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3,66

sur 590 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comment ne pas comprendre la réaction d'une femme trompée quand elle entend ceci de la part de son mari infidèle : « Je suis désolé, ma chérie, je l'ai sautée par inadvertance. »
Et j'avoue qu'il n'en fallait pas plus pour pousser ma curiosité et savoir comment cette femme comptait se débarrasser de son mari.

Un roman qui recoupe plein de petites histoires interconnectées par des petits éléments mais qui se complètent agréablement bien.
J'ai trouvé cette lecture distrayante mais pas particulièrement jouissive. Ce roman se lit vite mais il m'a manqué le petit plus parce que tout simplement à cause de cette entrée en matière je me suis faite avoir sur la marchandise.. je m'attendais a un vrai polar avec beaucoup d'humour.. oh oui il y en a mais pas tant que je l'aurais pensé. Et j'ai trouvé la fin un peu faite à l'arrache... mais bon c'est un premier roman.
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En cette période de congés, il est in-dis-pen-sable d'entretenir son intellect pour ne pas rentrer au travail avec des spaghettis à la place du cerveau.
En l'occurrence, ici, ce serait des raviolis.

Bon, qu'est-ce que je disais ? Il semble que je m'enlise dans la sauce tomate.
Je disais donc que ce roman empêche de s'endormir... Mieux vaut donc le lire d'une traite !
Car on démarre d'une scène de (volonté de) crime à l'aide de raviolis empoisonnés, pour passer par une scène croustillante dans un café, puis on arrive à des médailles de la Vierge très spéciales, à un enfant friand de souffrances animales, à la peste bubonique... j'arrête.

Chaque chapitre de ce « roman » commence par ce qui termine le chapitre précédent. Rien de moins banal, me direz-vous. Mais ici, cela ne forme pas une histoire linéaire, mais une fractale. Ah ah ah ! Nous y voilà ! Je vous avais parlé des raviolis, passons maintenant aux mathématiques. Car une fractale, c'est « un objet mathématique, telle une courbe ou une surface, dont la structure est invariante par changement d'échelle ». Bon, moi, mon dada, c'est la littérature...donc vous avez tout compris ou vous faites semblant...Si je vous dis composition en gigogne, comme des poupées russes, vous saisissez ? Ouiiiiiii.....je vous reconnais bien là ! Parfait.
C'est donc la composition de ce roman. Et une fois qu'on arrive à la plus petite poupée, on rempile le tout pour déboucher sur...les raviolis !

Bref, je me suis amusée à ouvrir ces poupées gigognes, en revenant quelquefois en arrière parce que – je me répète – mon cerveau est un peu ramolli par le congé ou par le gigondas, comme vous voulez, mais ceci n'était rien qu'un amusement. Une petite distraction entre les fêtes.

Du saumon fumé à la dinde, sautez sur les raviolis. Ca rend intelligent.
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Un livre d'histoires pour se changer les idées, pour se donner des idées (« par inadvertance », bien évidemment) mais aussi pour imaginer des petits contes qui feraient briller les yeux des enfants avec autre chose que de la fièvre ; en pleine nuit, c'est toujours plus drôle, le temps que la dose de paracétamol commence à faire effet, j'attaque : « il était une fois... ».

Qu'est-ce que les parents sont capables d'imaginer lorsque les petits ne s'endorment pas. Personnellement, je mesure l'ampleur du fossé qui me sépare de l'imaginaire de Pierre Raufast. Je suis restée très longtemps en compagnie de deux personnages très emblématiques (à la maison du moins) : le petit pois et la carotte, et ça avait bien fonctionné lors d'otites carabinées, d'ailleurs plus de dix ans se sont écoulés et les (grands) enfants s'en souviennent encore, c'est dire mon succès ! J'y ai beaucoup pensé en lisant ce livre et « l'Autoportrait » explicatif donné par l'auteur à la fin du livre a fait remonter à la surface plein de souvenirs de chambre d'enfants.

C'est pourquoi je crois que cet auteur s'est fait plaisir en écrivant ces nuées de petites histoires qui touchent à tout (un peu d'histoire, un peu de science-fiction, un peu de rêve et même une pincée de frayeur), qui touchent à la famille beaucoup, plaisir qu'il a poursuivi en les imbriquant les unes avec les autres à n'en point douter.

