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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je me suis fait hacké, proprement hacké, menu menu ...
Je n'y ai vu que du bleu.
Et pourtant j'en ai lu, et de toutes les couleurs.
Pourtant j'avais pris toutes les précautions requises à la lecture de ce livre :
pas de tablette, pas de wifi, aucun appareil connecté, et surtout, surtout silence radio sur Babelio !
"Habemus piratam" est un roman policier écrit par Pierre Raufast, publié en 2018 chez "Alma, éditeur" et réédité en 2022 aux éditions des "Forges de Vulcain".
L'entrée de ce récit se fait dans l'ombre d'une petite église de campagne et sa sortie fait irruption sur le darkweb.
Il semblerait que Pierre Raufast soit un tantinet manipulateur !
Il vous fait en effet entrer en catimini dans le confessionnal du père Francis, dans un roman policier malicieux.
C'est original et adroit.
C'est écrit à l'encre de province, au pittoresque, avec des personnages moulés à la manière de Pierre Véry.
Le père Francis est le curé d'un petit village des hauteurs de la vallée de Chantebrie.
Il semblerait que le confessionnal y soit sa seule distraction.
Mais ne s'ennuierait-il pas un peu le père Francis, coincé qu'il est entre les tricheries au scrabble de ses deux meilleures grenouilles de bénitier de clientes et une vieille histoire de culotte égarée ?
Heureusement un mystérieux cyber-pénitent va venir lui offrir du tangible, du dur à pardonner, du passionnant à se goinfrer en confession ...
Le récit de Pierre Raufast est un roman policier qui se donne des airs bonasses mais qui finalement se révèle bien retors.
C'est bien écrit, astucieux et souple.
Bien malin qui en devinerait l'épilogue !
C'est un récit gigogne d'anecdotes égrenées au rythme des péchés capitaux.
Que Dieu me savonne, et qu'il pardonne à Pierre Raufast, c'est savoureux et diabolique !
Les victimes tombent comme des mouches engluées sur la toile.
Alors, bien sûr, si comme moi, vous ne passez pas vos vacances avec un ingénieur informatique, c'est parfois un peu technique dans les moulures.
Mais sans toutefois à aucun moment ne venir gêner le récit.
Et si l'en en venait à taxer Pierre Raufast d'exagération, il nous le prouve dans une édifiante postface, la réalité dépasse aujourd'hui sa fiction ...
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Chers et chères babelionautes ! PEPITE !
Plongez à pieds joints dans les arcades de la toile informatique du côté obscur ..le Darknet mais quelle intrigue ! Un confessionnal avec tous ses murmures, les rumeurs, les secrets de village que recueillent un prêtre qui s'ennuie un peu dans sa paroisse...mais un jour, arrive à ses oreilles une "drôle de brebis égarée" : un hacker repenti qui se basant sur les dix commandements, lui avoue des pêchés incroyables en péripéties ! .. C’est drôle, plein d'humour et d'intelligence, les informaticiens avertis vont " se régaler "; les novices ont un lexique à la fin du livre... le piège se referme sur le lecteur, prisonnière de l'histoire bref ce soir là ce n'est pas la pleine lune qui m'a tenu éveillé ! J'ai galopé dans l'histoire jusqu'au petit matin…

Une écriture rythmée et agréable, une imagination prolifique ! la messe est dite ! Merci Monsieur RAUFAST je vais continuer à vous lire avec délice ! Une belle découverte ! Amen !

