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4,05

sur 450 notes
Deuxième volume de la trilogie de Baztan. Amaia Salazar continue à enquêter dans sa région natale. Au menu, des traditions, un peu de surnaturel, beaucoup de pluie pour un thriller très prenant.
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Voici le 2° tome de la trilogie du Baztàn.

Ce polar est, comme son précédent, tout imprégné des mythes et légendes du Pays Basque espagnol.

Nos retrouvons l'inspectrice Salazar et son équipe.
A nouveau, ils se trouvent confrontés à une série de meurtres dont la mise en scène s'inspire du folklore local ( nous avons affaire à Tarttalo, le cyclope anthropophage des légendes ).

L'auteur mêle habilement enquête policière et récit fantastique même si l'intrigue est quelques fois tirée par les cheveux et les pistes explorées quelque peu brouillonnes.

Je dirais que ce roman est un " entre-deux ": moins bien que son précédent ( le gardien invisible ), mais certainement une habile transition avant d'aborder le dernier volet.

Si vous êtes fan du Pays Basque et de sa mythologie, vous trouverez néanmoins cette lecture agréable.

AVERTISSEMENT/

° - Ce livre fait partie d'une trilogie ( comme dit plus haut ), n'essayez pas de le lire de façon indépendante, vous n'y comprendriez pas grand chose.

°- Ne laissez pas s'écouler trop de temps entre chaque volume car là aussi vous risqueriez de perdre pied ( ce qui m'est arrivé )

°- Vivement conseillé aux fans du pays basque, de ses paysages et de ses légendes... les autres ... s'abstenir ! ( je précise que j'aime le Pays Basque ).
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Très riche roman, classé thriller. Certes il l'est, mais ce que je retiens le plus de ces 600 pages, c'est l'ambiance. Loin des plages nous sommes sous la pluie du pays basque espagnol, à Pampelune, dans ses vallées isolées et oubliées, mais aussi avec une escapade rapide à San Sébastian et Bilbao. L'enquête est très complexe car elle mêle les croyances ancestrales, la sorcellerie, les profanations, l'intolérance xénophobe, voire de cannibalisme et les outils actuels d'investigation. Et notamment, au temps de la forte mortalité infantile, les petits morts-nés n'avaient pas d'existence, de nom ni de sépulture alors … leurs corps reposaient autour des maisons et de leurs potagers.
Il arrive que le lecteur se perde dans les détours qu'emprunte Amaia, enquêtrice et profileuse, jeune maman en proie à un sentiment de culpabilité quand elle laisse son bébé aux soins de sa famille. C'est dans les tous derniers chapitres que l'auteure nous donne la clef mais les indices qu'elle a semés ont plutôt égaré le lecteur que l'aiguiller sur la voie de la solution… elle est impossible à trouver avant l'ultime rebondissement.
Ce roman fait partie d'une trilogie mais il n'est pas nécessaire de lire le premier opus avant d'entamer celui-ci, même si la psychologie des personnages récurrents en profiterait. Je ne pense pas pour ma part me « ruer » sur les deux autres tomes.
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Deuxième volet de la trilogie du Baztan. Les personnages découverts dans le premier opus prennent encore plus de consistance. Les intrigues s'épaississent.

Je vais éviter de parler de l'histoire, pour m'attacher à ce qui m'a particulièrement plu dans ce livre, et dans la trilogie. Tout d'abord, les personnages, les liens amicaux, professionnels, amoureux, familiaux, les relations dans la sororité, la maternité, le reste de la famille, sont, de mon point de vue, très bien décrits, et très bien fouillés. C'est réussi, avec une bonne approche des forces et des faiblesses de tous, les failles, les précipices dans lesquels il ne faut pas tomber.

Les lieux également : il se trouve que je suis allé il n'y a pas si longtemps en Navarre, que j'ai dormi à Pampelune, pour des raisons professionnelles et que le projet européen que nous avons monté va bientôt débuter. Je vais donc apprendre un peu mieux à connaître cette Navarre jusqu'à la côte, Bilbao et son musée.

L'histoire policière est bien construite. Les côtés un peu fantastiques avec le Yéti local, mettent juste cette touche de fiction , de créativité, qu'on cherche parfois en vain dans les romans.

