Le récit, composé de quatre narrations juxtaposées par une cinquième personne prétend exposer les faits de manière presque journalistique. Ecrit à la première personne, il nous entraîne rapidement dans ce que l'on croit être la réalité, conviction renforcée par l'utilisation du journal et d'autres manuscrits. Toute l'histoire s'articule autour d'une maison (
Malpertuis) et d'un homme, Jean-Jacques Grandsire. Rien d'extraordinaire à cela. Mais un climat dense de clairs-obscurs, des phénomènes inexplicables nous plonge dans le fantastique. le narrateur, observateur sain d'esprit, éprouve une certaine incertitude à décrire les événements qu'il vit. le récit de Jean-Jacques est émaillé d'allusions, d'ébauches d'explications plausibles, tout en disant et cachant à la fois de façon à nous entraîner au coeur du roman.