AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 453 notes
Je ne peux pas dire que je n'aime pas les enquêtes que nous présente cette auteure espagnole, non, ce n'est pas cela. Ce qui me perturbe un peu, et dans ce deuxième livre encore davantage que dans le premier tome 'Le gardien invisible', c'est la part belle donnée au surnaturel, d'une part, mais également, le caractère autocentré du personnage de l'inspectrice Salazar. Son personnage est focalisé sur ses problèmes bien à elle, alors que l'auteure ne pose jamais de comparaison avec le mari, artiste, notoire, qui semble ne jamais avoir d'humeur d'artiste, mais être là en permanence, s'occuper du bébé en permanence, être serein par rapport à son travail, ne jamais travailler d'ailleurs, etc. Et c'est là que la construction blesse et n'est pas crédible pour un sou. Et puis, une inspectrice aussi impliquée émotionnellement dans ses enquêtes vu que c'est à chaque fois ses parents qui sont impliqués, elle serait remplacée dans la réalité, donc, tout ceci est un frein très sérieux à mon plaisir de lectrice de polar.

Ah oui et dernier hiatus pour ce tome en particulier, si vous n'avez pas lu le premier tome, ou ne l'avez pas lu assez récemment pour vous en souvenir en détail, passez votre chemin, c'est un incontournable à la lecture du deuxième tome assurément, sans aucun rappel offert.
Commenter  J’apprécie          211
Plaisir à retrouver le beau personnage d'Amaia et sa tante Engrasi. Des choses très fortes sur les femmes, la maternité, les relations humaines...et la relation à la nature, à une dimension surnaturelle - plus précisément que nous ne sommes pas près à percevoir -
L'intrigue policière est très prenante jusqu'à la fin qui malheureusement me semble être une fin d'opportunité...pas vraiment intéressante.
Mais pour le reste un vrai bonheur...plein de choses à découvrir sur les cagots, cette population du Sud Ouest totalement exclue et discriminée jusqu'au 18e siècle et même pour quelque coins vraiment perdus jusqu'au début du 20e. Incroyable de découvrir ça et les raisons...toujours ce besoin de "bouc émissaire" depuis la nuit des temps, terrifiante humanité. Un excellent livre pas forcément un bon polar.
Commenter  J’apprécie          20
Un second tome tout aussi prenant que le premier. L'auteur nous emmene pour une plongée dans la mythologie et l'histoire du Pays Basque Espagnol et c'est top.
Lien : http://www.lapetitechronique..
Commenter  J’apprécie          00
L'inspectrice Salazar se voit confier une enquête pour le moins difficile : une profanation a eu lieu dans une Eglise et tout laisse à penser qu'il s'agit de l'oeuvre d'un fou. Parallèlement, des assassins se suicident en laissant un mot derrière eux « Tartallo ».

Jeune maman, il n'est pas facile pour elle de tout mener de front.

J'ai trouvé le roman très intéressant notamment sur le contexte : le pays basque, les us et coutumes de cette région... mais je n'ai pas pu m'attacher aux personnages. le personnage d'Amaia est très intéressant mais comme il s'agit du deuxième volet de la trilogie et que je n'ai pas lu le premier je pense qu'il m'a manqué certains éléments pour bien comprendre la psychologie de ce personnage.

J'ai trouvé l'enquête bien menée et bien construite. Je pense que je lirais la première partie histoire de combler les manques dans le passé d'Amaia et sa famille.