Il est fait état d'une prochaine adaptation cinématographique. C'est certainement possible, la matière est riche.

J'ai acheté aujourd'hui le troisième tome que je vais déguster très prochainement.

Si on ne connait pas, il ne faut surtout pas hésiter à s'y plonger.
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Voici le deuxième volet de la « Trilogie de Baztan ».
Je suis tombée dessus un peu par hasard. Nous partons à Pampelune, rencontrer l'inspectrice Amaia Salazar. Elle travaille au commissariat et est chargée d'enquêtes sur des crimes sexuels. Il semble que les bourreaux soient les maris ou compagnons des victimes, mais des rituels laissent à penser que quelqu'un est derrière tout cela.
Difficile d'en dire plus sans tout dévoiler. L'inspectrice vient d'avoir un enfant, et c'est difficile pour elle de mener une telle enquête et d'être mère et épouse. Il faut juste savoir que des pratiques de sorcellerie refont surface, ainsi que des références à sa propre histoire et à sa mère.
Voilà une excellente trilogie, un sujet original, et un lieu pas commun. A découvrir.
J'ai commencé par celui-ci, mais il vaut mieux démarrer par le tome 1.
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L'inspectrice Amaia Salazar affronte le TARTALLO dans ce deuxième volet de la "Trilogie du Baztan".
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Moins d'un an s'est écoulé depuis les événements narrés dans « Le Gardien invisible » et nous retrouvons l'inspectrice Amaia Salazar chargée cette fois d'enquêter sur l'affaire, en apparence simple, de profanations religieuses. Mais les esprits de la vallée du Baztán n'en ont pas fini avec la jeune femme, et cette enquête s'avérera cacher une forêt beaucoup plus dense.
Sur le long chemin de la paix de l'esprit et de l'âme, Amaia a encore beaucoup de route à faire...

J'ai découvert Dolores Redondo récemment et je me réjouis de cette rencontre ! « Le Gardien invisible » m'avait conquise et j'ai pris un énorme plaisir à retrouver ici ses protagonistes. Bien campés, les personnages sont tous attachants et leur évolution au fil de l'histoire est fine et intelligente. L'intrigue est passionnante, mêlant habillement thriller psychologique, superstition ancestrale et écriture moderne. Tout en gardant un schéma narratif classique, l'auteure sait parfaitement créer la surprise et relancer régulièrement l'intérêt du lecteur.
Avec son sens de la description et du détail dignes d'un guide touristique, l'auteure nous entraîne en Espagne pour un voyage angoissant, ténébreux et périlleux, mais également prenant et envoûtant.
Le thriller vient, avec Dolores Redondo, de s'enrichir d'un très grand auteur, qu'il est impensable de manquer : tout simplement incontournable !
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Au tribunal de Pampelune, la mère de Johana Marquez attend que soit jugé celui qui a assassiné sa fille. Mais Jason Medina a décidé d'échapper à la justice en se tranchant la gorge avec un cutter dans les toilettes du tribunal. Dans sa poche, une enveloppe adressée à l'inspectrice Amaia Salazar, à l'intérieur un seul mot : ''Tarttalo''. Pour la policière qui vient de donner naissance à un petit Ibai, ce n'est que le début d'une périlleuse enquête. Des femmes originaires de la vallée de Baztan meurent sous les coups d'un mari ou d'un amant abusif, leurs corps est amputé d'un bras qui reste introuvable et les assassins se suicident en laissant derrière eux la même signature, celle du Tarttalo, ce cyclope légendaire, anthropophage cruel et monstrueux. Entre deux tétées, Amaia se met à la poursuite du monstre, tout en s'occupant de l'église d'un petit village, victime de profanations à répétition. Un lien pourrait exister entre celles-ci et les Cagots, une communauté de parias, victimes d'une terrible discrimination durant des siècles. Une lourde charge de travail pour la jeune maman qui peine concilier enquêtes et vie de famille.

