Arthus Trivium, tome 1 : Les anges de Nostradamus

La bande dessinée se lit assez facilement.
Les dessins sont assez sombres et les traits des personnages sont assez durs. J'aurais peut-être aimé que certains d'entre eux soient dessinés avec un peu plus de sympathie ou des traits moins fermés.
Concernant les décors c'est la même chose, l'univers est assez sombre et les couleurs utilisées sont essentiellement du marron, noir, gris et bleu foncé.

La bande dessinée semble intéressante. Par contre c'est vraiment un début d'histoire. En effet elle est considérée comme un premier tome mais je pense que c'est plutôt un prologue ou une explication de l'histoire à venir. C'est d'ailleurs un peu frustrant qu'elle se termine de cette façon.
On entre doucement dans l'univers de l'auteur et surtout d'une autre époque.

J'avoue ne pas avoir complètement compris le but de l'histoire. Est-ce que par la suite, le lecteur va être confronté à la vie du jeune roi ou à la quête du trio et pourquoi pas à défendre le vieil homme.
Personnellement, je trouve que les idées s'enchaînent un peu trop rapidement pour un début d'histoire. Sincèrement j'hésite un peu entre un prologue et une sorte de résumé de l'histoire à venir.
Ce premier tome ne nous aide donc pas beaucoup à découvrir ce qui va se passer dans les prochains albums.

La fin est assez mystérieuse et nous donne envie d'en savoir plus et de lire la suite.
En résumé c'est une bande dessinée qui commence assez bien selon moi mais j'espère que ce sera un peu plus clair dans les prochains tomes

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Les disciples de Nostradamus parcourent une France étouffée par la Peste et l'obscurantisme, alors que les guerres de religion font rage...
Bien qu'il soit très introductif, j'ai beaucoup aimé ce 1er tome qui nous présente tour à tour des personnages complexes auxquels je me suis facilement attachée. Augustus, Arthus, Angélique et Nostradamus lui-même, cela fait beaucoup de personnages principaux mais chacun a le droit à ses petites aventures. Petit bémol pourtant, je ne comprends pas pour quelle raison la série porte le nom d'Arthus qui n'est clairement pas le héros de ce tome 1, pour moi il forme un binôme indissociable avec Augustus. Dommage, je ne comprends pas du tout ce choix... Alors qu'Angélique occupe bien davantage le devant de la scène et apparaît comme une femme forte, peu impressionnable, dès les premières pages. Elle est véritablement le personnage qui m'intrigue le plus, bien que la dynamique Arthus / Augustus m'ait fait passer un très bon moment.
Le graphisme m'a fait faire un impressionnant bon dans le temps. Les couleurs et le traits sont beaux même lorsqu'ils tracent les visages les plus inquiétants. Je ne sais pas vous, mais j'y ai retrouvé quelque chose de Milo Manara...

J'ai aperçu de premier tome plusieurs fois dans les rayons de la librairie que je fréquente souvent et cet album m'a tout de suite plu. Il est pourtant rare que j'achète une BD sans m'être renseignée sur l'histoire, avoir lu une preview ou des critiques. Et bien voilà mon argent bien dépensé!
Je me suis laissée tenter notamment par la première page de la BD qui est magnifique. C'est le premier atout de cet album, les dessins et les couleurs. Les traits des personnages sont fins, les scènes de cape et d'épées sont vivantes et précises. J'ai en plus apprécié les flash-back insérés au cours du récit. Les dessins expliquent les 4 étoiles attribuées.
Concernant l'histoire, je la trouve pour l'instant bien ficelée, les personnages sont bien identifiés, le lecteur ne se perd pas dans les différentes actions, et la magie ainsi que le personnage de Nostradamus apportent la touche de mysticisme qui contribue à densifier l'énigme.

Au départ, je pensais que c'était dessiné par Marini puisque j'ai vu le collant sur le premier tome. Mais finalement non, c'est Landa (qui ça?) 😅 Sauf que cet artiste à sérieusement tout pour déclasser le roi des bd. Les dessins sont détaillés, raffinés, dynamiques, bref ajoutez tous les synonymes, ils sont juste parfaits. 😍 J'ai passé plus de temps à examiner chaque case qu'à lire. 😏 .
Côté scenaristique, j'ai décelé quelques lacunes. La majeure, cest qu'après ma lecture des deux tomes, je me demande encore pourquoi c'est le nom d'Arthus Trivium qui figure comme titre, il n'a rien fait de plus que les autres. de plus, le roi des démons avait hâte de voir Arthus, mais ne lui a pas parlé quand il l'a vu... .
Bref, grâce aux dessins, je vais continuer de lire la série, j'ai déjà le 3e chez moi. 😉

France, 1565. Voilà dix ans déjà que le médecin et astrologue Michel de Nostredame alias Nostradamus, a publié « Les prophéties ». Depuis lors, sa réputation ne cesse de croître dans toute la France mais aussi à l'étranger.

Le maître reçoit de nombreuses lettres de sollicitations dans des affaires mystérieuses mais il est âgé, fatigué et sa santé fragile l'empêche de répondre à ces demandes.