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Sous ce titre en latin se cache un court roman dont l'intrigue, conforme à ce qui est indiqué en quatrième de couverture, est très originale : le père Francis, curé d'un petit village, reçoit en confession un mystérieux pirate informatique qui s'accuse de plein de forfaits. La forme, bien qu'inhabituelle, est assez classique, un peu à la façon des récits en randonnée pour les petits, ou à celle des Mille et une nuit. C'est d'autant plus efficace qu'il y a quelques surprises et retournements vers la fin. le glossaire informatique à la fin est assez énervant : la plupart des mots du glossaire ne sont mentionnés qu'une fois, par contre des tas de mots du même genre n'y figure pas. de brèves notes en bas de pages auraient bien suffi. Tout ce vocabulaire paraît assez indigeste par moments, surtout quand ça n'apporte rien à l'intrigue, mais il suffit de passez outre car c'est surtout le moyen de montrer le caractère de ce mystérieux hacker, tiraillé entre la nécessité d'opérer dans l'ombre et le besoin d'être reconnu. le résultat est un roman un peu potache, plein d'humour. En plus les aventures du hacker sont contés avec talent. Difficile de trouver un catalogue des dangers d'Internet plus ludique et plus jubilatoire. Une lecture sympa et bien agréable.
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Surtout ne fuyez pas en lisant ce titre latin : nul besoin de se replonger dans ses déclinaisons et ses souvenirs de versions latines pour profiter du joyeux moment que nous offre Pierre Raufast. Si vous m'aviez vue rigoler toute seule sous ma couette la semaine dernière, vous seriez déjà en librairie en train de vous procurer cet ouvrage. Les ingrédients : un curé, un hacker, un petit village et un confessionnal. Pour assaisonner le tout : une pointe de sel, une bonne cuillère de moutarde forte, du poivre et quelques épices dont seul l'auteur a le secret. Et cette fois-ci, pas de raviolis mais une histoire de confiture de figues qui fait que, plus jamais vous ne regarderez cet accompagnement sans qu'une terrible image ne vous traverse l'esprit.

Je suis encore novice en oeuvre de Pierre Raufast, je n'ai lu que La fractale des raviolis et je passe donc directement au numéro 4, actualité oblige mais avec la ferme intention de rattraper très vite les lectures manquantes. Néanmoins, si je comprends bien, la vallée de Chantebrie où se déroule l'intrigue de Habemus Piratam est un lieu incroyablement riche en péripéties de toutes sortes et donc particulièrement inspirant pour le romancier. Ceci dit, l'Abbé Francis commençait à s'ennuyer sévèrement dans son confessionnal. Les petits péchés de ses paroissiens, entre tricheries au scrabble et suspicion de mensonge lui semblaient terriblement fades et redondants. Il se prenait à rêver d'une énorme confession, un crime peut-être... Alors, l'arrivée soudaine d'un pirate informatique en cavale et pris d'un besoin irrésistible de confesser ses entorses aux dix commandements a sur L Abbé comme un effet revigorant. Lui qui a priori ne connait rien à l'univers technologique trouve là l'occasion d'upgrader son expérience des vicissitudes de l'âme humaine enrichie de nouveaux axes d'inspiration.

Je ne raconterai rien ici des confessions du monsieur, secret oblige. Je dirai simplement que cette drôle de rencontre entre la tradition (le curé d'un petit village) et la modernité (l'un des hackers les plus doués) provoque un délicieux décalage. On apprend des tas de choses sur la sécurité informatique (là par contre ça fout un peu la trouille), normal, c'est le métier de l'auteur, mais pas seulement. Car Pierre Raufast est romancier et ceux qu'il observe et qui constituent sa première matière ce sont bien les hommes. La technologie offre des moyens ; elle devient ensuite ce que l'on veut bien en faire. Au fil de l'exploration des dix commandements, bafoués comme il se doit, il nous offre une savoureuse galerie de comportements humains dont la maîtrise de la technologie ne fait qu'exploiter les failles. On s'amuse énormément, y compris lorsqu'il s'agit d'élucider la mystérieuse apparition d'une culotte dans un champ, cinquante ans après que cet épisode ait ému le village entier. Et comme toujours avec Pierre Raufast, il convient de se méfier des apparences...

