Paul à la campagne

Alors qu'il quitte la ville pour rejoindre le chalet de son papa dans le nord du Québec en compagnie de sa femme et de sa fille, Paul se souvient de son enfance...
Alors tout jeune minot occupé à lire des Spirou ou à jouer avec sa soeur à l'arrière, son papa, Robert, conduisait la Oldsmobile ninety eight, tout juste refourguée par son oncle. Il aimait le regarder conduire. Lorsqu'il atteint le village de Saint-Sauveur, il ne peut que déplorer à quel point le village a changé. Heureusement, le petit lac Saint-Jean est encore là. C'est là qu'il venait se baigner avec son ami Alain. Ce week-end sera le temps des souvenirs, des retrouvailles avec son papa et de grandes découvertes pour sa fille...

A 9 ans, Paul s'était pris de passion pour l'accordéon. L'instrument l'impressionnait, les boutons brillaient de mille feux et le son l'avait transporté ailleurs. Ses parents l'avaient alors inscrit à une école de musique dirigée de main de maître par une pince-sans-rire acariâtre et sans aucune patience. Un des moments qu'il préférait était lorsque son papa venait le chercher et qu'il l'emmenait à son atelier d'écriture...


Paul ou Michel Rabagliati? Comment différencier les deux tant ils semblent indissociables. L'auteur nous livre ici deux petites histoires touchantes sur son enfance. Lors de son séjour chez son papa, les souvenirs remontent à la surface et font un bien joli parallèle avec sa vie d'aujourd'hui. La seconde histoire s'attarde plus sur un fait marquant mais tout aussi émouvant. Auteur de sept albums parus à ce jour, Paul à la campagne est le tout premier de la série. L'on se réjouit de toutes ses habitudes québécoises et ses expressions (ne manque que l'accent!). le dessin tout en noir et blanc et cette mise en page somme toute classique, peut-être trop linéaire, collent avec ce petit côté désuet et nostalgique. Tout en simplicité mais d'une grande sincérité, cet album rafraîchissant et fondant se déguste comme un pancake nappé de sirop d'érable.

Paul à la campagne... un brin de fraîcheur...

Je voulais lire depuis longtemps le premier tome de la série des Paul écrit en 1999 par Michel Rabagliati. En fait, il s'agit de deux histoires différentes qui racontent la vie de Paul.

La première nouvelle le voit retourner sur les lieux de son enfance dans un vieux chalet familial. Dès lors, il se souvient de sa jeunesse avec des flash-backs assez nombreux. le thème sera celui de la mort à travers celle d'un oiseau ou du père de son meilleur ami.

La seconde est une visite toujours durant son enfance sur le lieu de travail de son père à savoir une imprimerie. le jeune Paul apprend par le biais du travail de son père ce qu'est la typographie, toujours à la fin des années soixante.

On retrouve dans ce premier titre l'essence même ce qui va faire le charme de cette série. En effet, sa marque de fabrique est la sensibilité avec des moments drôles et parfois touchants. C'est une série qui ne fait pas dans le spectaculaire mais qui raconte une vie dans le Québec d'hier et d'aujourd'hui.

C'est le premier de la série et peut-être pas le meilleur. le trait est moins assuré mais la narration est tout aussi intime: on y trouve déjà le caractère autobiographique si touchant de Michel Rabagliati.

Paul, son épouse et leur fille Rose vont passer le week-end chez le père de Paul, à la campagne. L'occasion pour Paul de se remémorer son enfance.
Bon, je les lis tout dans le désordre, mais le plaisir est quand même -plus que- là. Ceux qui n'ont jamais lu la série, au risque de me répéter, lisez-là dans l'ordre, c'est mieux.

Peut-être un peu plus secondaire que certains tomes de la série, parce que plus léger et plus court, Paul à la campagne est tout de même intéressant. Certainement parce qu'il s'agit du premier volume des Paul, et que le narratif de l'auteur n'est pas encore net ni structuré comme les suivants. Ce n'est qu'après avoir avoir lus d'autres tomes que l'on s'en rend compte, bien sûr, mais cet assemblage de petites histoires liées à l'enfance de Paul est tout de même amusant et le souffle nostalgique qui s'en dégage n'y est pas pour rien.

Lien : http://leslecturesdecat.cana..

C'est en lisant le blog de Pénélope Bagieu, grande fan de la série "Paul" et de son auteur, que j'ai découvert Michel Rabaglioti.

"Paul à la campagne" est le premier tome d'une série autobiographique. Il est composé de deux récits : le premier éponyme et le second intitulé "Paul typographe".

Paul, marié, père de famille, évoque ses souvenirs d'enfance. Les récits alternent entre passé et présent.

Bcp de tendresse, de nostalgie,d'humour et de fraîcheur dans ces souvenirs. le dessin est clair et très expressif; Quant au texte, il faut un petit moment pour s'adapter aux locutions québecoises savoureuses et dépaysantes pour un lecteur français.

Je n'oublierai jamais la galerie de personnages pittoresques et plus particulièrement, une terrifiante professeur d'accordéon.

Il me tarde de découvrir les autres tomes de la série.

C'est vraiment sympathique comme bande dessinée. La première partie raconte la jeunesse de Paul lorsqu'il allait au chalet de sa Grande-tante Janette. Dans la seconde partie, Paul va faire un tour au bureau de typographie où travaille son père.

Tout ça est très agréable à lire et est très anecdotique. Je ne connais pas vraiment l'auteur mais je soupçonne que ces petites histoires sont tirées de sa vie.

Il y a beaucoup de potentiel dans cette BD. J'ai bien hâte de voir si les autres tomes de la série de Paul sont aussi bons.

J'avais jamais lu même un seul petit Paul de toute ma vie (ma culture bédé-esque fait vraiment dur) & je me suis dit qu'autant faire les choses comme il faut & commencer par le commencement. Alors : Paul à la campagne.

Deux épisodes dans cet album : 'Paul à la campagne', où le narrateur revisite, adulte, des souvenirs lors d'un séjour au chalet de ses parents, & 'Paul apprenti typographe', où là, enfant, il découvre le métier de son père. (Je me sens un peu drôle de résumer la trame, parce que je me dis que je dois être la dernière personne au Québec qui savait pas de quoi ça parlait, mais on va dire que je fais ça pour moi.) & j'ai passé un bon moment, & j'ai aimé me laisser porter par la nostalgie de ces histoires toutes simples, tendres -- pas de grand coup de coeur ici, mais bien comme un joli contentement, quelque chose de doux & de moelleux, qui traîne une fois le livre refermé.