, s'étant fait largué par sa compagne dans les romans précédents, a tôt fait de s'amouracher de Shanshan, et lui fait la cour en cachant sa profession véritable (moins reluisante, sans doute que ce que laisse supposer son séjour à Wuxi). Ce faisant, il prend un risque : Shanshan ne fait-elle pas partie des suspects potentiels dans l'enquête pour meurtre ? On est surpris par autant de légèreté de la part de Chen Cao, qui nous avait habitués à plus de retenue orientale. Chen Cao sera amené à aider en sous-marin Huang, le jeune sergent chargé de l'enquête, qui lui voue une admiration sans borne et le compare volontiers à Sherlock Holmes.
L'intérêt de ce nouvel épisode des aventures de Chen Cao réside surtout dans sa relation avec la jolie et énigmatique Shanshan, car nous avons ici affaire à une vraie parenthèse romantique dans une série habituellement consacrée prioritairement aux enquêtes policières (même si la vie privée et sentimentale de Chen a déjà été évoquée dans les romans précédents). Pour autant, le suspense policier n'est pas totalement absent, et si les suspects restent classiques et immédiatement identifiables, bien malin celui qui aura deviné le coupable et son mobile avant la fin de l'enquête. Enfin, ce roman est l'occasion de dénoncer une dérive de la modernisation accélérée qui s'opère actuellement en Chine. La prospérité et la réussite économique ne doivent pas occulter la réalité de la pollution industrielle chinoise, nous dit Qiu Xialong, et nous ne devrions pas laisser aux générations futures le soin de trouver la solution à ce qui constitue déjà un problème de santé publique en Chine. Qiu Xialong ne va tout de même pas jusqu'à devenir un militant écologiste engagé. Tout comme Chen, il observe mais semble admettre qu'après l'idéalisme, vient le pragmatisme. Pour le bien de sa carrière, Chen, lucide, se résout à abandonner ses illusions, non seulement sur Shanshan, mais aussi dans sa capacité à aller à l'encontre du pouvoir en place.
Pour moi, Les courants fourbes du lac Tai est l'un des romans les plus aboutis de Qiu Xialong, qui donne matière à réfléchir. Dans le monde de la politique et de l'écologie, tout comme dans le monde des polars, la recherche des coupables n'est pas toujours innocente.
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Les courants fourbes du lac Tai de Xiaolong QIU
Une enquête de l'inspecteur Chen
(Points – Ed 2011)

4e de couverture : En vacances à Wuxi, l'inspecteur Chen rencontre la troublante Shanshan. Militante pour l'environnement, elle lui raconte son combat : sauver le lac Tai des déchets toxiques. Quand le directeur d'une usine chimique est assassiné, tous les regards se tournent vers la jeune activiste. Chargé de l'enquête, Chen oscille entre les beaux yeux de Shanshan et ses soupçons. Les écologistes seraient-ils plus dangereux que la pollution ?

Mon avis : Une enquête bien menée et agréable à suivre. L'enquêteur Chen étant un véritable poète, nous avons droit à de nombreux passages de poésie, c'est magnifique.
La pollution en Chine, qui reste un sujet préoccupant est largement évoqué, ainsi que les problèmes politiques du pays.
Que l'on se soucie ou pas de politique ou d'écologie, le roman reste accessible et très agréable.
Une belle plume et bien sûr de beaux poèmes.

À lire en grignotant des nems avec du thé Sencha au bord d'un lac si vous en avez la possibilité.

Instagram : @la_cath_a_strophes
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Un roman policier chinois, bien que l'auteur habite et travaille aux Etats-Unis. On suit l'inspecteur principal Chen Cao de la police criminelle de Shanghai. Il résoudre un meurtre pendant ses vacances à Wuxi, une petite ville près de Shanghai, où il séjourne dans un centre de détente pour des hauts fonctionnaires chinois. C'est le directeur d'une usine de produits chimiques à Wuxi qui s'est tué. C'est une affaire qui pourrait avoir un rapport avec la pollution du lac Tai, un beau lac à côté du centre de détente. L'usine est une grande source de pollution de ce lac et on a des raisons pour croire qu'il y aurait des écologistes qui sont impliqués dans l'affaire.

Bien que l'enquête ne soit pas la sienne et qu'il soit en vacances, l'inspecteur Cao s'en mêle par l'aide d'un policier local. Pour une quelconque raison, ce policier local a une grande admiration pour l'inspecteur Cao ; il lui considère comme le Sherlock Holmes chinois. C'est pour cette raison qu'il est prêt à travailler secrètement avec son idole et à lui fournir des informations sur l'enquête.

Je n'ai pas vraiment aimé ce polar. le développement de l'histoire est lent. L'inspecteur Chen serait un grand policier, mais on ne comprend pas du tout pourquoi… Il a le support d'un politicien important à Pékin, grâce à lui il peut se permettre de se mêler d'un cas policier dehors sa compétence. C'est toujours un peu ennuyeux quand le protagoniste est un homme « politiquement correct » et avec une telle protection. Ça réduit la suspense potentielle du récit.

Pour empirer les choses un peu plus, l'inspecteur est aussi un poète. Alors, on tombe régulièrement sur des poèmes courts ou plus longs... Ce sont des petites digressions que je n'ai pas aimées et que j'ai sautées. Il y a aussi un développement romantique peu convaincant, c'est en effet la raison pour laquelle l'inspecteur se donne de la peine de résoudre le cas. le thème de l'environnement dans ce polar est aussi peu crédible. Répéter le terme générique « pollution de l'environnement » maintes fois dans le livre sans une quelconque explication ou autre développement ne contribue pas à la richesse du récit.

Bref, un livre un peu ennuyeux...
Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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