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sur 1204 notes
Dans les années 1950, Jacques, un instituteur de province, se rend en famille, comme tous les ans, dans la petite ville où il a vécu la période de l'occupation pour y faire un numéro de clown. Quand André, le grand ami de Jacques, se rend compte que le fils de celui-ci ne s'amuse pas beaucoup pendant le spectacle, il lui raconte leur histoire qui a provoqué cette vocation de clown.

On revient alors sur la période de la fin de l'occupation allemande en France. À Douai, Jacques et André sont de bons amis, avec la belle Louise qui s'occupe d'un petit café que les deux hommes fréquentent. Sur une impulsion, ils vont commettre un acte de résistance dérisoire. Mais cet acte va leur donner envie de plus grande ambition, d'autant plus qu'il s'agit pour les deux "rivaux", de séduire Louise, ils vont donc faire exploser un poste de commande d'aiguillage ferroviaire. Pour cela, André placera l'explosif pendant que Jacques attirera l'attention du gardien, ce qu'il fera à l'aide d'un lance-pierre et de grimaces. Malheureusement, le poste de commande n'était pas vide, et le vieux cheminot présent ne s'en tire pas très bien. Mais les deux hommes ne vont le savoir que plus tard.

Le soir même, le trio fête sa "victoire" autour d'un cassoulet. Les Allemands font alors irruption et prennent les deux hommes, ainsi que plusieurs autres personnes du village pour faire un groupe de quatre otages qui seront fusillés si les auteurs du méfait ne se dénoncent pas. Pour prison, ils sont jetés dans un puits argileux situé sur une carrière. Leurs compagnons d'infortune ne les croiront même pas quand ils leur avoueront être les coupables. Pour les sauver, il ne leur reste que la pitié du cheminot qui est mourant sur un lit d'hôpital et qui va prétendre être le responsable de l'explosion, mais aussi un soldat allemand qui, plein d'humanité et d'humour, les aidera à surpasser ce moment grâce à ses clowneries qui lui vaudront la mort...

Au retour dans la salle de spectacle, le petit garçon voit d'un autre oeil son père refaire les clowneries de ce soldat allemand et comprend ainsi le sens de cette vocation, qui est loin de paraître aussi ridicule qu'il le pensait.

Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Je viens de lire deux petits récits achetés il y a déjà longtemps et restés dans une pile. Ce sont deux petits livres d'une soixantaine de pages chacun, Effroyables jardins (édité en 2000, ISBN 2-84412-164-0) et Aimer à peine (2002, ISBN 2-84412-115-2), publiés aux éditions Joëlle Losfeld dans la collection Arcanes. le premier est un récit autour du procès de Papon et du passé de jeunes adultes résistants du père et de l'oncle du narrateur. Dans le second, le même narrateur rapporte son séjour en tant que stagiaire en Allemagne, en 1972, au cours de laquelle il se confronte à la culpabilité et aux séquelles de la Seconde Guerre mondiale, avec la mort violente de sa copine allemande (pour les circonstances, lisez ce livre, ça vous prendra moins d'une heure). Pour le premier livre, ceux qui ne sont pas ch'tis risquent de se heurter à certains mots, par exemple page 40, on peut lire : " l'ostrogoth sort son briquet, son casse-croute ". Je ne suis pas sûre que l'apposition avec la virgule permette au lecteur non initié de comprendre que le briquet, c'est le nom donné au casse-croute par les mineurs (de charbon)...

Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Au départ c'est le récit de l'incompréhension d'un fils vis à vis des activités clownesques de son père puis celle plus tragique d'un clown soldat qui sauva le père d'une mauvaise passe.
Une belle histoire dans ce court roman, une histoire d'amour à son père et à la vie.
Lien : http://missorchidee.over-blo..
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Voilà un tout petit texte très touchant. Je suis toujours agréablement surprise quand un auteur parvient à camper un décor et des personnages bien construits. C'est comme si on était dans ce trou. de plus, il y a la dimension de l'Autre, de l'ennemi relativisé et de la transmission des souvenirs. On ne regarde plus les gens et leurs actions avec le même regard.
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