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A l'origine, Harry Dickson est le personnage principal d'une série de romans de gare allemands écrits entre 1907 et 1908.
A cette époque, les fascicules proposaient des aventures apocryphes de Sherlock Holmes, ce qui n'a pas vraiment plu aux ayant-droits d'Arthur Conan Doyle, obligeant les éditeurs à renommer leur héros en Harry Taxon.

En 1927, un éditeur gantois fait traduire les fascicules en néerlandais et, à cette occasion, le personnage devient Harry Dickson, le "Sherlock Holmes Américain".

En 1929, une version française est mise sur les rails et Jean Ray est embauché en tant que traducteur. Travaillant à partir des versions néerlandaises, il traduit et corrige une quarantaine de fascicules avant de se mettre à réécrire totalement les intrigues, en laissant de côté les textes d'origine et en s'inspirant simplement des illustrations de couverture.
Entre 1931 et 1938, sur les 178 aventures d'Harry Dickson publiées en français, 106 étaient en réalité signées Jean Ray !

Ce Librio est composé de deux des Harry Dickson signés Jean Ray: le châtiment des Foyle et Les Vengeurs du Diable.
Très portés sur les ambiances, ces deux courts textes mettent en scène le « Sherlock Holmes Américain » dans des aventures fleurant bon les Séries B des 30's, avec savants fous, meurtres mystérieux, singes géants et autres chinois coupeurs de têtes.
Certes datés, ces récits n'en gardent pas moins un charme fou et je dois avouer avoir bien envie de poursuivre ma découverte d'Harry Dickson !

Quel dommage qu'ils ne soient plus édités et qu'on soit, du coup, obligés de se rabattre sur de vieilles éditions difficilement trouvables...
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Une découverte de l'auteur avec ces deux nouvelles, qui me laisse sur ma faim.

J'ai eu le sentiment de nouvelles écrites un peu à la va-vite. On n'a pas le temps d'entrer dans une ambiance, ni de faire connaissance avec les personnages. C'est rapide, avec assez peu de descriptions. On fleure avec le fantasmagorique et l'extravagance, et on saute souvent tellement vite d'une scène à une autre que l'effet en devient parfois risible, au détriment de tout réalisme ou crédibilité.

Je n'ai pas du tout retrouvé la qualité des Sherlock Holmes, avec leur côté réflexion et détails dans l'enquête. Certes Harry Dickson est aidé d'un acolyte, mais j'ai eu le sentiment d'être plus proche de la farce et de la parodie que d'un bon polar.

Ceci étant, vu leur format feuilleton, je pense que ces nouvelles passeront beaucoup mieux en format BD.

