Honte à moi, j'avais oublié d'inscrire ce livre majuscule, malgré son format minuscule dans ma bibliothèque !
Michel Quint, veuillez me pardonner cet oubli...
Ce livre, je l'ai lu dix foiś vingt fois, peut-être plus, je ne sais plus. Ce livre m'a accompagnée presque une année entière, lors d'une période difficile à traverser, et il m'a aidée car je me disais "relativise et regarde ce qui se passe autour de toi".
Il y a des livres compagnons qui sont autant d'étais.
L'histoire, bien sûr, vous la connaissez. C'est l'histoire de Lucien qui trouve ridicule la passion de son père de se déguiser en clown pour le plaisir des enfants. Ce père, il le méprise à ces moments là. Son oncle, Gaston, qui l'observe, va alors lui confier le secret du rôle endossé par son père...
C'est un petit livre mais un vibrant hommage aux résistants de tous côtés, lors de la Seconde Guerre mondiale. C'est une belle leçon d'humanité dans laquelle les salauds ne sont pas toujours ceux auxquels on pense. C'est aussi une belle histoire dans laquelle un père, petit clown triste, se révèle être un grand héros et aux yeux d'un fils cela n'a pas de prix.
Enfin de ce livre, si je devais ne retenir qu'une phrase, ce serait celle-ci : "Consentir à autrui le pouvoir de vie et de mort sur soi, ou se croire si au-dessus de tout qu'on puisse décider du prix de telle ou telle vie, c'est quitter toute dignité et laisser le mal devenir une valeur".