Demeure la question de Walktapus posée en 2014 : « J'avoue que je n'ai pas compris ce qu'il pouvait y avoir dans le dossier rubis.location.kmz. Si quelqu'un a des lumières ? ». Rien ne s'est allumé de mon côté, si quelqu'un a une idée… je pousse le billet. C'est peut-être ce qui m'a manqué, trop courtes les histoires. Normal, vingt minutes une dose de Doli, ça va mieux et les yeux se ferment^^
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Roman iconoclaste et déjanté qui se lit en moins d'une journée, c'est comme ça que je qualifierai La fractale des raviolis. Ce premier roman a fait l'effet d'une petite bombe : frais et léger sans pour autant perdre ses qualités littéraires, ce livre se savoure comme un bon smoothie par période caniculaire et a fait de nombreux émules.

Le point de départ de notre roman est le suivant : une femme trompée par son incapable de mari, décide une bonne fois pour toute d'en découdre avec le sieur cocufiant en l'empoisonnant. Il l'avait cherché le saligaud ! L'arme du crime : un plat de raviolis parfumé à la digitale, et hop, crise cardiaque et on en parle plus ! Et puis au moment de l'apothéose finale, rien ne se passe comme prévu. Et donc là on se dit que la suite des chapitres sera la conséquence logique et loufoque de cette tentative d'assassinat foireuse. Et bien vous vous mettez le doigt dans l'oeil car il n'en est rien. Pierre Raufast décide de nous livrer une succession de petites histoires toutes liées les unes aux autres par les fils croisés du hasard mais qui n'ont rien à voir avec notre empoisonnement initial. Et le pire c'est que ce micmac fonctionne, m'embarquant avec délectation au gré de l'imagination fertile de Pierre Raufast. Où il est question d'un médaillon de vierge, d'un enfant surdoué atteint d'une maladie de l'oeil rarissime ou bien encore d'un arnaqueur de vieilles dames. Et encore d'autres histoires légères et revigorantes.

Franchement ce roman ne mange pas de pain, se lit vite et bien et laisse un goût sucré et pétillant dans la bouche. En revanche, ne le prenez pas mal si je dédaigne un plat de raviolis ;)
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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J'ai été surprise à la lecture de ce livre, je ne m'attendais pas à ce style.
J'ai été conquise par l'originalité de la construction de ce livre. L'enchaînement, l'articulation des histoires m'a beaucoup plu. Tous les personnages sont originaux et ont une particularité qui retient l'attention.
Ce petit roman se déguste avec plaisir.
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C'est un roman qui sort du lot de par son inventivité car c'est un livre gigogne où vous découvrirez :

Le mari infidèle et le plat de raviolis.

Ce qu'est le syndrôme Sheridan.

Qui a dit cette phrase et pourquoi : “Toi, petit, si tu flirtes trop avec la vérité, attends-toi à devenir fou.” 

L'arnaqueur, détrousseur de 5 veuves qui invente des histoires à la gloire des défunts maris.

Et qui est ce Jean-Baptiste Nuiratte de Martigues, né le 8 juillet 1699, immunisé contre la peste et qui conserve des restes contaminés de cette maladie dans des bocaux, qui change de nom, et profite de sa nouvelle fortune…

Vous imaginerez les vierges de barhofk qui ne peuvent être prisent en photo.

Vous serez au coeur d'une quête d'un rubis familial.

Quelles sont les cinquante façons astucieuses de tuer une sauterelle ?

Les rats-taupes et leur résistance légendaire n'auront plus de secret pour vous et vous connaîtrez le destin du plat de raviolis qui fait partie du Grand Tout, lors de l'ultime chapitre.

Quel est le lien entre toutes ces petites histoires, qui commencent là où la précédente s'est terminée ? Des histoires qui ne vont jamais s'achever comme prévues et qui sont la suite d'un engrenage mis en place il y a un certain temps déjà…

J'ai trouvé ce livre plaisant à lire, les chapitres sont courts et se lisent donc rapidement, certaines histoires sont vraiment bien trouvées comme le génie de Franck Vermüller, le don de Paul Sheridan, l'arnaqueur des cimetières…