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L'histoire de l'édition des "Aventures d'Harry Dickson" est aussi rocambolesque que le contenu de ces nouvelles fantastico-policières. Jugez-en.
Le nom d'Harry Dickson apparaît pour la première fois en 1913, au cinéma, dans un "sérial" en six épisodes, réalisé par René Plaissety.
Auparavant, 230 fascicules étaient parus en allemand de 1907 à 1911, ayant pour thème des pseudo-aventures de Sherlock Holmes. le nom d'Harry Dickson n'y apparaît pas mais les intrigues seront reprises dans les fascicules suivants.
De 1927 à 1935, 180 fascicules paraissent en néerlandais sous le titre "Harry Dickson, de Amerikaansche Sherlock Holmes".
De 1929 à 1938, 178 fascicules paraissent en français, sous le titre "Harry Dickson, le Sherlock Holmes américain". Les 19 premiers ont été traduits par un inconnu, tous les autres traduits, corrigés ou entièrement créés par Jean Ray.
A cette époque, Jean Ray (1887-1964), n'est pas un inconnu. Il écrit depuis 1908 dans des journaux où il alterne reportages et nouvelles. Son premier recueil paraît en 1925 : "les Contes du Whisky" dont le contenu (sulfureux) est aussi brûlant que l'alcool désigné dans le titre. Il est classé d'(à déconseiller) par la censure catholique de l'époque !
La référence à Sherlock Holmes est manifeste : même allure physique, même façon d'opérer (peut-être un peu moins de flegme et un peu plus de vivacité) et un fidèle compagnon (Watson est ici remplacé par Tom Wills). La différence essentielle est que l'énigme n'est pas seulement policière mais dérive souvent vers le fantastique, voire le surnaturel. de quoi en tous cas entretenir un suspense haletant, où le mystère côtoie l'angoisse, avec par ci par là quelques notes d'humour...
Quelques titres pour vous donner une idée : "Le châtiment des Foyle" suivi de "Les Vengeurs du Diable" (Librio tome 1), "Les étoiles de la mort" suivi de "Le studio rouge" (Librio tome 2), "Le fauteuil 27" suivi de "L'énigmatique Tiger Brand" (où l'auteur se met en scène) (Librio n° 3), et ainsi de suite...
Attention, avant de vous lancer dans la lecture des "Harry Dickson", ne vous attendez pas à un ouvrage littéraire (bien que les nouvelles soient remarquablement écrites) : c'est plutôt de l'ordre des illustrés, ou des "comics" comme disent les américains, avec peu ou pas de psychologie, mais de l'action et du mystère en veux-tu, en voilà. Maintenant, si vous aimez ça, vous aller vous régaler...

Les amateurs de BD pourront continuer l'aventure avec deux séries : la première (ma préférée), signée Christian Vanderhaeghe et Pascal Zanon, d'après les livres de Jean Ray, chez Dargaud (13 volumes); la seconde, signée Richard D. Nolane et Olivier Roman, d'après des histoires originales (13 volumes également, chez Soleil)

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Miss Delphina est une romancière mystérieuse qui vit dans une immense tour. Elle y vit recluse et surveille son entourage avec une longue vue. Elle s'inspire de ce qu'elle voit pour écrire ses romans. C'est alors qu'elle voit d'étranges préparatifs dans une des pièces secrètes de la prison. A quelles expériences se livrent les hommes qui y travaillent ?
J'ai beaucoup apprécié les dessins, je les ai trouvés très réalistes.
J'ai aimé le scénario à la Sherlock Holmes.
Un prisonnier mis à mort grâce à une nouvelle machine mystérieuse. Son corps emmené pour autopsie mais le lendemain, le docteur qui devait l'autopsier est retrouvé assassiné et le corps du prisonnier disparu. La romancière est également introuvable. Des sons étranges proviennent de la tour de la romancière. Pleins de mystères à résoudre.
Des manoirs froids, des vols, des assassinats, presque pas d'indice, de l'aventure. Un vrai bonheur pour les amateurs d'enquêtes.
Harry Dickson est le Sherlock Holmes américain que je vous invite à découvrir. Je lirai avec plaisir le tome 2
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D'un côté, j'ai apprécié le charme suranné de ces deux histoires. de l'autre, j'ai trouvé les intrigues un peu limitées.
Reste l'humour et la distance qu'a mis l'auteur dans ses nouvelles qui sont vraiment très inspirées de celles de Sherlock Holmes.
C'est assumé et sans équivoque.
Manque quand même les incontournables déductions du célèbre détective qu'on ne trouve pas chez le héros de Jean Ray.
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Deux enquêtes par lesquelles nous découvrons l'astuce de ce policier américain dans un Londres énigmatique. J'ai beaucoup apprécié les enquêtes bien que le vocabulaire peu usité soit parfois difficilement accessible. La seconde partie nous plonge dans l'univers des Indes avec la légende du dieu Hanuman, et la scène des crimes, un musée, n'est pas sans rappeler les premières enquêtes des grands détectives de la littérature.
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Un petit livre qui ne m'a pas intéressé, j'ai arrêté la lecture après la première nouvelle. Je n'ai pas adhéré à la narration ni aux manques de détails, l'enquête est trop vite menée. Une lecture que je ne retiens pas.
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