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Il suffit de vérifier sur la couverture: c'est bien écrit "roman" et pas "enquête" ou "récit"...Mais malgré tout, la question demeure pendant toute la lecture: et si c'était vrai? Avec tout ce qui a été caché, détourné et manipulé par les services secrets et les régimes politiques, on a le droit d'avoir des doutes!
C'est vrai qu'il y a des moments intéressants mais incohérents dans ce roman: certains n'ont pas compris les chapitres consacrés à Djamila, moi je suis restée sur ma faim par rapport à deux détails pour lesquels aucune réponse n'est proposée: d'abord qui a vraiment écrit la lettre du père d'Hector? Une fois on nous dit que c'est Vitali sous la dictée, une autre fois Hector est prêt à comparer l'écriture pour être sûr que c'est bien celle de son père... Et puis, deuxième mystère: l'histoire du berger foudroyé. On a quelques bribes de réponse mais je me suis quand même demandé où on allait avec cette histoire...
En revanche question écriture et suspense, pour moi, c'était très bien ficelé: beaucoup de références à des personnages qui ont existé, une vraie atmosphère angoissante et stimulante, où tout est information, tout peut être paranoïa, tout est sujet à s'interroger. Ça pourrait être juste une histoire pour satisfaire notre côté "complot" à tous, mais rien n'est asséné, chaque vérité s'accompagne de doutes. On peut regretter que l'auteur ait voulu aborder tout à la fois (la guerre civile en Espagne, la guerre d'Algérie, la guerre froide, la CIA et le KGB...) mais j'aime bien traverser le 20è siècle de cette façon-là! Et puis la chute attendue m'a quand même surprise, c'est fort, non?
Merci à Babelio et Seuil pour cet envoi, c'était un grand plaisir, et je reste avec l'idée saugrenue que certaines icônes ne sont peut-être pas si mortes que ça... (Elvis, si tu m'entends!...)
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Ce n'est pas le nom de Serge Raffy qui m'a incité à lire ce livre. Voilà un journaliste que je vois trop souvent pérorer sur les chaînes d'info en continu et nous délivrer sa soupe néolibérale. Peut-être suis-je ici un peu injuste, sinon sectaire, mais, sans le considérer comme étant le pire, je le mets dans le sac des « chiens de garde » du système. Passons...
Non, c'est le nom du Che qui m'a retenu. Car le Che c'est le rêve de ma jeunesse, un rêve utopique, celui porté par un homme, que j'ai vu comme un juste se battant pour un monde meilleur, et, folie !, pour l'avènement d'un « homme nouveau ».
Le Che a-t-il vraiment été assassiné après sa capture en Bolivie ? C'est la question posée par le roman. Voilà en tout cas une bonne idée pour construire un bon roman d'espionnage, un polar ou un thriller. le livre est un peu de tout cela, mais c'est aussi une quête personnelle et une plongée dans L Histoire.
On y croisera le Che, et Monika Ertl, les frères Castro, Ramon Mercader, Andropov, Klaus Barbie, Robert Capa, le KGB, la CIA et tant d'autres seront évoqués.
Autant dire qu'il faut bien connaître l'histoire de la «guerre froide  et des guérillas d'inspiration castriste pour s'en sortir.
C'est un peu mon cas, et je dois avouer que j'ai pris un certain plaisir à évoluer à travers ces personnages et ces épisodes, même si l'évocation du Cuba de Castro me paraît caricaturiste. Mais, il fallait s'y attendre !
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Merci à Masse critique de m'avoir permis de découvrir ce roman de Serge Raffy. Comme tous les internautes lecteurs, j'ai trouvé que c'était un peu long à démarrer. Mais, une fois que "l'enquête" est lancée, plus moyen d'arrêter de lire. Alors imaginez que le Che ne soit pas mort, que le cadavre exposé par les barbouzes boliviens en 1967 ait été celui d'un sosie. Certains hausseront les épaules en disant: "n'importe quoi !". Et pourtant, en lisant Les Mains du Che, on y croit. En tant que biographe de Fidel Castro, Serge Raffy en connaît un rayon sur l'histoire cubaine et parvient à instiller le doute sur la version officielle. de plus, ce roman fait écho à d'autres romans abordant, dans le même sens, l'histoire de Cuba ou de la Guerre froide: L'Homme qui aimait les chiens de Padura, American Tabloïd de James Elroy, La Disparition de Josef Menguele d'Olivier Guez... "Mais pourquoi avoir fait cela, me direz-vous ? A qui cela aurait-il profité ?" Et bien, lisez ce roman et plongez-vous dans la guerre civile espagnole, la dictature castriste, le jeu de la CIA et du KGB, les guérillas sud-américaines, les transactions peu glorieuses entre Américains et Cubains, la chute du bloc communiste et vous verrez que la blague de Raffy n'est pas si folle.
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En écho au bandeau rouge : politique, sans le moindre doute mais pour le thriller, on repassera !