J'avoue que je prends goût aux histoires pleines d'humour et d'intelligence de Pierre Raufast qui semble mettre un point d'honneur à divertir son lecteur avec des moyens bien loin d'être traditionnels. Sans jamais oublier les plaisirs de la table (enfin ça je dois encore le vérifier avec les romans 2 et 3 pour en être sûre). Habemus ingeniosum scriptorem.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Avec Habemus piratam, je découvre Pierre Raufast, auteur français de 48 ans (né en 1973 à Marseille). Ce roman est son quatrième et, autant le dire tout de suite, je vais aller lire les précédents (La Fractale des raviolis, La Variante chilienne et La Baleine thébaïde) ; même si, paraît-il, les thèmes sont différents.

Dans Habemus piratam, nous sommes placés derrière l'épaule de l'abbé Francis, curé d'un petit village de la vallée de Chantebrie depuis deux ans. Il s'ennuie ferme, ce curé, à n'entendre, en confession, que des péchés mineurs. Comme la dissimulation de la lettre W au Scrabble ! Pas enthousiasmant, tout cela. Heureusement pour lui arrive un hacker. Un vrai. Empli de suffisance, mais aussi d'humour. Et qui, telle Shéhérazade, va le tenir éveillé de vendredi en vendredi (jour de confession), avec ses exploits passés, comme autant des dix commandements brisés.

Pierre Raufast compose son roman comme les contes des Mille et une nuits : une trame principale qui relie les nombreux petits récits. Chacun est indépendant, en général, mais relié par un point commun à l'histoire principale. Parfois proche (le hacker en est le personnage principal), parfois éloigné (il s'agit d'une histoire qu'il a entendu). Dans l'ensemble, pas de déception ou de temps mort : les nouvelles se lisent sans coup férir, avec délectation ou, au moins, un sourire amusé aux lèvres.
Car l'auteur adopte sans cesse ce ton détaché qui fait passer les morts les plus atroces avec facilité. Comme un bon vin permet d'avaler sans sourciller le plat le plus insipide. Et, même si les cadavres ne courent pas les rues, les morts s'accumulent tranquillement. Sans gêner la digestion, tant l'ambiance générale est à la désinvolture.

Pierre Raufast parle, dans ce roman, de ce qui lui touche à coeur : l'informatique. Cela se ressent bien quand il évoque la légèreté avec laquelle la plupart d'entre nous ne prenons pas conscience de la vulnérabilité de notre système informatique. Nos ordinateurs sont des portes ouvertes pour tout bon hacker. Et cela amène parfois des conséquences fâcheuses.
Mais ce propos est juste une toile de fond. le principal de cette histoire, c'est ce jeu du chat et de la souris que mène le hacker et ceux qui le poursuivent. Avec habileté, Pierre Raufast nous surprend jusqu'au bout, de ficelles un peu trop grosses à des fils bien plus fins et très efficaces.

Habemus piratam est un ouvrage hautement recommandable et qui m'a fait passer de bons moments. J'attaquerai très prochainement La fractale des raviolis pour voir si je ressens le même entrain.
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Le père Francis, curé d'un petit village perdu, s'ennuie un peu en écoutant les confessions de ses paroissiens et surtout paroissiennes, de vieilles dames dont les pires turpitudes sont les tricheries quotidiennes au Scrabble. Alors quand un pirate informatique de haut vol débarque de nulle part pour lui raconter ses péchés en égrenant les 10 commandements (qu'il a bien sûr tous enfreints scrupuleusement), c'est peu de dire que le bon curé se prend au jeu et attend avec grande impatience l'heure de la confession quotidienne de ce mystérieux visiteur. Mais quand la vengeance s'en mêle et qu'une mystérieuse histoire de culotte égarée resurgit du passé, la vie du village risque fort d'en être bouleversée !