Si c'est toujours un plaisir d'embarquer pour le pays basque avec Dolores Redondo, ce deuxième tome de la trilogie du Baztan souffre de la personnalité agaçante de l'inspectrice Salazar qui n'en finit pas de sombrer dans sa triste histoire familiale tout en se démenant pour être une mère parfaite, activité peu compatible avec la vie trépidante de chef de la brigade spéciale des homicides de Pampelune. Au four et au moulin, Amaia en devient pleurnicharde et injuste envers un mari, parfait lui pour le coup, qui tente de lui faciliter la tâche et ne reçoit en contrepartie que silences renfrognés et récriminations. La famille d'Amaia reste d'ailleurs au centre de cette nouvelle enquête, sa terrible mère n'ayant jamais fini de nuire, même du fin fond de l'hôpital psychiatrique où elle est enfermée. Mais si l'on passe outre ce défaut, de chair et d'os est encore une fois un fabuleux voyage dans la mystérieuse vallée du Baztan, entre nature sauvage et croyances ancestrales. le Basajaun, gardien de la forêt, laisse ici la place au Tarttalo, qui, selon la légende, se régalait d'agneaux, de bergers et de tout être humain passant par là, n'hésitant pas à entasser les ossements de ses victimes devant sa grotte, histoire d'impressionner le voisinage. L'occasion pour l'auteur d'évoquer les ''instigateurs'', ces criminels qui incitent au meurtre par leur pouvoir de persuasion, sans y participer activement. Et ce n'est pas là le seul intérêt de cette longue et passionnante intrigue puisqu'il y est aussi question des Cagots. Surtout connus dans le Sud de la France et l'Espagne, ils vivaient en marge des village, accusés de tous les maux, condamnés à vivre entre eux sans pouvoir se mêler au reste de la population. Pas suffisamment exploité par l'auteur, ce sujet méconnu mérite qu'on s'y attarde et qu'on le creuse par des recherches personnelles.
Bref, un polar intéressant par ses aspects culturels, doté d'une intrigue qui tient la route, mais qui mériterait d'être allégé des tourments maternels de l'enquêtrice. La suite est d'ores et déjà dans les librairies, on veut bien se laisser tenter...
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Je ne peux pas dire que je n'aime pas les enquêtes que nous présente cette auteure espagnole, non, ce n'est pas cela. Ce qui me perturbe un peu, et dans ce deuxième livre encore davantage que dans le premier tome 'Le gardien invisible', c'est la part belle donnée au surnaturel, d'une part, mais également, le caractère autocentré du personnage de l'inspectrice Salazar. Son personnage est focalisé sur ses problèmes bien à elle, alors que l'auteure ne pose jamais de comparaison avec le mari, artiste, notoire, qui semble ne jamais avoir d'humeur d'artiste, mais être là en permanence, s'occuper du bébé en permanence, être serein par rapport à son travail, ne jamais travailler d'ailleurs, etc. Et c'est là que la construction blesse et n'est pas crédible pour un sou. Et puis, une inspectrice aussi impliquée émotionnellement dans ses enquêtes vu que c'est à chaque fois ses parents qui sont impliqués, elle serait remplacée dans la réalité, donc, tout ceci est un frein très sérieux à mon plaisir de lectrice de polar.

Ah oui et dernier hiatus pour ce tome en particulier, si vous n'avez pas lu le premier tome, ou ne l'avez pas lu assez récemment pour vous en souvenir en détail, passez votre chemin, c'est un incontournable à la lecture du deuxième tome assurément, sans aucun rappel offert.
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Plaisir à retrouver le beau personnage d'Amaia et sa tante Engrasi. Des choses très fortes sur les femmes, la maternité, les relations humaines...et la relation à la nature, à une dimension surnaturelle - plus précisément que nous ne sommes pas près à percevoir -
L'intrigue policière est très prenante jusqu'à la fin qui malheureusement me semble être une fin d'opportunité...pas vraiment intéressante.
Mais pour le reste un vrai bonheur...plein de choses à découvrir sur les cagots, cette population du Sud Ouest totalement exclue et discriminée jusqu'au 18e siècle et même pour quelque coins vraiment perdus jusqu'au début du 20e. Incroyable de découvrir ça et les raisons...toujours ce besoin de "bouc émissaire" depuis la nuit des temps, terrifiante humanité. Un excellent livre pas forcément un bon polar.
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