Le vent emporte les hurlements

Deuxième roman que je lis d'Alexandre Rabor après "Mes hiers assassinés" que j'avais beaucoup aimé. le style Alexandre Rabor se confirme à nouveau à la lecture de ce deuxième roman "Le vent emporte les hurlements". On aime ou on n'aime pas. Moi, j'aime.
On identifie rapidement la patte de l'auteur tant il se démarque des autres par son style, la structure du récit, des phrases et des dialogues. Par l'intrigue aussi, mêlant romance et flirtant avec le fantastique, toujours auréolée de mystère qui tient le lecteur en haleine et le pousse à tourner les pages pour lever le voile sur les zones d'ombre.
Bien que je n'ai pas retrouvé le même style poétique que dans son
premier roman, j'ai néanmoins passé un très bon moment de lecture.
Deux frères jumeaux tombent dans le coma en même temps. Tandis que l'un se réveille et n'a plus qu'une obsession : partir à la recherche de ce frère dont il n'a plus aucune nouvelle, l'autre fait toujours le même rêve et se retrouve en 1954, dans une ville qu'il a baptisée "nulle part".
Cette fois, l'auteur nous livre un roman qu'on peut également qualifier de policier, puisque ça parle d'un meurtre perpétré des années plus tôt, d'une enquête de police, de potentiels suspects, mais, et c'est ce qui amène du piment à l'histoire, le meurtrier court toujours. Bien malin le lecteur qui arrivera à l'identifier.
J'émettrai juste un petit bémol. le contraste qu'il y a entre le début de l'histoire et le dénouement extraordinaire me fait prendre conscience que l'ensemble aurait mérité d'être mieux exploité.
En résumé, bien que je n'ai pas retrouvé dans ce roman la magie poétique de "Mes hiers assassinés", j'ai beaucoup aimé l'intrigue, relevée surtout par un dénouement surprenant, bluffant, par la révélation de sombres secrets de famille et par l'identification du meurtrier que je n'attendais pas.
Je recommande donc cet ouvrage de l'auteur. Quant à moi, je lirai avec plaisir son troisième roman "Le bleu des capricornes".

Tout d'abord, je tiens à remercier l'auteur de m'avoir accordée sa confiance.

Je vais commencer par le fond de l'histoire : l'intrigue est surprenante, agréable, et j'ai trouvé que l'auteur avait eu une très belle idée. Une idée à exploiter avec acharnement, sans aucun doute. Pour ce qui relève des personnages, ils sont très intéressants et j'aurais aimé que l'auteur nous en dise davantage sur eux. En mon sens, il manque de la description sur les émotions de ces personnages, ce qui empêche malheureusement le lecteur de s'y attacher. C'est bien dommage, car j'aurais aimé en savoir plus sur le lien que partagent Tim et Léonard, deux jumeaux étroitement liés.

Seulement, si le fond est vraiment très attrayant, tout comme les personnages, la forme l'est moins. J'ai malencontreusement peu apprécié ma lecture, bien que cette intrigue soit vraiment intéressante. Seulement, j'ai trouvé plusieurs fautes d'orthographe, des phrases tournées de manière trop familières, des répétitions et bien souvent, un trop de ponctuation. Une relecture ne serait pas de trop et avec une bonne réécriture, je pense que l'auteur pourrait exploiter son récit et mettre en avant sa plume, qui est toutefois plutôt fluide.

Le récit n'a pas manqué d'action, au contraire, on ne s'est pas ennuyé, seulement, l'attachement n'est pas présent et on a du mal à suivre le rythme de ce qu'il se passe dans ce roman. C'est dommage, mais j'ose espérer que cette critique permettra à l'auteur d'améliorer les petites coquilles de sa plume et de ce récit.

Je tiens tout de même à le remercier de m'avoir confiée la lecture de son ouvrage et à l'encourager. Alexandre, ne lâche rien, il y a du potentiel dans tes idées !

Merci a l'auteur pour sa confiance.
Dès la première page, nous sommes tout de suite intriguer par cette histoire.
Tim qui tombe dans le coma sans comprendre pourquoi, un frère jumeau Leo disparu.
Cette histoire n'a aucun temps mort.

Le livre fait comprendre aussi que le lien entre jumeaux es parfois fort, mais malgré tout ces jumeaux la sont totalement l'opposé l'un de l'autre.
J'avoue avoir eu du mal a rentrée dans ce roman.
Cependant c'est un récit rondement bien écrit c' est fluide et captivante.
C'est le deuxième roman que je lis de cet auteur et je suis un peu déçue, par l'épilogue de ce livre.
Je reste sur ma fin ,je pense que l'auteur aurait du mettre davantage l'émotion des personnages en avant pour impliquer le lecteur

Intrigant, ce livre l'est dès les premières pages : le coma mystérieux de Tim, le personnage inconnu qui ère dans une maison en 1954, la recherche de Léo, enfin, l'énigme du meurtre de Guy. On est vite happé dans l'histoire qui ne comporte pas de temps morts. Tout s'enchaîne très vite. Je me suis prise au jeu de ce puzzle dont il faut assembler les pièces. le dénouement m'a d'ailleurs surprise, je ne m'y attendais pas.
En revanche, si le fond est réussi, la forme me laisse une impression d'inachevé. Pour moi, le récit est relativement impersonnel et manque d'harmonie. J'ai eu dû mal à m'attacher aux personnages car je n'ai pas ressenti leurs émotions, surtout Audrey qui m'a paru pénible. J'ai eu le sentiment de lire une succession d'événements qui n'entre pas suffisamment dans les détails, concernant les protagonistes et leur psychologie notamment.

Globalement, j'ai apprécié cette lecture à l'ambiance préoccupante et mystique. La touche d'inexplicable, d'irréel est appréciable. Intense, ce court roman nous entraîne facilement et nous tient en haleine grâce à des rebondissements plaisants, surtout à la fin. J'ai aimé l'ouverture après le dénouement qui nous interroge une dernière fois.
À mon sens, l'ouvrage gagnerait à mettre davantage l'accent sur les émotions des personnages pour impliquer plus le lecteur.

(Chronique complète sur le blog)
Lien : https://leslecturesdangeliqu..

Toujours avec son style particulier.
Nous avançons lentement. Petit à petit nous découvrons un peu plus sur Tim et son univers.
On se laisse emporter par l'histoire.
Je cherchais le meurtrier du grand-père, mais je n'aurai jamais imaginé ce personnage comme coupable
Et cette fin Whaaaaaaaaaaa
On dévore le livre dans ses trente dernières pages tellement on veut savoir.
Mais saura-t-on jamais ?