Les chevaliers teutoniques ne sont pas un sujet couramment exploité dans la littérature, au contraire de leurs "cousins" les Templiers qui eux, sont surexploités.
C'est la raison essentielle qui m'a fait tenter le coup du début de cette série en 7 tomes sortie depuis un moment déjà chez Glénat, d'une autrice par ailleurs fort peu connue.
Hélas ! Hélassssssss ! Ce premier tome, qui commence tambour battant par un viol collectif histoire de mettre dans l'ambiance, est fort peu probant, je le crains, avec énormément d'évènements concentrés en 48 pages et une histoire qui paraît déjà tirée par les cheveux, sans parler d'enchaînements narratifs bien foutraques, même si les dessins séparément sont plutôt corrects... Seulement voilà, la BD c'est aussi l'art de l'agencement, de l'enchaînement, de la mise en mouvement, et là c'est malheureusement très amateur.
J'ai acquis le second volume histoire de confirmer ou infirmer, mais avec un tel départ, je crains de ne pas aller beaucoup plus loin.
C'est tout le problème de cette collection vécu de Glénat, à laquelle j'ai pourtant été biberonné depuis les années 90. Si elle a révolutionné le milieu de la BD historique, elle est aussi, il faut en convenir, très inégale, avec des thèmes originaux parfois très mal exploités, des séries qui démarrent bien mais qui s'effilochent au cours d'un nombre de tomes parfois pléthorique, et même des purges incommensurables, comme "Le vent des dieux" que j'ai relue récemment, et dont j'avais oublié la nullité crasse.
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Walder vit enfermé depuis sa naissance à cause d'une prophétie. Quand il en sort, c'est pour se retrouver enrôlé de force chez les Templiers. Dans ce premier volume, Walder ne cherche qu'à être libre, et pour avancer, il devra affronter d'abord son passé. Au même moment, une faute ignoble déclanchera la vengeance d'une sorcière aux dessins sinistres. Fait-elle partie de la prophétie?
Le rythme est rapide, il se passe beaucoup de chose en à peine quelques pages, au point que je me suis demandée parfois si je n'avais pas sauté une page ou deux. le trait est élégant, classique, et avec un je-ne-sais-quoi qui va bien avec la teneur chevaleresque et historique du récit. Parfois on ne comprend pas bien les motivations de Walder surtout vers la fin, mais bon, il a vécu enfermé tout le temps, a soif de liberté, c'est donc un peu l'ado rebelle. Et en même temps, on n'en est qu'au début de l'histoire...
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Le besoin de liberté prime tous les autres, y compris le désir de survie ! On ne peut asservir un homme et le garder vivant, lui ou ses descendants... un jour, même au péril de sa vie, l'un d'eux se révoltera !
Quiconque exerce une autorité s'en sert vilement, pour décider du destin des autres !
Une âme se peut dire généreuse quand elle prend plus de plaisir à donner qu'à recevoir.
- Dans une meute de loups, aucun n'est meilleur que l'autre !
Je rêvais du monde extérieur comme si c'était le paradis... Je n'y découvre que violence... haine !!