Pourtant, avec le Che, S.Raffy est comme un poisson dans l'eau. Sujet, période historique, tout paraît simple et c'est ainsi que le lecteur le perçoit. Donc sur ce point, c'est gagné.
Quant à l'histoire, assez délicat d'inscrire la petite dans la grande, (beaucoup de personnages historiques finalement), délicat également de mettre du liant entre ces 2 dimensions (les raccourcis sont parfois assez faciles... il y a un peu trop de hasards à mon goût, d'où ma note tout juste moyenne).
Cela dit, l'ouvrage mérite le détour, pour peu de ne pas être trop regardant.
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Trompeur ? Intéressée par le côté historique et politique, je me suis perdue dans le romanesque que j'ai trouvé incohérent ? Mais ce n'est que l'avis du moment...
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Il s'agit d'un roman plus axé politique que thriller je trouve. Dans ce roman l'auteur articule son histoire autour de deux personnages principaux qui se nomment Hector et Jaurès. Chacun poursuit sa route et mène l'enquête qui les laisseront supposer que le Che n'aurait pas été exécuté et serait toujours en vie.
Serge Raffy semble maitriser l'histoire cubaine. Cependant, je ne comprends pas pourquoi il y a tant de longueur notamment avec des histoires à l'eau de rose qui ne serve aucunement le roman si étayé sur le sujet. Je définirai ce roman de roman historico/politique apportant une autre vision du Che. Je vous invite chers lecteurs et surtout si vous aimez ce genre de découvrir le roman de Serge Raffy, Les mains du CHE.
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2 personnages. Hector, jeune journaliste, toujours relayé en arrière plan, que ce soit sur le plan professionnel ou amoureux. Et il y a Jaurès, qui lentement mais surement, construit sa vie. Un point commun les amènera à se croiser : et si le "che" n'était pas mort?
Beaucoup de longueurs concernant les diverses histoires d'amour de chaque personnage (et il y en a beaucoup) et au contraire des enquêtes trop superficielles avec un nombre d'informations considérable à intégrer. Sur le fond, on a envie de croire à cette théorie, mais finalement, trop de détails inutiles nous noient. Il faut attendre d'arriver à la centième page pour que l'histoire démarre.
Si je devais résumer en quelques mots ce roman : tous sont à la recherche d'un héros, d'un modèle, d'un père disparu trop vite, bref d'une histoire.
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Les chemins de deux personnages se croisent lors de la quête suivie par chacun d'eux . D'un côté un journaliste renégat du P.C sur les traces de son père , agent soviétique, de l'autre un jeune indien devenu photographe réputégrâce à un homme rencontré dans son village.Ils suivent leur chemin, leur quête qui les mène à une hypothèse folle: le Che n'aurait pas été exécuté et serait toujours en vie. On sait à ce sujet que, pour prouver la véracité de la mort du révolutionnaire on lui avait amputé les mains afin d'avoir les empreintes digitales.
L'histoire se tient mais ....pourquoi nous faire languir sur les problèmes amoureux et idéologiques du journaliste qui n'a rien d'un héro et qui broie du noir pen
dant un quart du roman ??
Pourquoi passer de la narration à la première personne lorsqu'il s'agit du journaliste puis à la troisième personne lorsqu'il s'agit du jeune photographe? La seconde situation est beaucoup plus agréable à lire que le verbiage de notre communiste incompris de son parti.
Enfin, dès le début du roman, on comprend vite que le mentor du jeune indien est le Che....pas de suspens !!
Et lorsqu'il commence à y en avoir, c'est la fin du roman qui laisse sur sa faim.
"Un grand thriller politique" annonce l'éditeur...cela n'engage que lui ....
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Ernesto Guevara, dit le Che, a-t-il survécu ? Son exécution était-elle une mise en scène ? Ce thriller explore cette hypothèse.

Que dire ? L'idée est bonne. Mais pourquoi s'égarer dans les passions amoureuses du personnage principal, si ce n'est pour noircir de la page ? Que vient faire la longue histoire de couple au début du roman, avec moult détails sur la vie et la famille de la demoiselle ? Jusqu'à la fin notre héros se verra malmené par une gente féminine décidément ingrate avec lui, confinant à la chick lit. Serge Raffy hésite entre les pages opinions du Nouvel Obs et le forum psy de Elle. Je me suis rassuré en me disant que l'auteur avait peut être besoin de cela pour faire ressortir un élément important de la trame : la déception. Déception amoureuse, mais aussi déception de l'engagement politique. La déception et la trahison sont les points communs de tous les personnages : qu'ils soient communistes (de diverses obédiences), agents de la CIA, fellagha d'Algérie. Ce roman résonne parfois comme un coming-out et une prose autour de la mort des icônes. Même si on a compris depuis longtemps que le pouvoir rend fou et injuste, il y en a qui mettent plus de temps que d'autres...

Quant à l'hypothèse de départ, l'idée que le Ché ne soit pas mort exécuté, celle-ci est plutôt bien développée, bien fouillée et la fin est... voir paragraphe précédent !
Lien : https://thrillerproject.word..
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