J'ai découvert un nouvel auteur et un nouvel univers et je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin.
Commenter  J’apprécie          20
Ce roman est la seconde enquête qui met en scène une jeune femme policier, et la particularité de ces romans c'est qu'ils se passent au Pays Basque, et qu'ils nous permettent de découvrir les mythes Basques, c'est la partie qui m'a beaucoup plu.
Cette enquête est indépendante de la première mais la vie personnelle des personnages est largement évoquée et c'est plus simple à comprendre si on a lu le premier volume.
J'ai été assez étonnée qu'une policière puisse reprendre le travail après un congé parental mais sans noter ses heures et en venant un peu quand elle voulait. Elle recommence à travailler en s'absentant pour allaiter son bébé toutes les 4 heures par exemple, je n'ai pas trouvé ça très réaliste...
L'enquête est passionnante (un tueur en série, des meurtres de femmes suivis des suicides de leurs meurtriers, des profanations de cimetières, des os trouvés dans une grotte...) mais il y a trop de coïncidences pour être véritablement crédible.
La fin appelle une suite, elle nous laisse donc un peu sur notre faim.
Commenter  J’apprécie          350
L'inspectrice Salazar vient à peine d'accoucher qu'elle doit reprendre le boulot avec deux nouvelles enquêtes : la première concerne la profanation de plusieurs églises et la deuxième implique une série de crimes conjugaux dont le point commun est l'amputation du bras des victimes. A chaque fois, le meurtrier a laissé un mot bien en évidence : Tarttalo. Qu'est ce que cela peut bien signifier ? C'est ce que l'inspectrice Salazar veut comprendre, d'autant plus qu'elle semble être involontairement impliqué dans tout ça...

Encore une fois, j'ai lu un tome 2 avant de lire le premier... En effet, "De chair et d'os" est le deuxième tome de "La trilogie de Baztan". Même si quelques passages font référence au tome 1 (Le gardien invisible), j'ai tout de même réussit à rentrer dans l'histoire assez facilement. Certes, cela aurait été plus enrichissant de découvrir l'histoire personnelle de Salazar dans l'ordre, mais cela reste tout de même compréhensible, ouf !

J'ai aimé l'atmosphère étrange et tendue de ces petits villages du Pays Basque espagnol. Nous sommes tout de suite plongé dans un univers de légende, notamment celle de la sorcellerie. C'est ce qui me permet de dire que ce roman a un petit côté ésotérique. J'ai appris pas mal de choses comme par exemple l'existence des "cagots".

L'histoire m'a tenu en haleine avec d'un côté l'enquête (ou plutôt les deux enquêtes) et de l'autre côté la vie personnelle d'Amaia Salazar avec son mari James, son bébé, ses soeurs, sa mère,... le côté surnaturel, lié aux légendes, ne m'a pas dérangé outre mesure. Je me suis laissé bercer par l'histoire ce qui a rendu cette lecture agréable, bien qu'un peu longue.

Au niveau des hypothèses (rappelons qu'il s'agit d'un roman policier), j'ai tout de même eu quelques doutes qui se sont révélés plus ou moins exacts. Malgré tout, l'auteur est parvenu à garder mon intérêt intact tout au long de ce petit pavé de 600 pages environ. Ce qui m'a donné envie de continuer à découvrir les autres enquêtes de l'inspectrice Salazar !

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
Commenter  J’apprécie          20
Un 2ème tome encore plus sombre que le premier, où se mêlent traditions, mythes, culture et histoire basques. Salazar est plus que jamais confrontée à ses fantômes et à la question de la maternité, l'obsession d'être une bonne mère pour son fils. Mais aussi à la folie et à la mort. La vallée de Baztan est au coeur de cette intrigue à plusieurs dimensions, jusque dans ses plus étranges traditions.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
Commenter  J’apprécie          10
un très bon T2.
c'est très riche,très dense. toutes les facettes de l'histoire (l'enquête,la famille de Salazar,le folklore basque) sont aussi prenantes l'une que l'autre.
Dolores Redondo mélange parfaitement les thèmes,ce qui n'est donné pas à tout le monde.
vivement la suite qui arrive rapidement!!!!
Commenter  J’apprécie          20
Les sorcières : il ne faut pas y croire mais il ne faut pas dire qu'elles n'existent pas.
Après le gardien invisible, on n'a pas attendu bien longtemps (pas assez peut-être) pour repartir dans la vallée du Baztán en compagnie de Dolores Redondo, à la chasse aux sorcières et autres créatures fantastiques : celles auxquelles il ne faut pas croire mais dont il ne faut pas dire qu'elles n'existent pas.
La recette est la même qui mêle l'enquête policière sur des crimes bien réels et le retour de superstitions anciennes ancrées dans les traditions du pays.
Cette fois, c'est un Tarttalo qui prend la suite du basajaun de l'épisode précédent : une sorte de cyclope, version locale de celui d'Ulysse.