Avec Habemus piratam (titre ô combien bien trouvé qui m'a donné envie de dévorer ce roman avant même de l'ouvrir), Pierre Raufast s'amuse et nous amuse en nous contant une histoire qui semble n'avoir ni queue ni tête et où pourtant chaque élément, même les plus improbables, va finir par s'emboîter parfaitement pour le plus grand bonheur du lecteur. L'histoire commence de manière gentillette, nous offrant un ou deux sourires en découvrant les petites histoires des mamies voisines et néanmoins amies qui s'accusent mutuellement de tricherie et autres querelles sans importance. Elle monte en puissance avec les confessions du mystérieux pirate : racontées comme de petite saynètes indépendantes, chaque chapitre nous conte comment celui-ci a enfreint un des dix commandements tout en réalisant un exploit où l'informatique permet les pires coups fourrés et où le plus astucieux gagne systématiquement comme dans ces romans qu'on adorait lire enfant.

Oui, sauf qu'ici c'est la vraie vie : Pierre Raufast sait de quoi il parle et chacun de ces petits récits illustre une situation qui pourrait être véridique et où l'on découvre les multiples failles de ces objets connectés, de ces ordinateurs omniprésents, de ces systèmes de sécurité électroniques qui nous entourent. C'est agréable à lire, avec le bon niveau d'information, suffisamment détaillé pour qu'on comprenne de quoi il s'agit sans entrer trop dans les détails techniques qui pourraient rebuter ceux qui ne s'intéressent pas du tout au domaine. On découvre ainsi des histoires toutes plus rocambolesques les unes que les autres, une ville plongée dans la nuit noire (et les conséquences funestes de la panne que le pirate n'avait pas anticipées), le vrai faux vol de la Joconde ou comment tous les systèmes de sécurité du Louvres n'empêchent pas un cambrioleur déterminé d'agir et même la manière d'accéder quand même à un système informatique quand son propriétaire est au fait des règles de sécurité en vigueur et à tout fait pour se protéger (tout...sauf le côté humain qui sera toujours la faille imparable). Jusqu'ici, pour moi qui connaît un peu le domaine, j'étais restée un peu sur ma faim, trouvant ce livre sympa sans plus, intéressant dans ce qu'il nous met en garde contre les dangers d'un monde numérique omniprésent mais sans rien de vraiment révolutionnaire.

Mais vers la fin du roman, tout s'accélère et c'est là que j'ai trouvé que Pierre Raufast faisait preuve d'un vrai talent : loin de la conclusion que j'avais anticipée et vue venir depuis le début et qui n'était qu'un leurre, l'auteur enchaîne fausses pistes, retournements de situation jubilatoires et autres surprises, ajoute quelques pointes d'humour bien senties et réussit même à intégrer nos mamies infatigables scrabbleuses du début à son histoire ! Habemus piratam réussit alors une parfaite mise en abyme, après l'arroseur arrosé voici le pirate piraté et le lecteur bien content de s'être fait avoir et encore stupéfait par la maîtrise assumée de l'auteur. Une belle découverte et un vrai plaisir de lecture qui me donne envie de découvrir illico les autres titres de l'auteur (et d'éteindre immédiatement cet ordinateur maudit qui me trahira un jour... mais que ferais-je sans Babelio !).
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Cher Pierre,

Lorsque j'ai eu fini de lire ton roman, je me suis dit que j'allais revenir aux fondamentaux, que pour t'écrire, j'allais ressortir mon carton de cahiers carreaux seyes et de crayons à papier, et puis je me suis connectée sur Instagram pour voir si tu avais un compte qui me donnerait ton adresse... Là, j'ai vu comme il allait être difficile de réutiliser les anciens outils de communication!

Ton livre, passionnant du début à la fin, m'a permis de me prendre pour un hacker de haute précision le temps de ton histoire. Ton intrigue m'a, à partir de la première page, harponnée, et ensuite, je ne pouvais plus que suivre l?évolution de ton récit. Ces échanges entre le prêtre de ce petit village et ce génie de l'informatique, pirate du net, se sont révélés savoureux, drôles et saupoudrés de milliers de références qu'il devenait amusant d'essayer de décoder. Une énigme 2.0, écrite avec malice, humour et dont je n'ai pas vu la fin arriver.

Pour moi, ce fut une très bonne aventure livresque qui m'a donné l'envie de découvrir tes autres écrits, et qui m'a incité à réfléchir à mon comportement de surfeuse du web, à cette place importante que j'accorde aujourd'hui à mes outils connectés.

