Company of Killers, tome 1 : A la recherche de Sarai

Bon je suis plutôt mitigé, je n'ai pas eu de mal à me lancer dans cette lecture, la cover ainsi que le résumé ont réussi à retenir mon intérêt !
A peine reçue que je me suis tout de suite plongé dans l'univers de Sarai, malheureusement j'ai eu du mal à m'accrocher.

J'ai mis énormément de temps à le finir, ça ne tient qu'à moi mais je n'ai pas trouvé les personnages attachants, je ne sais pas vraiment il manquait peut-être d'approfondissement au niveau de leur sentiment, de leur relation, bien que les rapprochements nombreux sont présents ! On a le droit à de nombreuses joutes verbales entre nos deux protagonistes mais pour moi il y'a pas assez d'action à mon goût, un mélange de plusieurs détails qui me laisse donc mitigée au niveau de mon avis.

L'intrigue reste quant à elle prometteuse et intéressante, l'idée est originale et bien que ça reste un univers sombre, je trouve que cette lecture est différente de ce que j'ai l'habitude de lire, le suspens présent du début à la fin nous laisse plusieurs fois dans le doute durant la lecture.

Pour conclure, j'ai aimé oui et non peut-être que le deuxième tome réussira à me faire un choix 😁

Sarai est séquestrée par un cartel mexicain depuis son adolescence. Lorsqu'un américain rend visite à son bourreau, elle y voit l'occasion de s'enfuir, quitte à confier sa vie à un tueur à gage…

L'écriture de J.A. Redmerski est fluide et on s'attache rapidement au combat de Sarai pour survivre. le personnage féminin est bien construit et on ressent totalement son courage et son caractère affirmé.
Je n'ai pas accroché avec le personnage de Victor, décrit comme un tueur à gage insensible et peu loquace, on sent malheureusement trop vite qu'il ne sera pas une menace pour Sarai. La personnalité du personnage est baclée et son caractère trop peu affirmé ne se démarque pas face à Sarai ce qui créé un gros déséquilibre. C'est le tueur le plus insipide que j'ai rencontré dans un récit. Dommage pour un roman qui se voulait sombre.

L'intrigue était intéressante mais chargée de rebondissements auxquels je n'ai pas toujours accroché. Bien qu'ayant apprécié ma lecture, trop déçue du personnage masculin, je ne poursuivrai pas la série.

Compagny of Killers avait tout sur le papier pour me plaire : un duo de choc, une histoire originale et complexe sans oublier une couverture qui promettait un soupçon de frisson attrayant. Si j'ai effectivement passé un bon moment, celle lecture s'est finalement montré plus ardu que prévu et mon avis sur ce livre plus mitigé que je ne le pensais.

Pourtant la trame de ce roman m'a tout de suite plu. J'ai beaucoup apprécié que l'on connaisse les faits sans forcément y assister, ça allège le récit et on ne tombe pas dans les excès de la Dark. Sarai a vécu assez d'horreur pour toute une vie il n'y a donc pas besoin d'en rajouter pour comprendre ce qu'elle a traversé.

Si j'ai trouvé les personnages intéressants de par leur nature et le lien particulier qui se développe entre eux, j'ai un vrai problème avec l'héroïne dont je n'ai pas compris certaines réactions qui m'ont laissée dubitative. En effet, elle fait fit de tout, ne réfléchis pas vraiment et à ce côté impulsif inopportun qui risque de tout faire s'écrouler. Une vraie bombe à retardement à laquelle j'ai eu du mal à m'attacher. de plus, elle m'a semblé rapidement reprendre ses marques dans cette vie qui lui a été retirée et si je sais que l'on s'habitue à tout même à la violence, il n'en reste pas moins que Sarai n'a pas vraiment l'air d'en souffrir.

J'ai vraiment aimé le fait que leur situation évolue sans cesse et je suis agréablement surprise par le personnage de Victor. On le rencontre inaccessible, impassible, maître de ses émotions, mais au fur et à mesure du texte il montre des fêlures dans sa carapace et admet même quelques faiblesses bien malvenues dans son métier.

Toute la force de ce roman repose d'ailleurs sur la dangerosité de son emploi et l'auteure a pris soin de planter immédiatement le décor pour installer une tension palpable dès les premières lignes. Alors, est-ce que j'en ai attendu trop par rapport aux événements ? Suis-je passée à côté de l'essentiel ? C'est possible puisque je ressors, malgré tout, de ce premier tome pas entièrement satisfaite et je dirai même légèrement irritée.

À la recherche de Sarai a donc été pour moi une lecture en dent de scie. Si je reconnais la force de sa trame, je garde en mémoire surtout ses petits bémols et me pose une multitude de questions sur la suite. La romance prend forme progressivement, mais je ne placerai pas ce livre dans cette catégorie, car elle n'intervient qu'en arrière-plan. Ici, ce sont la colère, le désespoir et la trahison qui rythment les chapitres pour mener vers un épilogue quelque peu prévisible qui relance la machine.

Rendez-vous le 19/09 pour savoir ce qu'il en est.
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