Suite enfin plus exactement préface : en effet, on retrouve l'inspecteur Salazar mais avant la trilogie de la vallée du Baztan. Cela explique les relations entre Salazar et Dupree.
Jeune agent à Quantico, Salazar est embarqué dans une course effrénée pour retrouver un tueur en série au milieu de la tempête Katrina en Louisiane. Dupree profite de cette enquête pour poursuivre la sienne sur Samedi, organisation qui enlève des fillettes.
On peut lire ce roman sans avoir lu la trilogie ou avant la trilogie cependant la vision d'ensemble est très importante à la lecture des 4.
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Thriller qui se passe en grande partie en Louisiane pendant l'ouragan Katrina.
L'intrigue principale est rejointe par deux autres histoires haletantes.
755 pages c'est long. Je pense que le roman aurait pu être plus court. Ceci étant, même si j'ai mis du temps à le lire et que je suis contente de l'avoir terminé, j'ai passé un bon moment.
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J'ai un très bon souvenir de la trilogie de Baztan et je n'arrive pas à m'expliquer la difficulté pour lire ce roman. Je n'ai pas retrouvé l'ambiance particulière qui m'avait plu dans la trilogie et cette lecture m'a semblé longue et fastidieuse. Je n'ai pas réussi à rentrer dans ces intrigues.
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Plus de six cents pages, il faut s'accrocher pour ne pas perdre le fil: le récit mêle le présent aux États Unis au passé avec l'enfance de Amaïa Salazar en Espagne.
Le roman est très riche et parfaitement bien documenté sur la Nouvelle Orléans, le vaudou des bayous qui se mêle à la sorcellerie du pays basque espagnol.
J'ai particulièrement été émue par l'évocation de Katrina et des dégâts tant humains que matériels qu'elle a provoqués. L'autrice dépasse le style polar pour nous faire partager dans un style littéraire puissant la détresse des habitants, leur colère, l'indifférence des gouvernants et l'incroyable cataclysme que cela a été.
L'intrigue policière est bien menée : Sur la recherche d'un sociopathe, tueur de familles se greffe une seconde enquête de disparitions de jeunes filles. Les rebondissements, l'ambiance vaudoue rendent particulièrement mystérieuse et effrayante les deux enquêtes.
Le roman se lit bien mais moi qui avais « adoré » la trilogie de Baztan, j'ai ressenti un sentiment de lassitude vis à vis du personnage Amaia Salazar, SUPER enquêtrice , qui comprend tout , qui sait tout avant tout le monde même si l'évocation des traumatismes de son enfance la rend attachante dans sa fragilité.
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Je commence par le côté positif : l'écriture. Tout le long des 650+ pages, l'auteure sait transmettre l'atmosphère de la population suite au passage de l'ouragan Katrina, celle du pays basque (le passé du personnage principal), et toute autre ambiance décrite. Côté émotions et visuel donc, c'est réussi. Cependant, le livre est vraiment trop long (200 à 250 pages de trop) et sa lecture en fut même pénible par moments, car il y a de nombreux moments qui se répètent au sein d'un même chapitre, voire même d'une même page.
La trame du récit (Amaia Salazar, une jeune enquêtrice qui assiste à une conférence du FBI et qui se retrouve recrutée malgré elle par Aloisius Dupree, un agent du FBI, pour identifier et éventuellement retrouver le Compositeur, un tueur en série qui extermine des familles dans plusieurs états américains) est plutôt alléchante. Pourtant, au cours de la première partie, le lecteur y découvre 2 autres "aventures" ou "enquêtes", le tout parsemé de racisme (Black Lives Matter), de féminisme, de sexe, de viol (MeToo), de vaudou et de sorcellerie. Oui, l'enquête se déroule en partie à La Nouvelle Orléans durant (et après) l'ouragan Katrina, mais rien n'oblige les personnages secondaires à être tous des policiers noirs.
Enfin, le pire (pour moi) était de lire les noms des personnages secondaires de Bill (Charbou) et (Jason) Bull. Pour un thriller, cela ne fait pas sérieux. Bill et Bull ? D'ailleurs parfois dans le texte le duo se nomme Bill et Charbou, d'autres fois Bill et Bull (je ne suis certainement pas la seule à faire le lien avec la BD de Boule et Bill ?)... Si c'est pour alléger le texte (parfois lourd), c'est raté - pour moi en tout cas.
Autre bémol : nombreuses expressions en basque dans le texte ne sont pas traduites en bas de page, mais plutôt en fin de livre dans un Glossaire. Ce fut *vraiment pratique* (sarcasme !) de tourner les pages du livre jusqu'à la fin pour y trouver la traduction ou l'explication.
L'histoire/l'enquête du Compositeur et le passé d'Amaia Salazar étaient assez complexes pour se mériter une place seules dans ce livre, sans se retrouver au coeur de 2 autres énigmes tout aussi complexes, qui auraient mérité aussi d'avoir leur propre thriller.
(Autre point : l'identité du Compositeur est évidente dès la première partie. Si l'on connait le système américain, rien de surprenant quant à celle-ci. Désolée, c'était trop prévisible. Par contre, là où l'auteur frappe fort, c'est dans la démarche pour le localiser, surtout compte tenu de la situation post-ouragan : manque d'électricité, plus de réseaux téléphoniques, etc.)
J'ai l'impression, avec la fin de ce livre, que l'enquête des disparitions des filles et du Baron Samedi ne sert en fait qu'à présenter Aloysius Dupree, nouveau personnage principal du prochain roman (ou prochaine série) de Redondo.
Ça sera sans moi.
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