[...] — Un tarttalo, c'est un être mythologique, non ?
— Je crois… oui, un cyclope de la mythologie gréco-romaine, et basque aussi, c'est tout ce que je sais. Où voulez-vous en venir ?
[...] Il ne faut pas croire qu'elles existent, il ne faut pas dire qu'elles n'existent pas », cita Engrasi en référence à un vieil adage sur les sorcières, qui avait été si populaire à peine un siècle plus tôt.

Notons que pour une fois, il est préférable d'avoir lu l'épisode précédent avant d'attaquer celui-ci : la trilogie d'Amaia Salazar est un tout très homogène.
Entre Pampelune et le petit village d'Elizondo, on retrouve d'ailleurs la plupart des personnages de Dolores Redondo : la tante Engrasi, le veule Montes, le gai Jonan et bien d'autres.
Quant à Amaia et son artiste de mari, ils viennent tout juste d'avoir un bébé : et quand on connait le sombre passé de l'ama, on ne s'étonnera pas que la toute nouvelle maternité de Chef Salazar soit plutôt difficile ...
Et tout comme dans le premier tome, c'est encore un peu là que le bât blesse : Doña Redondo en fait des tonnes, se répète beaucoup et nous lasse un peu. Visiblement elle a encore oublié de faire dégraisser son plat à la cuisson.
À force de digressions répétitives, les affres de la maternité nous deviennent bientôt insupportables et l'on est pris d'une envie furieuse de balancer et le mari et le bébé avec l'eau du bain pour se concentrer sur Chef Salazar et son enquête. C'est d'autant plus dommage que cela fait pourtant partie de l'intrigue.
En dépit de ces longueurs, on apprécie toujours l'écriture fluide de l'auteure et le décor historique habilement entremêlé à l'intrigue (et on laissera passer un peu plus de temps avant d'apprécier le dernier épisode).
Outre l'effrayant Tarttalo, il sera ici question des cagots, ces parias de la société moyenâgeuse.
Et on aura même droit à un petit tour dans un asile psychiatrique de haute sécurité qui rappelle étonnamment celui de Bernard Minier de ce côté-ci des Pyrénées !
Pour celles et ceux qui aiment les yétis basques.
Lien : http://www.bmr-mam.blogspot...
Commenter  J’apprécie          30
En pleine région du Baztan, en pays navarre, il s'en passe des choses. Amaia Salazar, inspectrice de la police florale de Navarre, est confrontée à une série de meurtres qui petit à petit la toucheront de plus en plus et au plus près de son être. Elle sera obligée d'affronter ses peurs les plus enfouies, les plus profondes, les plus tenaces, celles qui font le plus mal....
Ce récit en pays Navarre nous entraine dans sa mythologie, assez terrifiante, nous promène dans les magnifiques paysages du pays basque espagnol et nous parle de la riche histoire de ce coin de pays. Je découvre Dolores Rodondo et je suis séduite. Séduite par ses personnages et leur vérité, séduite par le choix des légendes qui servent si bien son récit et surtout séduite par la compréhension qu'elle nous présente des relations familiales, des relations humaines et des relations de travail. Un récit où la vérité est parfois dure et où il n'y a rien en demi teintes. Dolores Redondo nous présente des femmes qui se tiennent debout, des femmes fortes, des femmes vraies, dans un pays , somme toute, machiste. Vivement que je me lance dans la lecture de la conclusion de cette trilogie.
Commenter  J’apprécie          150




Lecteurs (984) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature espagnole au cinéma

Qui est le fameux Capitan Alatriste d'Arturo Pérez-Reverte, dans un film d'Agustín Díaz Yanes sorti en 2006?

Vincent Perez
Olivier Martinez
Viggo Mortensen

10 questions
95 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , espagne , littérature espagnoleCréer un quiz sur ce livre

{* *}