Et, finalement, après mûre réflexion, je ne vais pas procéder à un sevrage numérique que je serais incapable de respecter, mais par contre, j'envisage sérieusement d?arrêter la confiture de figues, trop dangereuse!!!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Un pirate informatique se confesse auprès de l'abbé Francis, n'ayant respecté aucun des dix commandements. Un piège semble néanmoins se refermer autour du confesseur, dont on ne perçoit pas complètement la nature au début…

Je voudrais remercier Joséphine2 pour m'avoir fait découvrir cette sympathique et étonnante petite histoire, laquelle semble en effet lorgner un peu du côté de JM Erre. La construction est originale, se présentant comme une succession de petites histoires (parfois un peu techniques...)ayant ce cyberpénitent comme dénominateur commun. Une mention spéciale pour la pirouette finale, plutôt malicieuse. C'est léger, sans prise de tête, assez agréable quoi !
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Au milieu des petites triches au Scrabble et des querelles ingénieuses entre voisins, monnaie courante dans la vallée de Chantebrie, l'abbé Francis se trouve soudainement confronté à un pénitent bien plus passionnant que les autres : un des meilleurs hackers de tous les temps, persuadé qu'il ne lui reste plus très longtemps à vivre et décidé à racheter ses crimes. Commandement après commandement, Francis découvrir des histoires rocambolesques, où les hackers façonnent le monde selon leurs envies, par le seul pouvoir de leur clavier d'ordinateur. Une plongée palpitante dans le monde de la sécurité informatique… mais pas seulement.

Pierre Raufast entrecroise le quotidien morne en apparence d'un petit village de campagne avec des épopées numériques d'un génie inégalé, nous faisant rire des portraits humoristiques d'une ribambelle de personnages : Georgette et Claudine, vieilles dames spécialistes des coups bas, Monsieur S., esclave de ses sens, Jessica, créatrice adepte de petite escroquerie, … Comme dans ses autres romans, les histoires se succèdent, mais ne se ressemblent pas. le mécanisme de ce roman gigogne paraîtrait presque un peu trop facile, avec son curé bonhomme et son confessionnal, jusqu'à ce qu'un retournement imprévisible change la donne du tout au tout et nous accroche jusqu'à la chute, ô combien hilarante !

Comme ses autres romans également, celui-ci est extrêmement précis et bien documenté – et fait parfaitement illusion lorsqu'il s'agit de croire à la véracité des faits. Contrairement aux autres cependant, celui-ci porte sur un domaine bien connu de l'auteur : l'informatique, son métier depuis plus de vingt ans… et le mien depuis plus d'un an. Pour moi qui ait du apprendre à la sueur de mon front toutes ces notions inconnues (bien évidemment non-enseignées à Sciences Po où j'ai étudié), quel plaisir de pouvoir utiliser ces connaissances nouvellement acquises pour rire des histoires de Pierre Raufast ! SSL, clé WEP, sandboxing, TLP, autant de concept de mon quotidien que j'ai retrouvés détournés, utilisés pour des aventures palpitantes – il y a de quoi devenir mordu d'informatique ! Si vous venez du monde de l'informatique, n'hésitez pas à commencer votre lecture par le Glossaire en fin d'ouvrage : il est délicieusement ironique et parfaitement à propos.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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" Mais quelle idée drôlement géniale ce roman, d'une imagination débordante d' originalité" voilà ce que j'avais écrit pour La Fractale des raviolis, je réitère pour celui-ci. C'est webement génial. Je suis fan. Comment peut-onadorer un roman dont une grande partie du vocabulaire nous est étranger ? Dark web, microprocesseur, botnet... oulala besoin d'une traduction moi . Et bien avec Pierre Raufast c'est possible : ) .Le chapitre " botnet présidentiel" est tout simplement jubilatoire . Tout est d'une finesse, d'une intelligence et d'un comique ! Bref, lisez-le !
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