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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quignard Pascal (né en 1948) – "Le sexe et l'effroi" – Gallimard, 1994 (ISBN 2-07-040002-6).

Certes, l'auteur ne se cache nullement d'écrire ici un "essai" et non un article scientifique. Il n'empêche que son opuscule déçoit à bien des égards : aucune indication sur le corpus de base ni les critères de choix, sauts fréquents du coq à l'âne, insertion de nombreuses considérations purement subjectives etc.
Le lecteur a rapidement l'impression d'un défilé de propos et de citations ne visant qu'à appuyer une opinion personnelle de l'auteur, opinion fort mal étayée. A de nombreuses reprises, l'auteur s'aventure également sur des terrains qu'il connaît nettement moins bien, comme par exemple – vers la fin de l'ouvrage – lorsqu'il produit quelques allusions lapidaires au christianisme primitif.

Pour récapituler brièvement, Quignard tente de démontrer l'évolution qui se serait produite en matière de sexualité dans l'Antiquité entre la posture "joyeuse" des Grecs, devenant une "mélancolie effrayée" chez les Romains, lesquels auraient ainsi mis en place une vision de la sensualité et de la sexualité que le christianisme ne fit que reprendre... de telles questions méritent des analyses beaucoup plus fouillées, assises sur une méthodologie beaucoup plus rigoureuse, recourant à des connaissances beaucoup plus solides.
Un ouvrage décevant, à réserver aux disciples de cet auteur.
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Cet essai historique et littéraire propose le moment où la sexualité s'est civilisée, et il en donne une explication . Tout se passe dans le monde romain. A priori intéressant : faisons débarquer Freud dans l'antiquité et chaussons nos lunettes d'historien.

Si la science de l'étymologie est redoutable et impressionnante, l'auteur cède parfois (souvent) à des pulsions poétiques pour faire des écarts dont le sens parait, in fine, assez mystérieux. Les thèses exposées ne sont jamais contredites. de fait, il y a une certaine obsession dans la démonstration. Un peu d'humilité aurait fait du bien : les sources sont assez minces et presque uniquement textuelles et artistiques: pas ou peu de référence hors les auteurs antiques. Tout ça est enfilé une bricabrocage de chapitres astéristsqué.

On ne ne devrait plus se frotter à l'histoire comme ça.

Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas kiffé le délire
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