J'ai lu La baleine thébaïde du même auteur, juste après celui-ci et je n'ai pas été déçue !
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Sympa. Des raviolis qui se lisent facilement et rapidement, au rythme soutenu avec des pages courtes. Un peu déjanté. Fait, par moment, penser au parfum de Suskind. Plusieurs histoires dans une histoire, qui part parfois dans tous les sens, à la manière d'un feu d'artifice : un coup faut suivre la verte, un coup la rouge. L'auteur le dit lui-même que c'est plusieurs histoires mis bout à bout. Agréable pour une petite détente.
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Pierre Raufast est né à Marseille en 1973. Ingénieur diplômé de l'Ecole des Mines de Nancy, il vit et travaille à Clermont-Ferrand. Auteur de deux ouvrages sur le management en entreprise, La Fractale des raviolis, son premier roman, est paru il y a quelques semaines.
Après dix ans de mariage, découvrant que Marc la trompe, sa femme décide de le tuer en empoisonnant un plat de raviolis. Au moment de passer à table, un contretemps risquant de faire une victime supplémentaire place l'épouse devant un cas de conscience…
Ce ne sont là que les toutes premières lignes de cet étonnant roman tout en ricochets et rebondissements inattendus. Construit comme les Contes des Mille et Une Nuits ou mieux encore, les poupées russes et leurs emboitements gigognes comme le suggère le titre (« Les objets fractals peuvent être envisagés comme des structures gigognes en tout point »), chaque court chapitre étant une petite histoire à lui tout seul qui s'enchaîne astucieusement avec le suivant, avant que le roman ne s'achève en bouclant avec son ouverture. On saute du coq à l'âne, des rats-taupes à un arnaqueur de veuves éplorées, on voyage dans le temps avec l'épidémie de peste à Marseille en 1720, on s'interroge sur ce qu'on lit, les vierges de Barhofk, ces oeuvres d'art, existent-elles réellement ? Et le syndrome de Sheridan, cette pathologie rare qui vous permet de voir les rayons infrarouges ? Mais surtout on écarquille grand les yeux devant le délire imaginatif de l'écrivain, curieux de savoir ce que nous réserve la page suivante.
C'est très amusant souvent, léger toujours et fort agréable autant que rapide à lire. Il est encore trop tôt pour dire si Pierre Raufast est un grand écrivain en devenir, ce qui est sûr par contre, c'est qu'il a beaucoup de talent pour observer le monde qui l'entoure et que ce bouquin est réussi.
Il y a néanmoins un point que j'aimerais éclaircir (avis à la population, donc) : page 84, je lis cette phrase abrupte « Tarte aux pommes et fin du monde », or il s'agit du titre exact du premier et excellent roman de Guillaume Siaudeau, qui lui aussi habite à Clermont-Ferrand et se fait éditer par Alma ! Curieuse coïncidence, non ?
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Une épouse trompée par inadvertance, voilà comment commence ce roman.
Par inadvertance, voilà le mot de trop pour cette femme moult fois bafouée. Sa décision est prise : elle va tué son mari ! Son plan est échafaudé : de la digitaline dans les raviolis préférées de son mari.
Mais tout s'écroule et tout s'emballe quand la voisine déboule pour faire garder son fiston...
Et là, les histoires vont s'enchaîner au fil des chapitres, des histoires dans des histoires, une vraie poupée gigogne !
On a hâte à chaque chapitre de découvrir où cela va nous faire atterrir et quels personnages vont débarquer.
Au final on s'y perd un peu, mais c'était un bon moment de détente...
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Une femme usée par son mari volage décide de l'empoisonner avec un plat de raviolis. Alors que le plat fumant est sur le point d'être avalé, une voisine sonne à la porte, demandant au couple s'il peut garder son fils. Une situation d'urgence qui s'amplifie lorsque le petit lorgne avec envie le mortel repas…

Mais vous n'en saurez pas plus, ou du moins pas tout de suite, car une autre histoire démarre, lorsque la femme paniquée par la vue de l'enfant bavant devant le plat de raviolis se souvient de son père qui avait un sens inouï du rebondissement pour se sortir des situations inextricables. Nous passons ainsi d'une histoire à une autre, imbriquées à la manière de poupées russes. Un roman gigogne donc, avec des chapitres courts aux allures de contes pour adultes, relatant des histoires de rats-taupes, de peste à Marseille au 18eme siècle, d'enfant doué de vision infrarouge utilisé comme détecteur de mensonges…

Tel un conteur, Pierre Raufast possède visiblement un don pour vous embarquer dans ces histoires. Nous pouvons d'ailleurs observer pas mal de correspondance avec le conte, dans la part de fantaisie et de délire caractéristique, et cette fausse légèreté capable de faire passer du tragique sans sourciller.

Un roman très habile, qui se dévore aussi vite que s'avale une assiette de raviolis. Mais prenez votre temps, ce serait dommage que vous vous brûliez le palais…
Lien : http://casentlebook.fr/la-fr..
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