Ses trois jeunes disciples Arthus Trivium, Angélique Obscura et Angulus Dante, parcourrent en son nom le pays pour élucider des énigmes que ni la religion, ni la science ne peuvent résoudre.

Mais en leur absence, le maître reçoit un coffre dans lequel se trouvent un chat et une chouette en bois sculptés accompagnés d'un mot énigmatique : « Bientôt ! » , objets qu'il avait offert à ses enfants, morts de la peste noire en son absence, il y a de cela de très nombreuses années. Il prend peur alors pour sa vie et celle des siens.

Tout le monde connaît l'apothicaire, astrologue et prophète Michel de Nostredame, plus connu sous le nom de Nostradamus et auteur des fameuses prophéties qui font couler beaucoup d'encre depuis plusieurs centaines d'années !

Je ne m'intéresse pas forcément à ce personnage ô combien sulfureux, ce n'est donc pas pour cette raison que j'ai eu envie de lire le premier tome d'Arthus Trivium mais pour son sujet et son graphisme.

En le feuilletant, j'ai en effet eu le coup de foudre pour les planches sombres et élégantes de Juan Luis Landa qui sont de toute beauté. le scénario signé Raule n'est pas en reste : il exploite les peurs de cette période, cette Renaissance où la religion est omniprésente et omnisciente et où les sorcières brulent encore sur des bûchers.

Après les dix pages introductives, le récit s'oriente vers les trois disciples du maître

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Un sacré univers, très sombre, qui met en scène Nostradamus et ses disciples. J'ai aimé le côté très noir et l'aspect historique. Je lirai la suite pour sûr ! Je recommande ! J'ai aussi beaucoup aimé les illustrations.

Étant très très cartésienne, j'avoue que tout ce qui est du domaine des prédictions ne m'intéresse pas du tout quand bien même elles émaneraient d'un personnage célèbre tel que Michel de Nostredame alias Nostradamus. Néanmoins j'étais assez curieuse de découvrir comment l'auteur allait aborder la vie de ce personnage.

J'ai beaucoup apprécié le parti pris de l'auteur d'entourer Nostradamus de trois disciples, chacun ayant sa propre personnalité. Tous les trois partagent un profond respect pour celui-ci mais pas forcément une foi aveugle en ses « dons ». J'espère que les autres tomes permettront d'en apprendre plus sur Arthus, Angélique et Angulus.

Le hasard faisant bien les choses, juste avant la lecture de l'ouvrage, je suis tombée sur une émission de radio parlant justement de ce célèbre prophète. Des points abordés par les animateurs se retrouvent d'ailleurs dans la BD bien que celle-ci soit romancée.

Les graphiques m'ont plutôt plu tout comme l'atmosphère que l'illustrateur a insufflé à la BD avec sa dose de mystère, de noir mais aussi de lumière. L'ensemble sans être un coup de coeur m'a permis de passer un très bon moment de lecture. Je n'hésiterai pas à continuer la série dès que les autres tomes paraîtront mais surtout dès qu'ils seront disponibles à la bibliothèque.

A la fin de ma lecture, j'ai eu très envie de me renseigner un peu plus sur ce personnage qui longtemps après sa mort porte toujours autant à débat.

Arthus Trivium est une BD que je conseille les yeux fermés aux amateurs d'ouvrages mêlant habilement histoire, fantastique et mystère mais également à toutes les personnes intriguées par l'énigme que demeure Nostradamus.
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Les Anges de Nostradamus, premier tome de la série Arthus Trivium, met en scène un Nostradamus vieillissant et fatigué. le médecin et astrologue, référence en son domaine, garde de nombreux clients, est consulté par les puissants du royaume de France. Hanté par son passé - la disparition de sa première femme et de ses enfants, emportés par la peste - se sentant menacé, il confie ses missions à trois disciples, emmenés par Arhus Trivium ; à eux désormais de résoudre d'étranges énigmes où se mêlent triviales escroqueries et mystères (quasi ?) surnaturels. Ce volume initial pose la situation, mais sans les pesanteurs qui ralentissent souvent les ouvertures, tant Raule tisse un scénario qui nous tient en haleine, mêlant plusieurs histoires et laissant, bien entendu, de nombreuses questions en suspens. le récit, qui se déroule en 1565, navigue entre fantastique et horreur, étrangeté et gore, références historiques et pointes d'humour. le mélange, qui aurait pu être indigeste, s'avère parfaitement dosé.
Le propos de Raule est magnifié par le sublime dessin de Landa. Avec une énergie cinématographique, alternant avec maestria les angles de vue, il joue avec les lumières, taches étincelantes dans des cases souvent sombres, à la manière du Greco. Clairs-obscurs, jeux de miroirs et d'ombres, il se place sous les auspices De La Renaissance finissante, du Caravage, du Siècle d'or espagnol. Une attention particulière est portée aux êtres vivants, chevaux, humains ou même simple puce, reproduite comme dans un manuel d'anatomie. Virtuose !
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